Dans le monde d'aujourd'hui, B-FAST est un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large spectre de la société. Tant sur le plan personnel que professionnel, B-FAST suscite une grande curiosité et provoque des débats et des réflexions continus. Depuis son origine jusqu'à son impact aujourd'hui, B-FAST a évolué et acquis de nouvelles dimensions qui invitent à une étude et une analyse plus approfondies. C'est pourquoi dans cet article nous proposons d'explorer les différentes facettes de B-FAST, en analysant son impact dans différents contextes, son influence sur la prise de décision et sa pertinence dans la sphère mondiale.
B-FAST (Belgian First Aid & Support Team) est un groupe d'intervention humanitaire rapide belge. Élaboré à la suite du séisme de 1999 à Izmit par le gouvernement Verhofstadt I, sa création a été officialisée par un Arrêté royal du (et l'arrêté ministériel du ). Il s'agit en fait d'une cellule de coordination de plusieurs services publics (corps de pompiers, protection civile, hôpitaux publics, Défense nationale, diplomatie...) destinée à faciliter l'envoi rapide de premiers secours à l'étranger en cas de catastrophe de grande ampleur. Les missions sont limitées dans le temps, répondent à une demande explicite (à la Belgique ou à l'aide internationale) et ne couvrent pas les pays en guerre.
La cellule, qui dépend du ministre des affaires étrangères, est intervenue de nombreuses fois depuis sa création. Ces interventions sont en général médiatisées afin d'obtenir le soutien de la population belge. Il s'agit d'une espèce de projection à l'étranger de la sécurité civile.
Pour des raisons pratiques d’ordre logistique et sur la base du principe de proportionnalité quant à la capacité de déploiement, le rayon d’action est limité : les lieux d’intervention ne devraient pas être distants de plus de 6 000 kilomètres de la Belgique. Il ne s’agit toutefois pas d’une règle absolue.