Dans le monde d'aujourd'hui, Charles Ailleret est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Tant sur le plan professionnel que personnel, Charles Ailleret a généré des débats et des discussions sur son impact et son influence sur la société. Depuis son origine jusqu'à son évolution actuelle, Charles Ailleret a fait l'objet d'études et de recherches qui ont tenté d'éclairer ses implications et ses conséquences. Dans cet article, nous explorerons quelques aspects fondamentaux de Charles Ailleret et analyserons son rôle dans différents contextes. De son lien avec la technologie, en passant par sa relation avec la culture et la politique, jusqu'à son importance dans la vie quotidienne, Charles Ailleret est un sujet qui continue aujourd'hui de susciter intérêt et réflexion.
Chef d'état-major des armées | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 60 ans) La Réunion |
Sépulture | |
Nationalité | |
Allégeance | |
Formation | |
Activités | |
Fratrie |
Arme | |
---|---|
Conflit | |
Grade | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 14 YD 310) |
Charles Ailleret, né le à Gassicourt (Seine-et-Oise) et mort dans un accident d'avion à La Réunion le , est un général de l'Armée française, ancien résistant puis déporté pendant la Seconde Guerre mondiale, chef d’État-Major des armées de 1962 à 1968 et par ailleurs connu pour s'être opposé au putsch des généraux en Algérie en avril 1961 alors qu'il commandait la zone du Nord-Est constantinois.
Il entre à l’École polytechnique en 1926 et sort dans l’artillerie en 1928. En 1942, il rejoint l’O.R.A. (Organisation de résistance de l'Armée) dont il devient le commandant pour la zone Nord. En juin 1944, il est arrêté, torturé, et déporté le 15 août 1944 depuis la gare de Pantin vers le camp de Buchenwald (Dora-Mittelbau), d’où il revient en 1945.
Promu colonel en 1947, il commande la 43e demi-brigade de parachutistes. En 1951, il prend le commandement des armes spéciales de l’Armée de terre. Il fait partie, comme adjoint du général Buchalet puis responsable des applications militaires au CEA, du cercle fermé qui mènera la recherche pour concevoir une arme nucléaire : il est, en 1958, commandant interarmées des armes spéciales et dirige les opérations conduisant, le , à l’explosion de la première bombe A française à Reggane, au Sahara.
En , commandant la zone Nord-Est Constantinois, il s’oppose au putsch des généraux d’Alger. En , il prend les fonctions de commandant supérieur interarmées en Algérie.
En 1962, il est promu général d’armée. C'est lui qui publie l’ordre du jour no 11 du annonçant le cessez-le-feu en Algérie,. Il s'oppose à l'OAS, en , lors de la bataille de Bab El Oued et la fusillade de la rue d'Isly, puis il participe, avec Christian Fouchet, haut-commissaire en Algérie, à l'autorité de transition au moment de l'indépendance.
Il est nommé chef d’État-Major des armées, le .
Il organise le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN en 1966 et met en place la stratégie établie par le général de Gaulle d’une défense nucléaire française « tous azimuts »,,.
Le , après une tournée d'inspection dans l'océan Indien, il trouve la mort, avec sa femme et sa fille ainsi que douze autres personnes, dans un accident d'avion. En l'absence de visibilité, le DC-6 du GLAM — qui devait le ramener en France via Djibouti — prend une mauvaise direction peu après son décollage de Saint-Denis de La Réunion et s'écrase contre une colline,,.
Ses obsèques se déroulent le aux Invalides en présence du général de Gaulle et sont retransmises à la télévision. Charles Ailleret et sa famille sont enterrés à Ver-sur-Mer, en Normandie.
Il est le frère de Pierre Ailleret, un des chercheurs à l'origine du programme électronucléaire civil français.
Charles Ailleret est récipiendaire de multiples décorations françaises et étrangères, dont notamment :