Dans cet article, nous explorerons l'impact de Commune de Paris (Révolution française) sur divers aspects de la société. De son influence au niveau personnel à son impact sur l'économie et la politique, Commune de Paris (Révolution française) a fait l'objet de débats et d'analyses dans différents scénarios au fil du temps. À travers un voyage à travers différentes perspectives, nous chercherons à comprendre le rôle que joue Commune de Paris (Révolution française) dans la vie quotidienne et dans l'avenir de l'humanité. Nous examinerons également les défis et opportunités possibles liés à Commune de Paris (Révolution française), dans le but de mettre en lumière sa pertinence et ses conséquences aujourd'hui.
La Commune de Paris décernant une épée et une couronne civique, le 15 janvier 1790.Estampe de Pierre-Gabriel Berthault et Jean Duplessis-Bertaux, Tableaux historiques de la Révolution française, Paris, BnF, département des estampes, 1802.
La Commune de Paris (1789-1795) est le gouvernement révolutionnaire de Paris établi après la prise de la Bastille le . Devenue insurrectionnelle à partir du 10 août 1792, la Commune défend alors les idées des sans-culottes parisiens et constitue un des organes principaux du pouvoir révolutionnaire.
La Commune légale
Le , douze délégués mandatés par les électeurs des trois ordres de la ville obtiennent de la municipalité en place une salle de réunion. Une motion de Nicolas de Bonneville proposant de créer une garde bourgeoise et de se constituer en Commune reçoit de premiers appuis, dont celui de Jean-Baptiste Dumangin. Dans son procès-verbal du 11 juillet, l'assemblée prend pour la première fois officiellement le titre d'« Assemblée générale des électeurs de la Commune de Paris »,,.
Le 17 juillet, vingt-cinq électeurs reçoivent Louis XVI à la nouvelle barrière de la Conférence. Ils accompagnent le roi du Point-du-Jour à l'hôtel de ville de Paris, où il est accueilli par le maire.
Le 20 juillet, chaque district de Paris élit deux représentants, formant une assemblée municipale de 120 élus. Cette assemblée est alors à l'image des députés du tiers état, majoritairement formée de bourgeois aisés, de juristes, de marchands et de négociants, de médecins, avec aussi quelques artisans et nobles. Du au , se constitue une Assemblée générale des représentants de la Commune provisoire et le , une Assemblée générale des représentants de la Commune définitive.
Par la loi du , le gouvernement révolutionnaire devient un organisme régulier, le Comité général de la Commune de Paris, dont les membres sont élus par les citoyens actifs dans les 48sections révolutionnaires de la ville. Ce comité a à sa tête un corps municipal dont le maire et seize administrateurs assurent la direction, tandis qu'un procureur-syndic et ses substituts ont en charge les intérêts des administrés.
Dans la nuit du au 10 août 1792, sous la menace du danger extérieur (le manifeste de Brunswick vient d’être publié) et la crainte d'une trahison de Louis XVI, 28 des 48 sections, les plus révolutionnaires, désignent avec la participation des citoyens passifs 82 commissaires à pouvoirs illimités ; ils forment une Commune insurrectionnelle qui se substitue à la Commune légale et organise l'assaut contre les Tuileries. Mandat, le commandant de la garde nationale de Paris, est assassiné et remplacé par Santerre.
La Commune insurrectionnelle élit comme premier président Huguenin. Par la suite, elle sera dirigée par Jérôme Pétion, Pierre Louis Manuel en tant que procureur-syndic, et son substitut Danton.
Le 10 août et les jours suivants, les sections qui n’avaient pas élu de commissaires rejoignent les 28 premières. Le 11, celle de la place Vendôme, qui se rebaptise section des Piques, élit Robespierre comme représentant. Après l'exclusion des Girondins (à l'exception de Pétion), la Commune comprend 288 membres. 52 commissaires désignés avec la participation des citoyens forment son Conseil général. Le 21 août, celui-ci obtient que le département de Paris soit dissous : ainsi, la Commune prend sa place, cumulant les pouvoirs communal et départemental.
Elle fait pression sur l’Assemblée législative finissante pour accélérer les procès des coupables du massacre du 10 août. Elle impose le transfert de la famille royale au Temple, effectué le 13 août, et finit par obtenir le 17 août la création d’un tribunal extraordinaire élu par les sections. L’Assemblée décide de frapper en décrétant le renouvellement du Conseil général de la Commune ; mais celui-ci refuse, et fait annuler le décret. L’Assemblée se contente de faire élire six représentants par chaque section pour compléter le Conseil. La Commune prépare les élections à la Convention en rayant des listes électorales parisiennes les noms des électeurs royalistes.
Le 2 septembre, elle décrète de faire tirer le canon d’alarme, sonner le tocsin et battre la générale : c’est le début des massacres de Septembre. Elle envoie des représentants inspecter les prisons, tenter de modérer les massacres, mais globalement son action est peu décisive. Le 14 février 1793, Pache est nommé maire, Chaumette procureur-syndic et Hébert substitut.
La Commune insurrectionnelle de Paris, organisée en 48 sections qui chacune possède une force armée, appuyée par les sans-culottes, après avoir entraîné la chute de la royauté lors de la journée du 10 août, pèse sur le cours de la Révolution, pressant la Convention d'adopter ses motions et prônant le droit à l'insurrection, l'intervention directe du peuple et la prépondérance de Paris.
La Commune insurrectionnelle de Paris perd son influence après l'élimination des Hébertistes (4germinalan II ()), dans le cadre d'une reprise en main du pouvoir par le comité de Salut public et la Convention.
Le 9 thermidor, la Commune tente de s'opposer au renversement de Robespierre, mais ne réussit plus à mobiliser les sections en masse comme auparavant, le peuple se sentant abandonné par ses représentants. Il lui manque également un chef militaire pour contrer efficacement la Convention qui déclare ses membres hors la loi. Le maire Fleuriot-Lescot et 82 membres du Conseil général sont guillotinés. Le dernier maire de la Commune insurrectionnelle est Jean-Baptiste Fleuriot-Lescot, qui garde sa fonction jusqu'au 9thermidoran II ().
La Commune sous la réaction thermidorienne
Sous la Convention thermidorienne, la Commune de Paris fut remplacée par deux commissaires. Les sections sont regroupées par quatre, avec un seul comité révolutionnaire à leur tête (origine des douze arrondissements de Paris qui durent jusqu’en 1860). La Constitution de l'an III (1795) instaura en la commune de Paris douze municipalités (arrondissements), coordonnées par un bureau central, afin d'empêcher une nouvelle prise de pouvoir populaire et de stabiliser la République.
Procès-verbal des séances et délibérations de l'Assemblée générale des électeurs de Paris (rédigé par Bailly et Duveyrier), Paris, Baudouin imprimeur, (lire en ligne).
Procès-verbaux de la commune de Paris, 10 août 1792-1er juin 1793, extraits en partie inédits publiés d'après un manuscrit des archives nationales par Maurice Tourneux, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, 1894, [lire en ligne].
Actes de la Commune de Paris pendant la Révolution, publiés et annotés par Sigismond Lacroix, Paris, L. Cerf, Collection de documents relatifs à l'histoire de Paris pendant la Révolution française publiée sous le patronage du Conseil municipal, 1894-1909 ;
1re série (du 25 juillet 1789 au 8 octobre 1790) :
Tome I. Première Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville. 25 juillet - 18 septembre 1789, 1894, [lire en ligne] ;
Tome II. Deuxième Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville (suite). 19 septembre - 19 novembre 1789, 1895, [lire en ligne] ;
Tome III. Deuxième Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville (suite). 20 novembre 1789 - 4 février 1790, 1895, [lire en ligne] ;
Tome IV. Deuxième Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville (suite). 5 février - 14 avril 1790, 1896, [lire en ligne] ;
Tome V. Deuxième Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville (suite). 15 avril - 8 juin 1790, 1897, [lire en ligne] ;
Tome VI. Deuxième Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville (suite). 9 juin - 20 août 1790, 1897, [lire en ligne] ;
Tome VII. Deuxième Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville (suite). 21 août - 8 octobre 1790, 1898, [lire en ligne] ;
Index alphabétique et analytique, 1899, [lire en ligne].
2e série (du 9 octobre 1790 au 10 août 1792) :
2e série. Tome I. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal. 9 octobre - 31 décembre 1790, 1900, [lire en ligne] ;
2e série. Tome II. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal (suite). 1er janvier - 28 février 1791, 1902, [lire en ligne] ;
2e série. Tome III. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal (suite). 1er mars - 25 avril 1791, 1903, [lire en ligne] ;
2e série. Tome IV. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal (suite). 26 avril - 20 juin 1791, 1905, [lire en ligne] ;
2e série. Tome V. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal (suite). 21 juin - 31 juillet 1791, 1907, [lire en ligne] ;
2e série. Tome V. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal (suite). 21 juin - 31 juillet 1791, 1907, [lire en ligne] ;
2e série. Tome VI. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal (suite). 1er août - 5 octobre 1791, 1908, [lire en ligne] ;
2e série. Tome VII. Conseil général de la Commune - Corps municipal - Bureau municipal (suite). 6 octobre - 10 novembre 1791, 1909, [lire en ligne].
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