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Bayt Nabala

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Bayt Nabala
Ancienne école de Bayt Nabala, actuellement utilisée par le Fonds national juif à Beit Nehemia.
Géographie
Pays
Sous-district
Superficie
15,05 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
100 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Carte de la région de Bayt Nabala au 1:250 000 (1945).
Démographie
Population
2 310 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
153,5 hab./km2 ()
Histoire
Événement clé
Carte

Bayt Nabala ou Beit Nabala est un village arabe palestinien du sous-district de Ramle. Situé dans le territoire attribué à l’État arabe dans le plan de partage de la Palestine en 1947, rejeté par les Arabes et jamais mis en œuvre[2],[3],[4], il a subi un nettoyage ethnique en 1948, comme des centaines d’autres villages palestiniens. En 1945, il avait 2310 habitants.

Géographie

Carte de la région de Bayt Nabala vers 1880.

Le village de Bayt Nabala était construit sur une colline rocailleuse, dominant vers le sud-ouest la plaine autour de Lydda. Situé à une altitude de 100 mètres, il relevait du sous-district de Ramle, se trouvant à 10 kilomètres au nord-est du chef-lieu. La route principale allant de Jaffa à Jérusalem en passant par Ramla et Lydda passait à l’ouest du village. Le village était également desservi par une gare située sur une ligne secondaire aujourd’hui abandonnée, qui était reliée à la ligne métrique de Tulkarem à la gare de Lydda (en)[5]. Le village était placé entre trois vallées, celle d’al-Shami au nord, celles de Kereikah et du Wadi Sarar au sud, dont les rivières connaissaient un écoulement l’hiver[6].

La superficie totale du village était de 15 051 dounams (15 kilomètres carrés)[7] dont 624 dounams (62 hectares) de terres publiques, le reste appartenant à des Arabes[5]. Sur ce total, 2892 dounams (289 hectares) étaient des terres incultes[5]. Les cultures de céréales occupaient 10 197 dounams (1020 hectares), les plantations d’agrumes et de bananiers 226 dounams, 1733 dounams étaient classés comme terres irrigables ou vergers[8],[9].

Deux khirbats se trouvaient au sud du village[5].

Histoire

Fouilles de tombes anciennes en 1951.

Le nom du village signifie la maison du tir à l’arc[10].

Bayt Nabala est identifié à l’antique Beth Nabala/Beth Nablata[11].

Empire ottoman

Bayt Nabala sur le registre fiscal ottoman (écrit بيت نباله), avec les 500 akçe d’impôts annuels.
Femme de Bayt Nabala.

La Palestine est conquise par les armées de l'Ottoman Sélim Ier en 1517, grâce à leur victoire sur les armées mameloukes à la bataille de Marj Dabiq, et annexée à l'Empire ottoman. En 1526, Bayt Nabala relevait de la nahié (sous-district) de Ramla et de la liwa (district) d’al-Quds (Jérusalem). Selon le defter (registre fiscal), le village payait 500 akçe par an[12]. Dans le defter de 1596, Bayt Nabala est mentionné comme relevant de la liwa de Gaza ; le même document recense 54 foyers musulmans, soit environ 300 habitants. Ils payaient un impôt à taux fixe de 33,3 % sur plusieurs de leurs récoltes, dont le blé, l’orge, les olives, les fruits, les chèvres, les ruches et un pressoir à double usage, pour l’huile d’olive et le vin, plus d’autres revenus occasionnels. Le total des impôts s’élevait à 8688 akçe[13].

Au XVIIe siècle, le village reçoit les réfugiés de Beit Qufa, qui durent abandonner leur village à cause des raids des nomades et des affrontements entre les Qays et les Yaman (en)[14].

Aux XVIIIe et XIXe siècles, Beit Nabala appartient à la nahié de Lydda (actuelle Modiin-Maccabim-Reout), au sud de l’actuelle El'ad, et qui allait du piémont à l’est jusqu’aux abords de Jaffa à l’ouest. Cette région était peuplée de milliers d’habitants dans une vingtaine de villages, cultivant des dizaines de milliers d’hectares[15]. Selon Roy Marom, « Bayt Nabālā était au centre des affrontements entre Qays et Yaman ». Les premiers habitants de Bayt Nabala étaient le clan Qaysi "al-Sharāqa". Selon les traditions locales, Salām, un Yamani, arriva dans la région et s’installa dans les grottes près de Bayt Nabālā. « Quand un conflit éclata entre Bayt Nabālā et al-Ḥadītha, Salām profita de la situation critique des habitants de Bayt Nabālā pour les dominer, et ses trois fils – Zayd, Nakhla et Ṣāfī – s’installèrent au village. Les relations entre les clans étaient tendues, et elles tournaient souvent à l’affrontement violent. Un des chefs des Qaysī, ‘Ābid, du vieux clan des al-Sharāqa, menait ses forces et ses alliés de Jayyous et de Dayr Abū Mash‘al contre les soutiens des Yaman, à Qibyā et Dayr Ṭarīf (en). Avec l’aide des familles Yamanī, puissantes et influentes – les al-Khawāja de Ni‘līn la famille des Abou Gosh – Ṣāfī réussit à persuader les autorités d’arrêter ‘Ābid et de l’éliminer. Ṣāfī réussit alors à faire passer Dayr Ṭarīf, al-Ṭīra, Qūla, Fajja (en) et Mulabbis (en) sous son contrôle[16] ».

En 1870, Victor Guérin visite Bayt Nabala et estime sa population à environ 900 habitants. Il identifie Bayt Nabala avec l’antique Neballat, mentionné dans le livre de Néhémie. Il note les citernes creusées dans la roche et les oliveraies autour du village[17]. Socin, dans une liste de villages ottomane de la même année ou environ, trouve que 108 maisons sont recensées à Bayt Nabala et une population masculine de 427 hommes, les femmes n’étant pas recensées dans ce document[18]. Hartmann lit 118 maisons à Bet Nebala[19].

En 1882, l’enquête du Palestine Exploration Fund décrit Bayt Nabala comme un village de taille moyenne, situé en bordure de plaine[20].

À partir de la fin du XIXe siècle, les habitants de Beit Nabala cultivent les terres du village abandonné de Jindas[16].

Période du mandat britannique

Vestiges de la gare de Bayt Nabala.
L’aéroport de Lydda dans les années1930.
Le YMCA de la base militaire britannique.

De 1915 à 1918, les combats de la campagne du Sinaï et de la Palestine permettent au Royaume-Uni de faire la conquête de la Palestine. La région de Bayt Nabala est conquise en novembre 1917 et la Palestine est administrée comme territoire conquis jusqu'en 1923 puis sous l'autorité d'un mandat de la Société des Nations.

Le vieux puits du village était creusé à 100 mètres de profondeur[6]. Une école primaire est créée en 1921 ; elle avait 230 élèves en 1946–47[21]. Elle était dotée d’une bibliothèque et huit instituteurs y enseignaient. Quelques filles se mêlaient aux garçons[6]. À cette époque, le village avait une forme rectangulaire, avec deux rues principales se croisant au centre et des rues secondaires parallèles. La mosquée, l’école et les boutiques étaient regroupées à cette intersection centrale. Les maisons étaient construites en pierre. Les habitants tiraient leurs revenus de l’agriculture, principalement du blé, des olives, du raisin et des agrumes. Des puits artésiens permettaient d’irriguer les plantations d’agrumes[5]. L’économie était largement non-monétaire, des paiements se faisaient en nature entre habitants du village. Une clinique se trouvait à proximité, à Lydda et un barbier assurait les soins de base[6]. Le moukhtar du village, Hadj Mahmoud Hussein, possédait une radio, grâce à laquelle le village fut au courant des évènements des débuts de la première guerre israélo-arabe via la radio britannique Near East Broadcasting Station (en)[6]. Les vergers étaient plantés de figuiers, amandiers et figuiers de Barbarie[6].

Au recensement de la Palestine mandataire de 1922 conduit par les autorités britanniques, Bait Nabala a une population de 1324 inhabitants, dont 1321 musulmans et 3 chrétiens[22]. Au recensement de 1931, Bayt Nabala est recensé avec Kafr Jinnis ; ensemble, les deux villages ont 1758 habitants, tous musulmans, dans 471 maisons[23],[5].

L’Empire britannique installe un camp militaire au pied du village[5] où quelques habitants travaillent[6]. Ce camp servait de base logistique, avec entrepôts et usines de fabrication d’équipements militaires (jerrycans pour l’eau et le carburant). Ils construisent également une voie ferroviaire secondaire reliant cette usine au réseau des chemins de fer de Palestine. Cette base est réutilisée par l’armée israélienne après 1948. L’usine a été abandonnée et les voies ferrées ont été démantelées.

Le camp britannique était doté d’une piscine et d’un YMCA, réservés aux Britanniques.

En 1934, l’aéroport de Lydda est construit à proximité du village ; doté de quatres pistes, il offre un spectacle aux enfants de Bayt Nabala qui l’observent du haut de leur village[6].

Quelques hommes du village participent à la grande révolte arabe en 1936-1939 sous le commandement d’Hassan Salameh, sabotant lignes électriques et voies ferrées[6].

Dans les statistiques de Village de 1945, le village a une population de 2310 musulmans[24],[7].

Guerre de 1948

Carte de Bayt Nabala au 1:20 000 (1942).
Villages touchés par le nettoyage ethnique dans le sous-district de Ramle.
Le cimetière de Bayt Nabala en juillet 2019.

Les nouvelles des horreurs de la guerre menée par les sionistes pour vider la Palestine de ses habitants arabes parviennent à Bayt Nabala. Ils apprennent ainsi l’attaque sur Al-'Abbasiyya village voisin de Bayt Nabala, le 13 décembre 1947, qui fait plusieurs morts arabes[6]. Un habitant du village qui travaillait à la base militaire britannique est tué peu après : des combattants palestiniens conduisent une opération en réponse[6]. Le village décide de se joindre à la résistance : une collecte rassemble 100 livres palestiniennes (les femmes vendent leurs bijoux pour contribuer), et des fusils sont achetés à Gaza et en Égypte. Quelques hommes avaient aussi conservé des fusils britanniques de la Seconde Guerre mondiale[6]. Le 9 avril, c’est le massacre de Deir Yassin, le 13 mai, celui d’Abou Shousha, très proche de Bayt Nabala, et bien d’autres. Les réfugiés expulsés de leurs villages et fuyant vers l’est racontent les atrocités commises par les Israéliens[6].

Benny Morris écrit que les habitants de Bayt Nabala abandonnent le village en suivant les ordres des autorités arabes le 13 mai 1948. Selon Walid Khalidi, cela ne peut être confirmé[8]. Selon Al Jazeera, les responsables de l’armée arabe souhaitaient faire du village une base de combats, et une partie des habitants est partie à ce moment-là, d’autres sont restés[6].

Le village de Bayt Nabala fait partie des cibles données à l’armée israélienne lors de l’opération Dani (qui s’achève le 18 juillet)[5]. Celle-ci nettoie la zone autour de Bayt Nabala : les villages de Qoula, al-Tira, Dayr Tarif, Khirbat al-Duhayriyya, Jimzu et Daniyal sont vidés de leur population le 10 juillet, sans compter Lydda et Ramle ; al-Haditha et Jindus le 12 juillet, Dayr Abu Salama le 13 juillet[6].

Le 11 juillet, des commandos israéliens prennent le village d’assaut pour contrer une offensive arabe sur Wilhelma, occupée par les forces israéliennes. Le 12 juillet, les forces arabes reprennent Bayt Nabala et y installent des positions d’artillerie pour défendre Lydda. Des blindés participaient à l’opération. Le lendemain 13 juillet, les Israéliens, avec chars et voitures blindées, reprennent Bayt Nabala. Le 14 juillet, le village est situé dans un no man's land[5]. Un bombardement aérien a lieu entre Dayr Tarif et Bayt Nabala en juillet, avant l’expulsion du village[6].

Lors de l’expulsion de Lydda, les soldats israéliens forcent une partie des habitants à aller à Bayt Nabala[5]. Après la chute de Lydda et Ramle, l’armée de libération arabe place une compagnie à Bayt Nabala[5]. Sans que la date précise soit connue, il est probable que Bayt Nabala tombe entre ce jour et la fin de l’opération Dani, le 18 juillet[5]. À cette date, le nettoyage ethnique de la Palestine s’est déjà traduit par l’expulsion de plus de 300 villages arabes[6].

Les habitants, quelque soit la date de leur départ, partent en marchant vers les villages voisins, parfois en ne portant que les vêtements qu’ils avaient sur eux en partant. Certains font étape dans une oliveraie du village : d’autres marchent jusqu’à Budros (à 4,5 kilomètres), Deir Ammar (15 kilomètres), Shuqba. Certains reviennent chercher leurs titres de propriété ou leur argent : il y a eu des tués parmi ceux-là. Parfois leur errance se poursuit pour vivre dans une bergerie pendant des années. Pendant la Nakba, des familles et des voisins sont séparés, certains n’ayant plus jamais de nouvelles les uns des autres[6].

Le village est détruit par l’armée israélienne le 13 septembre 1948[25], après une demande formelle de David Ben Gourion au comité ministériel des propriétés abandonnées[5]. Les réfugiés de Bayt Nabala furent dispersés vers les camps de réfugiés de Deir 'Ammar, Ramallah, Bayt Tillow, Rantis et Jalazone. Parmi les clans qui vivaient à Bayt Nabala se trouvent les AlHeet, les Nakhleh, les Safi, les Al-Sharaqa, les al-Khatib, les Saleh et les Zaid.

Les colonies de Kfar Truman[8] et de Beit Nehemia[8] (ou Beit Nechemya) sont installées sur les terres de Bayt Nabala, respectivement en 1949 et 1950[5]. L’aéroport international de Tel Aviv-David Ben Gourion, extension de l’ancien aéroport de Lydda, occupe 116 dounams (11 hectares) des terres de Bayt Nabala. Une autre partie des terres du village ont servi à la plantation de la forêt de Shoham par le Fonds national juif, qui a planté des amandiers et des oliviers à l’emplacement des vergers et des oliveraiese du village[6].

Voici comment Walid Khalidi décrit ce qui subsiste du village en 1992 : « Le site est envahi d’herbes, d’épineux, de cyprès et de figuiers. Il se situe à l’est de la colonie de Beyt Nechemya, vers l’est de la route vers l’aéroport de Lod (Lydda). Sur les lisières, on trouve les restes de carrières et de maisons écroulées. Des pans de murs sont encore debout. Les terres autour du village sont cultivées par les villages israéliens[8]. »

Culture

Selon la Palestinian Heritage Foundation, les robes de Beit Nabala (tout comme celles de Dayr Tarif) « étaient habituellement confectionnées dans des tissus de coton, de velours ou de soie kermezot. Des ajouts de taffetas brodés dans le style de Bethléem au point couchant avec des fils d’or et d’argent sur les empiècements, le panneau de poitrine, les manches et la jupe. Dans les années 1930, le velours noir devint populaire, et les robes furent brodées directement sur le tissu avec du fil marron ou orange brodé en fil couché, technique qui devint célèbre ensuite[26]. »

Lors des danses de mariage, les habitants de Bayt Nabala avaient une façon particulière de danser le sahjeh, la danse des mariages : elle était appellée le sahjeh nabaliyeh, pour lequel ils étaient connus dans la région. Ils pratiquaient aussi les courses de chevaux à ces occasions[6].

Personnalités liées

  • Gene Zaid (Najib Zaid), chimiste américano-palestinien, fondateur de Genzada Pharmaceuticals et de Hyatt Life Sciences[6]
  • Musa Saleh, fondateur et président de la Al Hannouneh Society for Popular Culture, à Amman, qui préserve la culture palestinienne[6]
  • Ziad Khaddash (en), écrivain, descendant de réfugiés de Bayt Nabala, a reçu le prix palestinien de littérature en 2015[6]

Voir aussi

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Bibliographie complémentaire

Articles connexes

Liens externes

Notes

  1. Morris, 2004, p. xix, village #222. Also gives the cause for depopulation.
  2. Eugene Rogan, The Arabs: A History, Penguin, , 3rd éd., 321 p. (ISBN 978-0-7181-9683-7)
  3. Benny Morris, 1948: A History of the First Arab-Israeli War, Yale University Press, , 73 p. (ISBN 978-0-300-12696-9)
  4. Itzhak Galnoor, The Partition of Palestine: Decision Crossroads in the Zionist Movement, State University of New York Press, , 289 p. (ISBN 978-0-7914-2193-2)
  5. a b c d e f g h i j k l m et n « Bayt Nabala — بَيْت نَبالا », Interactive Encyclopedia of the Palestine Question, consulté le 11 novembre 2025.
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v et w Amandas Ong, « ‘My village’: Destroyed in the Nakba, rebuilt memory by memory », Al Jazeera, 15 mai 2023, consulté le 11 novembre 2025.
  7. a et b Government of Palestine, Department of Statistics. Village Statistics, April, 1945. cité par Hadawi, 1970, p. 66.
  8. a b c d et e Khalidi, 1992, p. 366.
  9. Government of Palestine, Department of Statistics. Village Statistics, April, 1945. Cité par Hadawi, 1970, p. 114.
  10. Palmer, 1881, p. 226.
  11. Michael Avi-Yonah, « Gazetteer of Roman Palestine », Qedem, vol. 5,‎ , p. 40 (ISSN 0333-5844, JSTOR 43587090, lire en ligne)
  12. Muhammad Adnan al-Bakhit, The Detailed Defter of The Liwāʾ of Noble Jerusalem, al-Furqan Islamic Heritage Foundation, , 189 p. (ISBN 978-1-78814-642-5)
  13. Hütteroth, Abdulfattah, 1977, p. 153, cité par Khalidi, 1992, p. 365.
  14. Roy Marom, « Jindās: A History of Lydda's Rural Hinterland in the 15th to the 20th Centuries CE », Lod, Lydda, Diospolis, vol. 1,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  15. Roy Marom, « Lydda Sub-District: Lydda and its countryside during the Ottoman period », Diospolis - City of God: Journal of the History, Archaeology and Heritage of Lod, vol. 8,‎ , p. 103–136 (lire en ligne)
  16. a et b Roy Marom, « Jindās: A History of Lydda's Rural Hinterland in the 15th to the 20th Centuries CE », Lod, Lydda, Diospolis, vol. 1,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  17. Guérin, 1875, p. 67 ff, 70.
  18. Socin, 1879, p. 147.
  19. Hartmann, 1883, p. 138.
  20. Conder, Kitchener, 1882, SWP II, p. 296, cité par Khalidi, 1992, p. 365.
  21. Khalidi, 1992, p. 365.
  22. Barron, 1923, Table VII, Sub-district of Ramleh, p. 22.
  23. Mills, 1932, p. 18.
  24. Department of Statistics, 1945, p. 29.
  25. Morris, 2004, p. 354.
  26. « Lydda-Ramleh Region, Palestinian Heritage Foundation » [archive du ] (consulté le )

Bibliographie