Dans cet article, nous explorerons le sujet de 744 en profondeur, en abordant ses aspects les plus pertinents et les plus actuels. De ses origines à son impact sur la société actuelle, en passant par les différentes approches et perspectives qui se sont développées au fil du temps. Ce sujet est aujourd’hui de la plus haute importance, car il a suscité de nombreux débats et réflexions dans divers domaines, de la politique à la culture, et a marqué un tournant dans la manière dont nous abordons différents problèmes. Tout au long du développement de cet article, nous analyserons les différents aspects de 744, en approfondissant ses implications et en générant un espace de réflexion critique autour de ce phénomène.
Saleh, un ancien compagnon de Maïssara, fonde la confédération berbèrekharidjite des Berghouatas, dans les plaines atlantique du Maroc (région de Tamesna, l'actuel Rabat-Salé). Il compose un Coran en berbère, se proclame prophète et impose une morale rigoureuse. La confédération résiste jusqu’à l’époque almoravide. Elle pratique la course et le commerce entre le Maghreb et l'Espagne.
Abderrahman ibn Habib, arrière-petit-fils d’Oqba ibn Nafi, gouverneur d’Ifriqiya, se proclame indépendant à Tunis.
Asie
26 juillet : Qutlugh Bilgä (Yaghlakar, Peïlo ou Bouïla) est reconnu par la Chine des Tang comme kaghan (fin de règne en 745). Il fonde l’empire Ouïgour (fin en 840) qui remplace l’empire des Köktürks. Il prend pour capitale Ordu-Baliq (Qara-balghasoum, la ville noire), située au bord de l’Orkhon.
Révolte générale des Basmil, des Ouïgours et des Qarluq contre les Köktürks. Le dernier Kaghan Ozmich est assassiné par les Basmil. Ces derniers tentent de s'emparer de l'empire, mais trop faibles, doivent laisser l'hégémonie aux Ouïgours, aidés par les Qarluq.
Les fouilles de Baliglig (Qara-balghasoum), sur l’Orkhon, ont mis au jour une ville Ouïgour, de plan carré, entourée de murs en brique crue et en terre battue, renforcée par des bastions. Le palais du khan, forteresse difficilement accessible, se dresse au centre de la ville. Le toit du palais est recouvert de tuiles. La ville est habitée par des agriculteurs et des artisans, et reçoit des caravanes.
2 mars : synode de Soissons convoqué par Pépin le Bref et présidé par Boniface. Condamnation d’Adalbert, prédicateur qui appelle le peuple à prier auprès de croix de bois plantées dans les champs et près des sources. Le synode le condamne au silence, et Pépin ordonne de brûler toutes les croix qu’il avait plantées.
Capitulaire de Soissons favorisant la création de marchés ruraux dans les vici. Ils se multiplient : on y échange les produits de première nécessité avec un seul denier (per denarata), expression à l’origine du mot denrée, ce que l’on achète avec un denier.