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| Pays | |
|---|---|
| District | |
| Localité disparue | |
| Partie de |
Bik'at HaNadiv (d) |
| Superficie |
5,29 km2 |
| Coordonnées |

Khirbat Al-Burj est un ancien village Palestinien, conquis par les milices sionistes en février 1948[1]. Actuellement, Khirbat Al-Burj (littéralement en arabe la tour en ruines) ou Burj Binyamina (en hébreu moderne, la tour de Benjamin) est une ruine datant de l’Empire ottoman dans la plaine de Sharon, à 1 km au sud de Binyamina.
Le Burj, situé à un carrefour, est identifiée à une exploitation agricole, une ferme fortifiée ou à un caravansérail[2]
Selon Palmer, Burj signifie la tour en arabe[3].
Khalidi signale que le terrain de Khirbat al-Burj est valloné[4]. Son altitude moyenne est de 25 m au-dessus du niveau de la mer ; sur les 5291 dunams de terre du village, seuls 15 appartenaient à des Arabes, et 343 étaient des terres publiques ; tout le reste appartenaient à des Juifs. En 1945, 13 dunums étaient irrigués ou plantés de vergers[5].
À Tall al-Burayj, des fouilles ont mis au jour les fondations de bâtiments et des colonnes[5].
Des fouilles archéologiques de juin 2009 effectuées dans la cour du Burj ont mis au jour un petit bâtiment d’époque byzantine (Ve et VIIe siècles[2]. Des céramiques byzantines ont été découvertes[6].

Une inscription en grec a été trouvée sur le site, datant de la période où le burj a été réutilisé comme forteresse du royaume de Jérusalem[6].
En 1882, le fonds d’exploration de la Palestine (PEF) décrit le village, qu’il appelle Burj el Kheil, comme un parc à bétail[7].
En 1887, Gottlieb Schumacher décrit un hameau de « 12 huttes »[8]. La même année, la population de Burj el Kheil est estimée à 105 habitants, tous musulmans[9].
Le 26 octobre 1898, le Kaiser Guillaume II séjourne au (caravansérail pendant son voyage en Terre Sainte[2].
En 1903, le propriétaire turc des terres, Sidki Pasha, frère de Djemal Pacha, vends 4000 dunams de terre agricole à la Jewish Colonization Association (en anglais : association de colonisation juive) qui opère en Amérique et en Palestine[10]. La plus grande partie des terres étaient marécageuses[11]. Rothschild fait passer les terres sous le contrôle de sa holding de Binyamina[11]. Au départ, un groupe de colons de Zichron Ya'akov passait la semaine au caravansérail, et retournait dans leurs foyers le week-end, à cause de la distance à parcourir. Ce groupe était appelé Burja’im[2].
Puis Binyamina est fondée[2]. D’après un courrier du début des années 1920, « Les Zichronim , propriétaires de la ferme du Burj, ont décidé de créer un moshav dans cette ferme, pour y installer leurs frères »[12].
Burj devient Binyamina en 1922[10]. Au recensement de 1931, Khirbat Al-Burj est recensé avec Binyamina[13]. Les terres sont réparties en 1934 selon les Land Settlement Ordinances[14].
Au moment de l’enquête statistique de 1945 sur les villages, il y avait 5291 dunums, dont 15 possédés par des Arabes, 4933 par des Juifs et 343 de terre publique[15],[16].
Le bâtiment du Burj est aujourd’hui destiné à l’organisation d’évènements[17] : expositions, salons, fêtes[18].
Dans l’Index Gazetteer de 1945, Khirbat Al-Burj figure comme unité villageoise, mais sans population[4]. Selon Frantzman, la carte au 1:20 000 (datant de 1924-1948) montre « une grande structure, semblable à un caravansérail, sans indication de population »[4]. Selon Khalidi, Khirbat Al-Burj était un village palestinien, dépeuplé par les Israéliens en 1948[1]. Il signale également que le village était connu pour ses agrumes[4].
Les sols de limons argileux entre Binyamina et Gedera, à l’ouest de la plaine côtière, n’ont pas été cultivés jusqu’au XXe siècle[19]. L’économie de Binyamina était basée sur les agrumes[20].