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Ferdinand Foch | ||
Le maréchal Foch en 1921. | ||
Nom de naissance | Ferdinand Foch | |
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Naissance | Tarbes (Hautes-Pyrénées, France) |
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Décès | (à 77 ans) Paris (Seine, République française) |
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Origine | française | |
Allégeance | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1870 – 1918 | |
Commandement | 13e division d'infanterie (1911-1912) 8e corps d'armée (1912-1913) 20e corps d'armée (1913-1914) IXe armée (1914) Groupe d'armées du Nord (1914-1916) Généralissime (1918) |
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Conflits | Première Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Bataille de la Marne Offensive finale de 1918 |
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Distinctions | Maréchal de France Field marshal du Royaume-Uni Maréchal de Pologne Médaille militaire (1916) Grand-croix de la Légion d'honneur (1915) Croix de guerre 1914-1918 |
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Hommages | Le porte-avions Foch Avenue Foch |
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Autres fonctions | Élu à l'Académie française (fauteuil 18) |
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Ferdinand Foch, né le à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, et mort le à Paris, est un général, maréchal de France et membre de l’Académie française. Il s'illustre comme généralissime des forces alliées sur le front de l'Ouest durant la Première Guerre mondiale en 1918.
Officier d’artillerie, il commande pour la première fois des troupes au combat durant la Première Guerre mondiale. Entre 1914 et 1916, il est à la tête d'un corps d’armée, puis d'une armée et enfin d'un groupe d’armées. Il participe à des batailles défensives, dont la première bataille d'Ypres fin 1914, et des batailles offensives, la 2e et la 3e bataille de l'Artois en 1915 puis la bataille de la Somme en 1916. Relevé de son commandement, il revient au premier plan en mai 1917 lorsqu'il est nommé chef d’état-major général, conseiller technique du gouvernement.
Au cours des derniers mois qui précédent la victoire, en mars 1918, il est nommé commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest. Bénéficiant de la supériorité numérique alliée, notamment grâce à l'apport des soldats américains, il déclenche l'offensive finale qui aboutit à la capitulation de l'armée allemande.
Élevé à la dignité de maréchal de France en ,, il est élevé à celles de maréchal du Royaume-Uni en 1919 et de Pologne en 1923.
Ferdinand Foch naît dans une famille bourgeoise catholique à Tarbes. Ferdinand est le sixième des sept enfants de Bertrand Jules Napoléon Foch (1803-1880) et de Marie Sophie Jacqueline Dupré (1812-1883).
Son père est percepteur (fonction subordonnée à celle de trésorier-payeur général) originaire du Comminges (Gascogne).
Quant à sa mère, elle est la fille de Jacques-Romain Dupré (Loriol, 1771 - Argelès-de-Bigorre, ), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire, et de Marie-Anne Ducot. Sophie avait un frère, le chevalier Germain Dupré (, Argelès-de-Bigorre - , Montpellier), médecin et sénateur.
Au gré des affectations administratives de son père, il effectue sa scolarité à Tarbes, Gourdan-Polignan (en 1866 - 1867 au Petit séminaire de Polignan),, Rodez puis Lyon. Il fréquente les collèges jésuites de Saint-Michel à Saint-Étienne et Saint-Clément de Metz. Il est évacué de ce dernier établissement pendant la guerre de 1870, le collège étant occupé par un bataillon de Poméraniens. Il s'engage au 4e régiment d'infanterie qui ne combat pas. Après la guerre, il passe les concours d’entrée aux grandes écoles scientifiques à Nancy et, en , intègre l'École polytechnique. À sa sortie de Polytechnique, il choisit l'École d'application de l'artillerie et du génie dont il sort en 1873 comme officier d'artillerie. Il est affecté comme lieutenant au 24e régiment d'artillerie à Tarbes. En 1876, il suit au sein de l'École de cavalerie de Saumur le stage des officiers d'artillerie montée. Le , il devient capitaine. Il arrive à Paris le comme adjoint au service du personnel du dépôt central de l'artillerie.
En 1883, Foch épouse Julie Bienvenüe, une petite-cousine de Fulgence Bienvenüe, qui dirigera la construction du métro parisien.
Il entre à l'École supérieure militaire comme élève en 1885, faisant ainsi partie de la 11e promotion. Au terme de ses deux années d'enseignement, il effectue un stage de trois mois au sein de l'État-Major de l'Armée de terre, puis est affecté, toujours en tant que stagiaire, au 16e corps d'armée pendant trois ans, jusqu'en 1890. Après avoir été affecté au 3e bureau de l'État-Major, il devient ensuite professeur adjoint à l'École supérieure militaire entre 1895 et 1901,,. Il y est professeur d'histoire militaire, de stratégie et tactique générale, et devient l'un des théoriciens français de l'offensive. Il se fait connaître par ses analyses critiques de la guerre franco-allemande de 1870 et des guerres napoléoniennes. Il poursuit son ascension dans l'armée : promu lieutenant-colonel en 1898, il est nommé colonel en 1903, chef de corps du 35e régiment d'artillerie à Vannes, puis général de brigade (1907).
Nommé par Georges Clemenceau à la tête de l'École de guerre en grâce à l'intervention du commandant Mordacq, il y reste jusqu'en . Il devient général de division cette même année ; puis en 1913, général commandant de corps d'armée, à la tête du 20e corps d'armée de Nancy.
Son dernier frère, Germain Foch (1854-1929) devient jésuite, ce qui freine sans doute la progression de Ferdinand Foch dans l'armée, le gouvernement républicain étant très anticlérical. Sa carrière se fait dans un contexte politique marquant : l'affaire Dreyfus, l'affaire des fiches, la loi de séparation des Églises et de l'État sont autant d'événements pouvant obscurcir l'avenir de Foch. « Le capitaine Foch du 10e RA est affilié à l'Union catholique. Son nom a été relevé au bureau central rue de Verneuil », dans l'affaire des fiches.
Si Georges Clemenceau moque ceux qu'il appelle « les généraux de jésuitières » (comme Castelnau), il empêche Foch, qu'il fait mander lors de la « Grande Guerre », d'interrompre sa messe quotidienne pour le rejoindre.
Foch a été l'ami de Gustave Doré chez qui il a croisé Sarah Bernhardt, Pierre Loti, Charles Gounod, Louis Majorelle et a participé à la vie parisienne intense de l'avant-guerre.
Au début de la Grande Guerre, il commande le 20e corps d'armée de Nancy, appartenant à la IIe armée du général de Castelnau. Le , alors que se prépare la bataille de Lorraine, son corps avance vers la ligne Sarrebourg-Morhange, subissant de lourdes pertes. Tenant toujours de l'offensive, il est surpris par l'ordre de retrait général prescrit, en milieu de matinée le , par le général de Castelnau, mais de violents feux d'artillerie lourde, la contre-attaque allemande, l'échec du 15e corps à sa droite, enfin l'ordre exprès de repli expédié au 20e corps, à 21 h 45, par le général de Castelnau le contraignent à son tour à la retraite, ce qui coûte la vie à cinq mille hommes. Il empêche ensuite les Allemands de traverser la Meurthe puis parvient à bien gérer la situation en couvrant la retraite pour livrer la bataille du Grand-Couronné qui couvre Nancy.
C'est pour son culte de l'offensive qu'il est choisi pour commander la IXe armée lors de la bataille de la Marne. Il coordonne les armées britannique, française et belge durant la course à la mer. Avec le chef de l'état-major, Maxime Weygand, Foch doit gérer la retraite de la Marne, alors qu'il vient à peine d'être nommé à son poste. Il aurait eu alors ces mots restés célèbres : « Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. ». Sa contre-attaque est la mise en pratique d'idées qu'il avait développées en tant qu'enseignant, elle lui permet de mettre un terme à l'offensive de l'armée allemande. Ce succès lui vaut une nouvelle promotion et le , il est nommé commandant en chef - adjoint de la zone nord, avec le général Joffre. Le , les Allemands lancent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes très lourdes ; situation qui se reproduit à nouveau lors de la première bataille d'Ypres. À chaque fois, Foch parvient à sortir les troupes françaises de situations très difficiles.
À l'origine de la bataille de l'Artois en 1915 (192 000 morts ou blessés français) et de celle de la Somme en 1916 (204 253 pertes françaises), il tombe en disgrâce provisoire, conséquence de sanglants échecs. En , le général Joffre le relève du commandement du groupe d'armées du Nord (GAN), sa doctrine de l'offensive à outrance ayant engendré de lourdes pertes à l'armée française. Lucien Lacaze, ministre de la Marine et par intérim de l'Armée, le réconforte : « au moment où l'état de votre santé vous oblige à abandonner provisoirement un commandement actif, le gouvernement tient à témoigner, une fois de plus par la plus haute des distinctions militaires (médaille militaire) la reconnaissance du pays ». Joffre est lui-même limogé quelques jours plus tard.
La disgrâce de Foch est assez relative, car le général Lyautey, nouveau ministre de la Guerre, lui fait obtenir un commandement provisoire du groupe d'armées de l'Est (GAE), le , le général de Castelnau étant alors en tournée en Russie. Il lui est également confié la tâche de réfléchir à l'éventualité d'une violation de la neutralité de la Suisse ; il a son poste à Senlis.
En mai 1917, alors que le général Pétain remplace le général Nivelle au commandement en chef des forces françaises, Foch revient au premier plan en étant nommé « chef d'état-major général » où il a notamment un rôle de conseiller technique du gouvernement dans les conférences interalliées.
Le , se tient la première séance de la commission d'enquête (le général Joseph Brugère en est le président, le général Gouraud et Foch y siègent) « chargée d'étudier les conditions dans lesquelles s'est effectuée l'offensive dans la région de l'Aisne du 16 au (bataille du Chemin des Dames) et de déterminer le rôle des généraux qui ont exercé le commandement dans cette offensive ». C'est une mission délicate : « qu'il condamne et il sera accusé par les militaires d'ignorance… qu'il excuse, et il lui sera reproché par les politiques indulgence et esprit de clan ». La commission préfère faire muter le général Nivelle, et remplacer Mazel et Mangin. Leurs postes respectifs sont occupés par Pétain, Micheler et Maistre.
Foch est ensuite envoyé en Italie pour rétablir la situation après le désastre de la bataille de Caporetto. Le , deux divisions françaises, deux divisions britanniques, de l'artillerie lourde et un quartier général sont dirigés vers l'Italie. Le , le général Duchêne commande sur place une aide franco-britannique sur le front italien. Foch arrive le à Trévise. Il reste en poste de nombreux mois.
Le , le Conseil suprême de Guerre, où chaque pays est représenté par le chef de son gouvernement et un membre de celui-ci, est instauré « en vue d'assurer une meilleure coordination de l'action militaire sur le front occidental de veiller à la conduite générale de la guerre. » Ce conseil a son siège à Versailles.
Le , à Doullens, « le général Foch est chargé par les gouvernements britannique et français de coordonner l'action des armées alliées sur le front de l'Ouest ». Le président du Conseil Georges Clemenceau justifie ensuite ce choix : « Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J'ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu'était Pétain ; j'ai adopté ce fou qu'était Foch. C'est le fou qui nous a tirés de là ! ».
À Beauvais, le , il obtient la « direction stratégique » des opérations militaires.
Le il reçoit officiellement le titre de « général en chef des armées alliées en France » ou généralissime.
Le , la deuxième conférence d'Abbeville étend les pouvoirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désormais la charge de coordonner l'action des Alliés sur tout le front occidental depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique.
Bien que surpris par l'offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de l'année 1918.
Le , le Comité de guerre retire au commandant en chef des armées françaises en titre, le général Pétain, son droit d'en appeler au gouvernement en cas de désaccord avec le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d'appliquer les directives de Foch mettaient en péril l'action militaire des alliés et les relations avec la Grande-Bretagne. Foch cumule désormais les fonctions de commandant en chef des armées françaises et alliées.
Le 18 juillet, coupant court à une offensive allemande apparemment victorieuse en Champagne, il lance les chars de Mangin à l'attaque dans la forêt de Villers-Cotterêts. La surprise est totale. Menacés d'encerclement, les Allemands battent en retraite dans une grande confusion (2e bataille de la Marne). C'est le tournant de la guerre car le ressort allemand est désormais cassé et l'ennemi ne cessera de reculer à partir de cette date.
Par Décret du , Foch est élevé à la dignité de maréchal de France, et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mène l'offensive générale qui va forcer l'Allemagne à demander et signer l'armistice, le . Il est ainsi le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l'armistice, le maréchal Joffre, maréchal depuis 1916, l'ayant reçue après sa mise à l'écart.
Il préside la délégation alliée qui reçoit les plénipotentiaires allemands et signe l'armistice de 1918 conclu dans la clairière de Rethondes. Le jour même de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie française, au fauteuil no 18. Il a également été membre de l'académie de Stanislas.
Après la guerre, il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni en 1919, puis à celle de maréchal de Pologne en 1923.
Le maréchal Foch est devenu membre de l'ordre de laïcs catholiques des chevaliers de Colomb en 1921. Son bâton de maréchal (aujourd’hui au musée de l’Armée) lui fut offert par James Flaherty alors chevalier suprême de l'ordre.
Dès , une conférence internationale réunit à Paris les États vainqueurs pour préparer les traités de paix, sans la présence de représentants des pays vaincus. La France, les États-Unis et l'Angleterre supervisent la conférence de la paix.
Le traité de Versailles (signé le ) stipule que l'Allemagne perdra un septième de son territoire ainsi que ses colonies, devra payer des indemnités de guerre et devra reconnaître sa responsabilité dans la guerre (article 231 du traité). Foch déclare alors : « ce n'est pas une paix, c'est un armistice de vingt ans ».
À la parution en librairie du Mémorial de Foch, Clemenceau a sur lui ce mot : « Il se prend pour Napoléon Il y a du César dans le maréchal. Enfin, un César passé par l'École de guerre. »
Il a été un adepte de l’offensive à outrance en s’inspirant de Clausewitz et de Napoléon Ier. Ses idées ont eu une grande influence sur les officiers français en 1914. On lui a reproché par la suite un aveuglement envers les nouvelles armes (l’aviation, les chars…) et son refus d’une dernière offensive en Lorraine en 1918 afin d'être en position de force lors des négociations secrètes de l'armistice.
En 1919, il devient le président du Conseil supérieur de la guerre. La même année, l'hôtel de Noirmoutier, au 138, rue de Grenelle à Paris, lui est attribué.
À partir de 1927, sa santé décline. Il limite ses sorties et les réceptions. Le à six heures moins le quart dans sa résidence de l'hôtel de Noirmoutier, alors qu'il se repose dans son fauteuil, sa fille, Mme Becourt, et l'interne Jean Falaize lui rappellent qu'il est temps de regagner le lit. Le maréchal lance son interjection favorite « Allons-y » (interjection caractéristique de son langage fier et énergique qui l'a rendu fameux dans les états-majors), se lève et s'effondre. Il meurt sans agonie d'une foudroyante syncope cardiaque.
Des obsèques nationales ont lieu le .
Le maréchal Foch repose depuis 1937 sous le dôme des Invalides à Paris parmi les grands maréchaux de France qui ont servi la nation. Son tombeau est l’œuvre de Paul Landowski, sculpteur officiel de l’entre-deux-guerres et membre de l’Académie des beaux-arts.
La parution posthume du Mémorial de Foch interpelle Clemenceau et lui fait rédiger « par goût de la vérité et, plus encore, de l'équité et de la justice », à 88 ans et en sept mois, Grandeurs et misères d'une victoire, son ultime ouvrage, édité également de manière posthume ().
Le , Foch épouse Julie Bienvenüe (1860-1950) à l'église Saint-Michel de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), une petite-cousine de Fulgence Bienvenüe, créateur du métro de Paris. Le couple a ensuite quatre enfants :
Le général Foch vit une tragédie car il perd son fils et son gendre, « tués à l'ennemi » le même jour, moins de trois semaines après le début du conflit. Son épouse, ses filles Marie et Anne, son gendre le colonel Fournier et trois petits-enfants sont enterrés au cimetière de Passy, 15e division.
(Nota : la médaille militaire se porte en avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude) ;
Il a reçu le titre de docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie en 1918.
Son nom fut donné à deux navires de la marine française :
Ainsi qu'à un paquebot de la Compagnie Fraissinet inauguré en 1951.
De prestigieuses voies de différentes villes françaises ou de pays alliés de la France durant la Première Guerre mondiale mais aussi d'autres lieux furent également nommés d'après le maréchal Foch :
De nombreuses statues, souvent équestres, ont été érigées ; des peintures ont également été produites. Une liste non exhaustive en est donnée ci-dessous.
Portent également son nom :
Il est l'un des trois de la statue du «monument des trois maréchaux», sur l'esplanade de la Légion-d'Honneur à Saint-Gaudens, décapité dans la nuit du 21 au 22 décembre 2018.
En outre, Foch est très pieux. Il prie souvent, s'en remet à la Vierge Marie :
Les papiers personnels de Ferdinand Foch sont conservés aux Archives nationales sous la cote 414AP.
.« Jean MARTET : Je voudrais vous voir simplement supprimer une longue note qui est tout entière de Mordacq et où Mordacq raconte que c'est à lui que Foch doit d'avoir été nommé directeur de l'École de guerre.
M. CLEMENCEAU : C'est pourtant la vérité.
Jean MARTET : Sans aucun doute...
M. CLEMENCEAU : Et c'est une chose intéressante.
Jean MARTET : Je vous l'accorde. Mais il ne faut pas que dans votre livre il y ait plus de Mordacq que de Clemenceau. Mordacq lui-même serait de mon avis. Il vous a probablement donné cette note dans la pensée que vous l'arrangeriez. Vous la reproduisez telle quelle.
M. CLEMENCEAU : Il n'y a pas à arranger des faits comme ceux-là. C'est dit aussi simplement, aussi clairement que possible. »