Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons le monde fascinant de Darwinisme, un sujet qui a retenu l'attention des experts et des amateurs. De ses origines à son impact sur la société moderne, Darwinisme a joué un rôle crucial dans divers aspects de nos vies. Tout au long de cet article, nous examinerons en détail les différents aspects de Darwinisme, de sa pertinence historique à ses implications futures. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage passionnant à travers l'histoire, la culture et l'importance de Darwinisme dans le monde d'aujourd'hui.
Le darwinisme désigne, en son sens strict, la théorie formulée en 1859 (dans L'Origine des espèces) par le naturaliste anglais Charles Darwin, qui explique « l'évolution biologique des espèces par la sélection naturelle et la concurrence vitale ».
Il est aussi relativement courant d'entendre parler d'évolution darwinienne, pour parler de l'évolution autonome d'un pool quelconque (population et distribution de caractères) sur plusieurs générations.
Au début du XIXe siècle, l'existence d'espèces éteintes ne fait plus de doute dans la communauté scientifique, grâce notamment aux travaux de Georges Cuvier sur les mammouths et sur les mastodontes. C'est ainsi qu'en 1808 Jean-Baptiste Lamarck propose une théorie explicative de ce phénomène en mettant en jeu l'évolution des espèces, qu'il fonde en particulier sur l'affirmation des principes de la transmission des caractères acquis – déjà soutenue par Aristote – ainsi que de l'adaptation au milieu. Darwin précise cette théorie en expliquant plus profondément ce dernier point par la sélection naturelle.
Le terme darwinisme provient de l'anglais darwinism introduit dès 1864 par le biologiste Thomas Henry Huxley, et non par Alfred Russel Wallace, codécouvreur du « darwinisme ». Toutefois, la première attestation du terme « darwinisme » date de 1856, mais en référence aux théories évolutionnistes du grand-père de Charles Darwin, Erasmus Darwin, lui-même scientifique et poète anglais.
À l'origine, le terme darwinisme n'avait pas le même sens que celui qu'on lui donne actuellement. En effet, le terme de darwinism était bien souvent employé dans un sens différent d'un auteur à l'autre : il était bien souvent utilisé pour désigner le « darwinisme social » introduit par Herbert Spencer. Ainsi encore Alfred Russel Wallace parle de « pure-darwinism » pour évoquer sa vision de la sélection naturelle (parfois aussi dénommée « wallacéisme »), plutôt que simplement de darwinism,. Toutefois, les idées de Darwin sont vite acceptées un peu partout en Europe, à l'exception notable de la France, où elles se heurtent à de nombreux géologues et paléontologues français soutenant déjà les théories anti transformistes (Cuvier), anti uniformitarisme ou anti gradualisme face aux partisans de la théorie évolutionniste de Lamarck. Pour Spencer, la concurrence est justifiée par le darwinisme comme caractéristique primordiale des rapports sociaux, dont il déduit un ordre inégalitaire et libéral. Inversement, le « prince anarchiste » Pierre Kropotkine, relativise l’importance de la concurrence dans le processus évolutif et privilégie l’entraide et l’altruisme, autres facteurs de l’évolution, comme rapports fondamentaux des relations sociales.
Aux États-Unis, l'enseignement de la théorie de l'évolution est interdit ou remis en cause à partir des années 1920 en Floride, en Oklahoma et au Tennessee, aboutissant dans cet état au Butler Act en 1925. Des campagnes visant à obtenir son interdiction sont également menées un peu partout dans le pays. Cette interdiction conduit en 1925 au procès du singe, l'un des procès les plus célèbres de l'époque.
Si les théories de Darwin sont enseignées dans la plupart des pays, elles ne sont pas abordées dans quelques pays, essentiellement pour des raisons religieuses, le darwinisme s'opposant au créationnisme enseigné notamment par les religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam).
Ainsi, aux États-Unis, selon une étude de 2011 publiée par la revue Science et menée auprès d'un échantillon représentatif de 926 professeurs de biologie enseignant à l'école publique, une majorité d'entre eux soit ne traite pas du sujet, soit place la théorie darwinienne sur le même plan que le créationnisme.
En Turquie, à partir de 2019, la théorie de l'évolution est bannie des programmes scolaires du secondaire (collège et lycée) pour n'être abordée que dans l'enseignement supérieur. En 2011 déjà, le pays avait bloqué des sites sur Darwin et la théorie de l’évolution.