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Titre québécois | L'Exode : Dieux et Rois |
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Réalisation | Ridley Scott |
Scénario |
Bill Collage Adam Cooper Steven Zaillian |
Musique | Alberto Iglesias |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Scott Free Productions |
Pays de production |
États-Unis Royaume-Uni |
Genre | péplum |
Durée | 150 minutes |
Sortie | 2014 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Exodus: Gods and Kings, ou L'Exode : Dieux et Rois au Québec, est un péplum américano-britannique réalisé par Ridley Scott et sorti en 2014.
Le réalisateur Ridley Scott a dédié le film à son frère, Tony Scott, décédé en 2012.
Dans l’Égypte antique, deux princes, Ramsès et Moïse, sont élevés comme des frères. Tandis que Ramsès devient pharaon d’Égypte, Moïse apprend son appartenance au peuple hébreu, réduit en esclavage depuis plusieurs siècles.
Lorsque Dieu demande à Moïse de libérer son peuple, l'exode hors d'Égypte commence.
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Le , le site Deadline.com rapporte que le réalisateur Ridley Scott souhaite que l'acteur britannique Christian Bale interprète le rôle principal du film, Moïse, ce qui est confirmé le 13 août. Le même jour, l'acteur australien Joel Edgerton est annoncé pour jouer le rôle de Ramsès, alors que la production débute au mois de septembre 2013. Le 27 août, l'américain Aaron Paul rejoint la distribution pour interpréter Josué. Sigourney Weaver, Ben Kingsley et John Turturro sont également engagés pour le film.
Le tournage débute en à Almería en Espagne,,. Des scènes sont ensuite tournées aux Pinewood Studios près de Londres
Des scènes sont tournées à Tabernas, à Ouarzazate et dans la Sierra Alhamilla. La scène de la Mer Rouge a été tournée sur la plage de Cofete dans l'île de Fuerteventura située aux Canaries. Le tournage dure 74 jours.
Exodus: Gods and Kings reçoit des critiques globalement négatives. La presse apprécie cependant, en général, les performances des acteurs et la technique du film mais pointe du doigt son manque de rythme, son scénario assez mince et son manque de développement des personnages. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film ne récolte que 30% d'opinions favorables pour 210 critiques et une note moyenne de 5⁄10. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : « Bien que sporadiquement remuant et convenablement épique dans ses ambitions, Exodus: Gods and Kings ne peut pas tout à fait être à la hauteur de son matériel-source classique ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 52⁄100 pour 43 critiques.
En France, le film obtient une note moyenne de 3,2⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 30 titres de presse.
Après un budget de production estimé entre 140–200 millions de dollars, le film en récolte plus de 268 millions dans le monde.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis Canada |
65 014 513 $ | 11 | |
France | 1 515 929 entrées | 6 | |
Mondial | 268 175 631 $ | -
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Le film a suscité la polémique aux États-Unis sur les réseaux sociaux essentiellement à cause de la répartition des rôles entre Blancs et Noirs, les premiers étant choisis pour représenter Moïse et l’entourage du pharaon, les seconds pour les rôles d’esclaves et de voleurs,.
Le film a été momentanément déprogrammé des salles de cinéma au Maroc le , en raison d'une scène représentant Dieu (sous les traits d'un jeune enfant). Après négociation avec la Fox et suppression des deux passages sonores faisant allusion à la voix divine, le CCM a autorisé sa diffusion en salle la semaine suivante.
Le film a été censuré en Égypte le lendemain et dans les Émirats arabes unis le surlendemain, en raison des « erreurs historiques et religieuses » que véhicule le film. L'existence d'un esclavage en Égypte antique fait en effet l'objet de débats parmi les égyptologues, aussi bien dans sa définition que dans son application. Les spécialistes s'accordent pour dire que l'esclavage, tel qu'il se pratiqua dans la Grèce antique, n'a pas existé en Égypte avant la période ptolémaïque (période et dynastie fondées par la civilisation grecque), même si des formes de servitude ont pu exister. Les égyptologues considèrent que la question de l'esclavage dans l'Égypte pharaonique doit être entièrement revue à la lumière de sources élargies et actualisées de l'égyptologie. L'archéologue et égyptologue Bernadette Menu explique par exemple que l'examen de ces sources montre que ceux appelés "dépendants" sont « des hommes libres, intégrés dans les rouages politico-économiques de l'État, jouissant d'une mobilité à la fois géographique et statutaire, et disposant des mêmes droits et des mêmes devoirs que l'ensemble de la population », alors que le film montre une image complètement opposée à cela avec des esclaves ouvriers contraints et fouettés.
Avec une vision plus « radicale » du prophète, lors d'une rencontre avec la presse à Los Angeles, en , Christian Bale déclare : « Je crois que cet homme était un schizophrène en puissance, et l'un des individus les plus barbares dont j'ai jamais pu lire l'histoire C'était un homme tourmenté et tumultueux, qui se battait contre Dieu et contre son appel. » Une partie du public a reproché au film d'être anachronique et d'être composé d'acteurs blancs pour les rôles principaux et d'acteurs noirs pour les esclaves