Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons l'impact que 1814 a eu sur notre société. Depuis son apparition, 1814 a attiré l'attention de millions de personnes à travers le monde, suscitant un grand débat et un grand intérêt. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, 1814 a laissé une marque indélébile dans l'histoire, influençant les événements, les tendances et les décisions dans divers domaines. Tout au long de cet article, nous examinerons de plus près comment 1814 a façonné notre culture et comment elle continue de jouer un rôle crucial dans notre vie quotidienne.
1er janvier, Chine : l’armée de Pékin reprend Huaxian, au nord du Henan, dernier bastion de la secte de la Raison céleste[1]. L’ordre est ramené au prix d’un véritable massacre.
13 août : convention de Londres Un accord avec le Royaume-Uni prévoit la restitution aux Pays-Bas de toutes leurs colonies sauf Ceylan, le Cap et une partie de la Guyane[6]. L'Afrique du Sud passe sous administration britannique. Les Boers craignent de perdre totalement leur liberté. Au cours des années suivantes, le Royaume-Uni encourage l’implantation de plusieurs milliers de colons britanniques, en particulier autour de Port Elizabeth, et de Port-Natal (Durban).
1er novembre : début de la guerre britannico-gurkha au Népal à la suite du massacre d’une petite garnison britannique par les Gurkhas le 29 mai (fin en 1816)[8]. Les Britanniques sont défaits sur un terrain montagneux peu propice aux mouvements de troupes.
25 novembre : traité britannico-persan définitif conclu à Téhéran sur la base des négociations de sir Harford Jones(en)[9], alliance défensive et d’assistance mutuelle qui garantit une aide substantielle aux Perses pour leurs dépenses de guerre.
L’État peul du Fouta-Djalon, menacé par la division de l’aristocratie au pouvoir, instaure le principe de l’alternance bisannuelle : les deux principales familles régnantes, les Alfaya et les Soriya, se partagent le pouvoir. Cette mesure n’empêche pas l’assassinat de l’almami Abdoulaye Bademba, un Alfaya alors au pouvoir, par son rival soriya, Abdoul Gadiri[10].
El-Kanemi prend le titre de cheikh du Bornou et installe sa capitale à Kouka, au sud-ouest du lac Tchad. Il est le véritable maître du Bornou, bien qu’il maintienne la dynastie Sefouwa sur le trône (mort en 1835). Kouka s’enrichit grâce aux expéditions militaires du cheikh El-Kanemi. Elle devient le plus important marché d’esclave du Soudan central[10].
9 août : traité de Fort Jackson. Les Creeks signent un traité au terme duquel ils perdent d’immenses territoires[21]. Le traité accorde aux Indiens des droits individuels de propriété foncière, disloquant la propriété commune de la terre.
17 mai : constitution d'Eidsvoll en Norvège, inspirée de la Constitution française de 1791. Le Parlement (Storting), subdivisé en deux Chambres (Odelsting et Lagting), légifère et contrôle l’action du gouvernement. Le roi est chef de l’exécutif et dispose d’un droit de veto suspensif face aux décisions du Storting[44].
5 juillet : traité de Madrid entre l'Espagne et le Royaume-Uni qui obtient la clause de la nation la plus favorisée dans le commerce avec les colonies espagnoles[6].
26 septembre ( du calendrier julien) : création de la Philiki Etairia à Odessa[54]. Cette société secrète grecque se donne pour mission de fomenter une insurrection des peuples chrétiens de la péninsule balkanique contre les Ottomans qui conduirait à l’indépendance de la Grèce. Son chef Alexandre Ypsilántis est le fils du hospodar de Valachie Constantin et elle compte de nombreux membres parmi les boyards phanariotes des principautés danubiennes.
↑Fernando Orozco, Fechas históricas de México : las efemérides más destacadas desde la época prehispánica hasta nuestros días, Panorama Editorial, , 264 p. (ISBN978-968-38-0295-8, présentation en ligne)
↑Caracciolo Parra Pérez, M. Cabrera, R. Ronze, Études sur l'indépendance de l’Amérique latine, Nouvelles Éditions Latines, (présentation en ligne)
↑Élias Regnault, Histoire des Antilles et des colonies françaises, espagnoles, anglaises, danoises et suédoises, Paris, F. Didot, (présentation en ligne)
↑Jean Paul Charnay et Claude Albert, Lazare Carnot, ou, Le Savant citoyen : actes du colloque tenu en Sorbonne les 25, 26, 27, 28 et 29 janvier 1988, Presses Paris Sorbonne, , 671 p. (ISBN978-2-904315-67-1, présentation en ligne)
↑ ab et cGuillaume de Vaudoncourt, Histoire politique et militaire du prince Eugène Napoléon, vice-roi d'Italie, vol. 2, Paris, Mongie, (présentation en ligne)
↑ a et bChristophe de Koch et Frédéric Schoell, Histoire abrégée des traités de paix, vol. 10, Chez Gide fils, (présentation en ligne)
↑Notice historique des peintures et des sculptures du Palais de Versailles, L.B. Thomassin, (présentation en ligne)
↑Amédée Paquis, Histoire d'Espagne et de Portugal depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, vol. 2, Paris, Béthune et Plon, (présentation en ligne)
↑Bertrand Goujon, Histoire de la France contemporaine. Monarchies postrévolutionnaires : (1814-1848), vol. 2, Éditions La Martinière, , 446 p. (ISBN978-2-02-109445-9, présentation en ligne)
↑Marcel Chappin, Pie VII et les Pays Bas. Tensions religieuses et tolérance civile (1814-1817), Gregorian Biblical BookShop, , 384 p. (ISBN978-88-7652-556-8, présentation en ligne)
↑The McGraw-Hill encyclopedia of world biography : an international reference work, vol. 8, McGraw-Hill, (présentation en ligne)