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Jean Rabel (vers 1548-1603) fut peintre, graveur et surtout éditeur d’estampes.
Probablement né à Beauvais vers 1548, il est le fils de Jean Rabel, maître orfèvre à Paris et lui-même graveur-éditeur. Il est le père de Daniel Rabel, qui deviendra également peintre.
De son œuvre, il n'est rien resté que des gravures. Il avait une réputation de « bel esprit » et comptait parmi ses amis Jean Dorat, les peintres Dumonstier et Du Peyrat. L'Estoile le regarde comme l’un des premiers artistes de l’époque et Malherbe lui a consacré un sonnet. Familier de la cour, on l'a dit peintre de la reine Louise, ce qui n'est pas prouvé.
Il meurt le à Paris.
Bibliographie
Marianne Grivel, « Au sieur Rabel, parangon de la "pourtraicture". Nouvelles recherches sur les peintres-graveurs français de la fin du XVIe siècle : l’exemple de Jean Rabel », in H. Zerner et M. Bayard (dir.), Renaissance en France, renaissance française ?, Paris, 2009, p. 227-292.
Annexes
Sonnet de Malherbe
Quelques louanges nonpareiIles
Quelques louanges nonpareiIles
Qu'ait Apelle encor aujourd'hui,
Cet ouvrage plein de merveilles
Met Rabel au-dessus de lui.
L'art y surmonte la nature,
Et si mon jugement n'est vain,
Flore lui conduisait la main
Quand il faisait cette peinture.
Certes il a privé mes yeux
De l'objet qu'ils aiment le mieux,
N'y mettant point de marguerite
Mais pouvait-il être ignorant
Qu'une fleur de tant de mérite
Aurait terni le demeurant.
Livres édités par Jean Rabel
Sibyllarum duodecim oracula (les oracles des douze Sybilles), Paris, 1586, pet. in-f°.
Les Antiquités et singularités de Paris, Paris, 1588, pet-in 8°.
Ses œuvres
1-12 : Les 12 Sybilles
13 : La Ste Vierge avec l’enfant Jésus
14 : Le couronnement de la Ste Vierge
15 : Le Saint Suaire
16 : Le martyre de Saint Laurent : Baccio Bandinelli
17-18 : Évêques sur un nuage (2 pièces)
39-40 : Les divinités de la mythologie (22 pièces)