Bataille du Dogger Bank (1915)

Dans l'article d'aujourd'hui, nous voulons parler de Bataille du Dogger Bank (1915) et de son importance dans la société d'aujourd'hui. Bataille du Dogger Bank (1915) est un sujet qui a gagné en pertinence ces dernières années, générant un débat dans le monde entier. Son impact s’est reflété dans différents aspects de la vie quotidienne, de la politique à la culture populaire. Dans cet article, nous explorerons en profondeur Bataille du Dogger Bank (1915) et analyserons son influence dans différents domaines, ainsi que son évolution au fil du temps. De plus, nous aborderons les implications que Bataille du Dogger Bank (1915) a sur notre société et nos vies, en soulignant sa pertinence et la nécessité de le comprendre dans son intégralité. Ne manquez pas cette analyse qui vous donnera sans aucun doute de quoi parler !

La bataille du Dogger Bank est une bataille navale de la Première Guerre mondiale. Elle opposa le 24 janvier 1915 les navires de la Royal Navy britannique à la marine impériale allemande.

Déroulement

L'opinion publique britannique s'alarme de l'apparente facilité avec laquelle les navires allemands bombardent les ports de la côte est du Royaume-Uni. Le , une escadre de trois croiseurs de bataille allemands (le Derfflinger, le Moltke et le Seydlitz) et d'un croiseur cuirassé, le Blücher dirigée par l'amiral Franz von Hipper, accompagnée d'un destroyer, d'un croiseur léger et d'un dirigeable, part attaquer les ports et la flotte de pêche britanniques. Néanmoins, les Britanniques ont déjà dépêché des navires de guerre sous les ordres du vice admiral Sir David Beatty depuis Scapa Flow dans les Orcades, au nord de l'Écosse, d'où il est plus facile d'intercepter toute incursion allemande en mer du Nord. Grâce à l'interception des communications radio allemandes, les Britanniques sont informés du raid de Hipper.

Le , Beatty et Hipper se rencontrent au large du Dogger Bank, au milieu de la mer du Nord. Hipper, surpris par les Britanniques, ordonne le repli, mais il est vite rattrapé par les navires de guerre de Beatty, plus rapides et plus puissamment armés, qui ouvrent le feu vers 9 heures. À h 30, le Seydlitz reçoit un obus qui détruit sa tourelle arrière, le bâtiment n'est sauvé que par le noyage du compartiment. Le Blücher est lui aussi fortement malmené par les obus britanniques ; les navires de Beatty n'ont jusqu'à présent subi aucun dommage important, mais à 10 heures, le Lion est touché par une salve de trois obus qui l'obligent à réduire sa vitesse et à quitter la ligne. Hipper décide alors d'abandonner le Blücher à son sort, et de fuir avec ses trois navires restants. Cependant, avec quatre navires encore en course, Beatty pense tenir encore une victoire décisive : le HMS Indomitable est chargé d'achever le Blücher tandis que les trois autres doivent poursuivre Hipper.

Mais une erreur de transmission va assurer le salut des survivants allemands : vers onze heures, peu de temps avant de transférer son pavillon sur le Princess Royal, Beatty donne deux ordres successifs par drapeaux sur le Lion. Le premier est un changement de cap, « route au nord-est », à la suite de l'observation d'un périscope, qui lui fait craindre un piège sous-marin. Or ce signal n'est pas halé bas avant la transmission suivante qui ordonnait d'attaquer l'arrière garde ennemie. Les deux signaux lus ensemble furent interprétés comme l'ordre d'attaquer l'ennemi dans le nord-est, position où se trouvait le Blücher. Le contre-amiral Archibald Moore envoya donc le Princess Royal, le Tiger et le New Zealand aider l’Indomitable à la destruction du Blücher. Le temps que Beatty embarque sur le Princess Royal et modifie l'ordre, Hipper avait disparu à l'horizon.

Conséquences

Le croiseur de bataille Seydlitz

La bataille du Dogger Bank met provisoirement fin aux raids navals allemands au Royaume-Uni, mais elle met aussi en évidence certaines faiblesses des procédures navales britanniques. L'efficacité de l'artillerie des vaisseaux de Beatty se révèle très faible, seuls 73 obus sur 958 tirés ont atteint leur cible. De même, les ordres transmis entre les différents vaisseaux britanniques l'étaient avec lenteur et manque de clarté, et rien n'est fait pour y remédier. Les Britanniques ont tout de même contraint Hipper à la retraite après qu'il eut perdu un navire. Ils ne savent pas que le Seydlitz a également été endommagé ; un grave incendie dans l'une de ses tourelles a causé la mort de 159 marins. Les Allemands enquêtèrent sur les causes de l'incendie et établirent de nouvelles règles de sécurité qui seront décisives lors de la bataille du Jutland.

Notes et références

  1. Les heures indiquées dans l'article sont les heures anglaises ; pour obtenir les heures allemandes (et françaises), il faut rajouter une heure.

Bibliographie

  • Encyclopedia of 20th Century Warfare, éd. Michell Beazley, Londres, 1989
  • (en) Robert K. Massie, Castles of Steel : Britain, Germany and the winning of the Great War at sea, Londres, Vintage Random House, (1re éd. 2003), 865 p. (ISBN 978-0-09-952378-9)