De nos jours, Imm al-Zinât est un sujet sur toutes les lèvres. Depuis son émergence jusqu'à nos jours, Imm al-Zinât a fait l'objet de débats, de controverses et d'analyses dans différents domaines. Son impact sur la société, la politique, l’économie et la culture est indéniable, et sa pertinence ne fait que croître avec le temps. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Imm al-Zinât, de ses origines jusqu'à ses implications sur la vie quotidienne. Par une analyse approfondie et objective, nous chercherons à faire la lumière sur ce phénomène et à comprendre sa véritable ampleur.
Imm al-Zinât (en arabe : أُم الزينات) était un village palestinien arabe du sous-district de Haïfa. Il a été expulsé durant la première guerre israélo-arabe en deux étapes, les 15 mai 1948 par le 4e bataillon de la brigade Golani. Il se trouvait à 20,5 km au sud-est d’Haïfa.
Des céramiques byzantines ont été découvertes sur le territoire du village[1].
Des tombes en pierre taillée ont été trouvées au sud et au sud-est du village, datant de l’ère chrétienne[2].
Le nom du village signifie le "lieu des festivals"[3].
En 1859, le consul du Royaume-Uni Rogers estime la population à 350 personnes, cultivant 25 feddans[4].
En 1870, Victor Guérin estime sa population à 450 personnes. Certains jardins sont entourés d’épineux. La medhafeh, ou maison des invités, sert aussi de mosquée[5].
En 1882, l’enquête du PEF's sur la Palestine décrit un village de bonne taille, construit sur une croupe, aux maisons principalement de pierre et un puits au sud. Le site a l’air ancien, avec des tombes taillées dans la roche[4].
Le recensement de 1887 compte 750 habitants, tous musulmans[6].
Une école élémentaire pour garçons est fondée en 1888.
Dans le recensement de 1922, Imm al-Zinât était peuplé de 787 habitants, dont 782 musulmans et 5 chrétiens[7], tous melchites[8]. Elle augmente à 1 020 musulmans et 9 chrétiens, dans 209 maisons, en 1932[9], puis 1470 en 1945 dont 1450 musulmans et 20 chrétiens[10],[11] et 22 156 dunams de terres[11]. 1742 dunams étaient plantés de vergers ou irrigués, 9879 destinés aux céréales[12] et 69 dunams construits[13].
La population d’Imm al-Zinât est expulsée en mai 1948[14]. D’après Morris, les femmes et les enfants sont évacués début mai[15]. D’après un des villageois, « La veille de la chute du village, trois hommes de la colonie d’Ein HaEmek sont entrés dans notre village pour nous avertir que la Haganah se préparaient à entrer dans notre village, leur but étant de nous intimider et de nous pousser à fuir et abandonner le village. Quelques uns ont eu peur et ont fui, et d’autres sont restés et ont attendu leur destin[16]. »
La brigade Golani prend le village le 15 mai 1948, et expulse les villageois restant. En août, l’armée israélienne, avec l’ordre de tuer les hommes et d’expulser les femmes qu’elle trouverait dans le village. Au moins deux hommes palestiniens sont tués, et des femmes sont expulsées[17],[18],[19].
En 1949, le moshav d’Eliakim est fondé au sud du site du village[20]. En 1992, Khalidi décrit le site du village : « Les maisons sont réduites à des tas de gravats qui ont été dispersés sur tout le site. Le site lui même est envahi d’épineux, de buissons, de cactus, de grenadiers et figuiers. Un petit bois couvre une partie du site. Le cimetière du village est toujours visible. Les terres environnantes sont utilisés par les Israéliens pour faire paître le bétail et par des plantations d’oliviers et d’arbres fruitiers[20]. ».