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Arab al-Fuqara ( عرب الفقراء) était un village palestinien du sous-district de Haïfa, en Palestine mandataire.
Il fait partie des centaines de villages expulsés en 1948 sur ordre de la milice sioniste de la Haganah ; il a été détruit.
Le village est aussi connu sous le nom de 'Arab al-Shaykh Muhammad al-Hilu[1]. Son nom complet, عرب الفقراء/الشيخ حلو, fait référence à cheikh Helu ou Hilu[2].
Le village est situé à 42 km au sud-ouest d’Haïfa, au sud de Wadi al-Mafjar et au nord-ouest d’Hadera, sur un terrain plat et sablonneux[3] à une altitude moyenne de 25 m[1]. Il était proche d’une route secondaire le reliant à la grande route côtière ; le Wadi al-Mafjar coule à proximité[1].
En 1945, l’essentiel des 2724 dounams de terre du village était entre des mains juives (2513 dounams), les Arabes ne possédant que 15 dounams ; le reste étant des terres publiques. Les 1500 dounams de terres cultivables étaient toutes juifs[1]. 525 dounams étaient plantés en agrumes[4].

En 1882, l’enquête du Palestine Exploration Fund (PEF) décrit un petit maqam consacré à Sheikh Helu, et signale quelques maisons d’adobe à proximité, qui ne sont pas recensées dans les listes officielles du gouvernement[5].
Les habitants étaient des descendants de Bédouins de la tribu des al-Balawina, dont le territoire d’origine est proche de Beersheba[3] (Bir al-Sabi'[1]). La zone est marécageuse et soumise à la malaria, ce qui a limité la croissance de la population jusqu’aux années 1920[1].
La croissance progressive de la ville juive d’Hadera empiéta sur les terres publiques des villages arabes alentours, la réduisant à une fine bande entre Hadera et Wadi al-Mafjar de 15 dounams[3], portion de terres considérées comme non-cultivables[6].
En 1945, le village avait une population de 310 habitants, tous musulmans[7],[8].
En 1948, la population est estimée à 360 habitants[4].
Le 6 avril 1948, la Haganah applique une nouvelle politique sur les plaines côtières, afin de nettoyer la zone de tous ses habitants arabes[9]. Le 10 avril, les habitants d’Arab al-Fuqara, en même temps que ceux d’Arab al-Nufay'at et Arab Zahrat al-Dumayri, reçoivent l’ordre de quitter la zone[10]. Ilan Pappé penche aussi pour une date entre le 2 et le 10 avril, dans le cadre d’opérations visant à désarabiser totalement les zones situées sur les routes Tel-Aviv-Haïfa, Haïfa-Jénine et Jaffa-Jérusalem, en application du plan Daleth[11].
Après la guerre de 1948, la zone est annexée par Israël et les terres du village réunies à Hadera[3]. Le village n’a pas laissé de traces, excepté des eucalyptus qui poussent sur son emplacement[1]. En 1998, le nombre des réfugiés descendant des habitants d’Arab al-Fuqara est estimé à 2208[4].