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La suprématie des communistes hongrois est consacrée au congrès du parti, suivi de l’Assemblé nationale des Conseils, une sorte de Constituante qui adopte le principe de la dictature du prolétariat et le nom d’État socialiste fédératif. De fait, la dictature est exercée par Béla Kun et son directoire de cinq membres. Le régime pratique la terreur à l’aide d’une unité spéciale terroriste du gouvernement, une police parallèle appelée familièrement « les gars de Lénine ».
Le gouvernement de Béla Kun nationalise toutes les entreprises industrielles et commerciales. Il prend des décrets sociaux pour les femmes et les enfants, des mesures de contrôle sur la presse, la culture et les professions libérales. Il attribue les terres confisquées aux grands propriétaires à des coopératives, alors que les paysans et le prolétariat agraire s’attendent à leur distribution. La Hongrie connaît bientôt la pénurie, le rationnement et l’inflation (la couronne chute de 90 %).
22 - 23 juin : l’assemblée de Weimar s’incline à 237 voix contre 138. Elle rejette cependant les articles sur la responsabilité et les criminels de guerre.
premier vol de l'avion de transport allemand Junkers F 13.
26 juin, Allemagne : le Gouvernement Scheidemann, refusant de prendre la responsabilité de signer le texte, démissionne. Friedrich Ebert reste à son poste et confie à un cabinet de coalition la tâche d’accepter le « Diktat ».
L’Allemagne perd 10 % de son territoire : Alsace-Lorraine, cantons d’Eupen, de Malmedy et de Moresnet (à la Belgique), Nord du Schleswig-Holstein (Danemark), Luxembourg, Posnanie et Prusse-Occidentale (Pologne). La Sarre relève pour 15 ans de la SDN. La Rhénanie est démilitarisée et occupée par les Alliés pendant 15 ans. Les Alliés imposent la livraison de tout le matériel militaire, l’interdiction du service militaire obligatoire et la dissolution du grand état-major. L’armée devra être limitée à 100 000 hommes. L’Allemagne est tenue pour responsable des dommages de guerre.
Lloyd George et Woodrow Wilson s’opposent au plan de Clemenceau d’annexion de la Rhénanie tout en acceptant une occupation militaire temporaire. Il suggère que la frontière franco-allemande soit garantie par Londres et Washington et exige que les réparations couvrent les pensions des veuves de guerre. Cependant, le traité de garantie américano-britannique ne sera jamais ratifiée ni par les États-Unis ni par le Royaume-Uni et ne sera donc jamais effective, laissant la France dans une situation délicate.