Dans cet article, nous explorerons Gare de Bruxelles-Midi sous différentes perspectives, en analysant son impact sur la société actuelle et sa pertinence dans l'histoire. Avec un regard critique et objectif, nous aborderons les aspects les plus importants liés à Gare de Bruxelles-Midi, en approfondissant ses origines, son évolution et son développement au fil du temps. Grâce à une analyse approfondie, nous dévoilerons les différents concepts et théories qui tournent autour de Gare de Bruxelles-Midi, dans le but de fournir une compréhension globale de son importance dans le contexte contemporain. De plus, nous examinerons les implications et les effets que Gare de Bruxelles-Midi a eu dans divers domaines, permettant ainsi une vision large et détaillée de son importance aujourd'hui.
Bruxelles-Midi | |
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Saint-Gilles |
Adresse | Avenue Fonsny 1060 Bruxelles |
Coordonnées géographiques | 50° 50′ 07″ nord, 4° 20′ 07″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCB |
Exploitant | SNCB |
Code UIC | 88140012 |
Services | Eurostar, ICE, TGV inOui, NJ, InterCity (IC), Heure de Pointe (P) S1 S2 S3 S6 S8 S10 |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 0, Bruxelles-Midi à Bruxelles-Nord 50A, Bruxelles-Midi à Ostende 96, Bruxelles-Midi à Quévy (frontière) 124, Bruxelles-Midi à Charleroi-Central 28, Schaerbeek à Bruxelles-Midi |
Voies | 22 |
Quais | 12 |
Zone | Brupass |
Altitude | 26 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Métro | |
Tramway | |
Bus | |
Bus De Lijn | R42, R70, R71, 116, 117, 118, 136, 144 |
Bus TEC | 123, 365a, W |
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La gare de Bruxelles-Midi (en néerlandais : station Brussel-Zuid), plus communément appelée Gare du Midi, est une des trois grandes gares ferroviaires de Bruxelles, située sur le territoire de la commune bruxelloise de Saint-Gilles.
Cette gare, qui était un terminus lors de son inauguration en 1869, est devenue une gare de passage depuis l’ouverture de la jonction Nord-Midi en 1952.
Établie à 24 mètres d'altitude, la gare de Bruxelles-Midi est située au point kilométrique (PK) 0,000 des six voies de la ligne 0 Bruxelles-Midi - Bruxelles-Nord (dite aussi jonction Nord-Midi), avant la gare de Bruxelles-Chapelle pour quatre de ces voies et la gare de Bruxelles-Central pour les deux dernières.
Elle est également : l'origine au PK 0,000 des lignes : 50A Bruxelles - Ostende, avant la gare de Gand-Saint-Pierre, 96 Bruxelles-Midi - Quévy, avant la gare de Forest-Midi, et 124 Bruxelles-Midi - Charleroi-Central, avant la gare de Forest-Est ; et l'aboutissement, au PK 8,9, de la ligne 28 Schaerbeek - Bruxelles-Midi, après la gare ouverte de Bruxelles-Ouest.
La ligne de chemin de fer du Midi, destinée tout d’abord à relier Bruxelles à Mons puis à la frontière française et au-delà, a été inaugurée le . Son terminus était installé à proximité du centre de la ville, dans un bâtiment de bois construit à l’emplacement de l’ancien cloître du couvent des Bogards, là où se situe aujourd’hui la place Rouppe. Les voies pénétraient en ville par la large avenue du Midi, devenue aujourd’hui l’avenue de Stalingrad. La gare des Bogards prendra très vite le nom de « gare du Midi ».
Le succès du nouveau mode de transport est immédiat, le réseau de chemin de fer belge s’accroît rapidement et devient le plus dense du continent. Déjà on envisage de relier la gare du Midi à la gare du Nord. Une liaison à voie unique placée à même la rue existait déjà entre les gares des Bogards et de l'Allée Verte, mais sans résultats probants car chaque train devait être précédé par un homme à pied agitant un drapeau rouge. Le projet définitif ne sera réalisé que plus d’un siècle plus tard. Vers 1860, la gare du Midi arrive à saturation et sa situation trop proche du centre commence à poser des problèmes. Il est décidé d’en construire une nouvelle de plus grande dimension, en dehors des boulevards qui forment le pentagone bruxellois, sur le territoire de la commune de Saint-Gilles.
La première gare monumentale est inaugurée en 1869. Elle est conçue par l'architecte Auguste Payen (1801-1877). Elle sera le pôle de développement du quartier et restera en fonction jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, époque où est réalisée la jonction Nord-Midi à travers la ville (cette jonction, dont les travaux commencèrent en 1911, est finalement terminée en 1952). Cette première gare se trouvant dans l'axe de la jonction Nord-Midi, elle dut être complètement démolie.
La deuxième gare est inaugurée en 1949 : elle est couverte d’un parement de briques jaunes et lisses (appelées briques de Fouquemberg) et est surmontée d’une tour d’horloge carrée (désormais démolie). Les salles de guichets se trouvent au niveau de la rue, tandis que les voies sont placées en surplomb, au niveau d’un pont en fer forgé qui leur permet de traverser les boulevards et de rester en hauteur jusqu’au niveau de la gare de Bruxelles-Chapelle, à partir de laquelle elles deviennent souterraines.
La plupart des bâtiments actuels, de style moderniste, sont édifiés entre 1939 et 1954 d'après les plans des architectes Adrien et Yvan Blomme et Fernand Petit. Dans les années 1990, la partie arrière, bâtie à front de la place Victor Horta, est démolie et remplacée par un nouveau terminal dessiné en 1992 par l'architecte Marc De Vreese, pour les trains à grande vitesse des liaisons Paris – Bruxelles – Amsterdam, Paris – Bruxelles – Cologne et Londres – Bruxelles.
Durant les années 1990 et 2000, le quartier qui environne la gare est profondément transformé. Du côté saint-gillois, des plans d’expropriation en cours à partir de 1992 ont abouti, en 2012, à la création de tours d'immeubles de bureaux constituant un secteur économique tertiaire le long de l'avenue Fonsny, ainsi que d'extensions de la gare le long de la rue de France, les deux artères qui encadrent la gare. Ce pôle d'affaires situé au sud du centre-ville, à deux pas de celui-ci, est destiné, dans l'esprit des pouvoirs publics, à faire pendant au Quartier Nord situé près de la gare du nord, de l'autre côté du centre-ville.
La gare actuelle comporte 22 voies à quai, dont deux réservées exclusivement aux trains Eurostar vers le Royaume-Uni (zone sous douane).
Avec plus de 60 000 voyageurs par jour, elle est l'une des gares les plus fréquentées du pays ; c'est la plus fréquentée en 2014 et la troisième en 2019. Elle est dans un mouchoir de poche avec Bruxelles-Nord, Bruxelles-Central et Gand-Saint-Pierre ; ces quatre gares ont en effet chacune vu monter entre 55 000 et 64 000 voyageurs en moyenne par jour en .
Le , les EuroCity Vauban et Iris (Bruxelles – Bâle via Namur, Luxembourg, Metz et Strasbourg) sont supprimés, pour être partiellement remplacés le lendemain par des TGV (Bruxelles – Strasbourg via Roissy).
Gare de la SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Elle est notamment équipée de consignes pour les bagages et d'automates pour l'achat de titres de transport. Elle dispose d'aménagements, équipements et services pour les personnes à mobilité réduite. Un buffet est installé en gare.
La gare est desservie par les liaisons internationales suivantes :
Bruxelles-Midi donne accès à la plupart des grandes gares du pays et voit partir plusieurs dessertes omnibus (rebaptisées trains S dans le cadre du projet RER).
Les dessertes nationales sont assurées par les catégories de trains suivantes :
Un parc à vélos et un parking (payant) sont aménagés à ses abords.
La gare permet des correspondances avec différents modes de transports en commun.
Lignes R42, R70, R71, 116, 117, 118, 136, 144.
Lignes 123, 365a et W.
La gare de Bruxelles-Midi est devenue un point névralgique du trafic de drogues de la capitale, ce qui pèse lourdement sur son image. En , Sophie Dutordoir, la dirigeante de la SNCB, réclame aux autorités fédérales et régionales de renforcer la sécurité et la propreté autour de la gare. Quelque 3 500 infractions pénales ont lieu annuellement dans cette gare, soit une dizaine par jour. Cela représente autant d’actes criminels et délictueux dans et aux abords de Bruxelles-Midi que dans toutes les gares des treize centres urbains flamands réunis. Les délits les plus fréquents sont le vol et l’extorsion, suivis par les faits liés à la drogue.
Pour Les Échos, cette situation n’est pas nouvelle : « cela fait des dizaines d'années que l'insécurité, le sentiment d'insécurité, la situation sanitaire et la concentration de problèmes sociaux aux abords de la gare du Midi à Bruxelles choquent jusqu'au-delà des frontières belges. »