Hellénisme est un sujet qui fait l'objet d'intérêt et de débats depuis longtemps. Depuis ses origines jusqu’à nos jours, elle a joué un rôle crucial dans divers aspects de la société. Au fil des années, il a évolué et s’est adapté aux changements du monde qui l’entoure. Cet article vise à explorer en profondeur Hellénisme et son impact dans différents domaines. De ses origines à son influence sur le monde d'aujourd'hui, ses différents aspects seront examinés et les avis des experts en la matière seront analysés. Hellénisme a fait l'objet d'études et de recherches, et cet article cherche à en donner une vue complète et actualisée.
Hellénisme, en français, est un mot polysémique, qui désigne des notions différentes selon les domaines, en particulier ceux de l'histoire et de la linguistique. Dans le premier domaine, le mot renvoie à l'ensemble de la civilisation de la Grèce antique et aussi à son extension à des régions non grecques. Dans le deuxième, on entend par hellénisme une tournure spécifique à la langue grecque ou un mot d’origine grecque dans une autre langue.
Associés à ce substantif, on trouve le verbe helléniser (et son substantif hellénisation) ainsi que le substantif helléniste. Le verbe et son dérivé véhiculent l'idée de transmission ou d'adoption de la culture et de la civilisation de la Grèce antique,. Quant à l'helléniste, il s'agit d'une personne qui connaît la langue grecque (ancienne ou moderne) et qui s'occupe de philologie et de littérature grecque,. On trouve encore le terme hellénisant, substantif qui s'applique à un savant dont le champ d'études est un aspect de la Grèce, en particulier de la Grèce antique.
En français, hellénisme apparaît à la fin du XVIe siècle. Il est créé à partir du mot en grec ancien ἐλλενισμός / hellênísmos / signifiant « 1. emploi correct de la langue grecque / 2. imitation de la langue grecque ou des mœurs grecques / 3. mœurs ou religion des Grecs ». Il est employé au sens de « tour emprunté au grec » (1704), puis de « inclination pour la civilisation grecque » (1829).
En histoire, il est introduit par l'historien Johann Gustav Droysen dans Geschichte des Hellenismus vers le milieu du XIXe siècle qui l'utilise comme un concept politique pour définir cet espace-temps où le grec devint une langue de communication et un vecteur d’influence culturelle. Le terme « hellénistique », inspiré par le verbe grec ἑλληνίζειν / hellênízein : « vivre comme les Grecs », a été créé par l’historien allemand Johann Gustav Droysen dans Geschichte des Hellenismus (1836 et 1843) pour définir cet espace-temps où le grec devint une langue de communication et un vecteur d’influence culturelle.
Si l'on considère l'aspect politique de l'hellénisme, la période à laquelle s'applique cette notion n'est pas très claire: on ne sait trop si elle commence avec l'accession au trône d'Alexandre le Grand en 336 av. J.-C., ou avec sa mort (323 av. J.-C.). La fin n'est pas plus précise: est-ce la bataille d'Actium en 31 av. J.-C. ou la mort d'Auguste (14 apr. J.-C.) ? En revanche, il semble acquis que la victoire de Philippe II, le père d'Alexandre, à Chéronée en 338 av. J.-C. ainsi que les conquêtes d'Alexandre marquent un tournant dans l'histoire politique de la Grèce antique.
En 1932 déjà, l'historien Henri Peyre relevait que le concept d'hellénisme est une notion vague.
En histoire, hellénisme renvoie à l’ensemble de la civilisation grecque ancienne. Il peut aussi désigner plus spécifiquement la religion grecque antique. Le terme hellénisation renvoie quant à lui à la diffusion et à l'adoption d'éléments de la culture grecque, particulièrement à la période antique, dans l'Empire romain par exemple.
En linguistique, un hellénisme est une tournure spécifique à la langue grecque ou d’origine grecque dans une autre langue ;
Dans le domaine de l'éducation classique, le terme renvoie à l’« inclination pour la civilisation grecque » (Boiste), l’étude de la langue grecque et celle de la culture de la Grèce antique, par des lettrés ou des historiens et historiennes tels que Guillaume Budé (1468-1540), Érasme (1469?-1536), Jean Dorat (1508-1588), Pierre de Fermat (1601-1665), Josué Barnes (1654-1712), Giacomo Lamberti (1758-1815), André Chénier (1762-1794), Johann Gustav Droysen (1808-1884), Émile Egger (1813-1885), Alexis Pierron (1814-1878), Anatole Bailly (1833-1911), Éloi Ragon (1853-1908), Victor Magnien (1879-1952), Victor Fontoynont (1880-1958), André Bonnard (1888-1959), Jean-Pierre Vernant (1914-2007), Nicole Loraux (1943-2003), Jacqueline de Romilly (1913-2010) ou Pauline Schmitt-Pantel (1947-) pour n’en citer que quelques-uns et quelques-unes.
Quels que soient les liens entre ces trois domaines, il ne faut pas confondre « hellénisme » avec hellénique (qui relève du monde grec) ou avec hellénistique, qui qualifie une période — de la conquête macédonienne jusqu’à Cléopâtre et à la conquête romaine de la Grèce — et un espace — les territoires de l’empire d’Alexandre le Grand, avec des pôles de diffusion de la culture hellénique comme Alexandrie, Antioche, Pergame ou Bactres.
L’expression « hellénisme » est aussi parfois utilisée au sujet de :