La question de Charles Aubert de La Chesnaye est largement débattue aujourd’hui car elle touche un grand nombre de personnes à travers le monde. Depuis sa découverte, Charles Aubert de La Chesnaye suscite un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, ainsi que de la société en général. Au fil des années, de nombreuses études et recherches ont été menées pour tenter de comprendre pleinement les implications et les conséquences de Charles Aubert de La Chesnaye en termes de santé, de société et d'environnement. Dans cet article, différents aspects liés à Charles Aubert de La Chesnaye seront examinés, donnant un aperçu de son importance et de son impact aujourd'hui.
Naissance |
à Amiens en Picardie (France) |
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Décès | (à 70 ans) |
Nationalité | Royaume de France |
Pays de résidence | Nouvelle-France |
Profession | |
Activité principale |
Commerce de fourrures et autres, agriculture, pêche, finance |
Ascendants |
Jacques Aubert (Son père) Marie Goupy (Sa mère) |
Conjoint |
Catherine (Gertrude) Couillard |
Charles Aubert de La Chesnaye ( - ) était le plus riche homme d'affaires de la Nouvelle-France. Son rôle dans l'essor économique de la colonie est important (commerce de fourrures et autres, finance, agriculture, pêche). Il a possédé de nombreuses seigneuries et laissé son nom à plusieurs lieux au Québec et à Québec. Membre du Conseil souverain, il était "le principal homme d'affaires et le plus grand propriétaire foncier de la colonie".
Sa maison à Québec constitue actuellement l'un des principaux vestiges archéologiques de la ville de Québec.
Né le à Amiens en Picardie (France), fils de Jacques Aubert, conseiller du roi, intendant ou contrôleur général des fortifications d'Amiens, et de Marie Goupy, il arrive en Nouvelle-France en 1655 pour représenter un groupe de marchands de Rouen.
Marchand à Québec, il est négociant de fourrures à Tadoussac de 1663 à 1666. Deux ans après la création de la Compagnie des Indes Occidentales en 1666, il est nommé commis général jusqu'en 1669, date à partir de laquelle il quitte la compagnie pour une exploitation forestière au (Lac Saint-Jean), puis une briqueterie et un long séjour à La Rochelle, qui lui permet d'établir des relations commerciales avec plusieurs pays européens et de devenir propriétaire de plusieurs navires.
En 1672, l'intendant Jean Talon lui concède, conjointement avec deux autres associés, la seigneurie de Percé qui doit servir de port d'attache aux bateaux de pêche. Puis il reçoit la seigneurie de Rivière-du-Loup le 23 décembre 1673.
À son retour au Canada il obtiendra, peu après la dissolution de la compagnie des Indes Occidentales, à partir de 1675 et jusqu'en 1681, les droits de la Compagnie de la Ferme d'occident de son ami Jean Oudiette, détenant ainsi le monopole des fourrures de castor, qui constituent la première richesse à l'exportation du Canada.
La Chesnaye achète aussi la moitié des fiefs de Saint-François et de Saint-Jean (1677), les seigneuries de Le Parc, à l'est de Rivière-du-Loup (1675), et l'île aux Lièvres (1677).
En définitive, Charles Aubert de La Chesnaye est devenu le "principal homme d'affaires de la Nouvelle-France au XVIIe siècle".
Charles Aubert de La Chesnaye va massivement investir dans la terre et certainement devenir alors l'un des principaux propriétaires terriens du Canada. Ses principaux fiefs seront Repentigny, Rivière-du-Loup, Kamouraska, et les seigneuries des environs de Québec.
Le sieur de La Chesnaye achète de nombreux fiefs :
Les honneurs couronnent son activité économique, certes pas désintéressée même si elle sert aussi les intérêts de la colonie :
Charles Aubert de la Chesnay meurt le et est enterré le lendemain au cimetière des pauvres de l'Hôtel-Dieu de Québec où deux de ses filles sont religieuses chez les Sœurs Hospitalières.
Charles Aubert de La Chesnaye s'est marié trois fois. Ses trois mariages prouvent son intégration dans la petite élite dirigeante de la Nouvelle-France.
Des 18 enfants nés de ses trois mariages, 11 atteindront l'âge adulte. Parmi sa nombreuse descendance, on compte :
Ne pas confondre avec François-Alexandre de La Chenaye-Aubert ou Aubert de la Chesnaye-Desbois, érudit français, apparemment sans aucun lien.