L'Appel de la forêt

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L'Appel de la forêt
Image illustrative de l’article L'Appel de la forêt
Couverture de la première édition.

Auteur Jack London
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman d'aventures animalières
Version originale
Langue Anglais américain
Titre The Call of the Wild
Éditeur Macmillan Compagny
Date de parution 1903
Version française
Traducteur Raymonde de Galard
Éditeur Félix Juven
Lieu de parution Paris
Date de parution 1906
Nombre de pages 282

L'Appel de la forêt ou L'Appel sauvage ou L'Appel du monde sauvage (titre original : The Call of the Wild) est un roman de l'écrivain américain Jack London publié aux États-Unis en 1903.

En France, le roman paraît pour la première fois sous forme de volume en 1906.

Le roman relate comment un chien domestique, vendu à la suite d'un concours de circonstances comme chien de traîneau à l'époque de la ruée vers l'or, revient à ses instincts naturels une fois confronté aux pièges et à la rudesse du territoire du Yukon.

Résumé

L'Appel de la forêt est d'abord paru sous forme de feuilleton dans The Saturday Evening Post le 20 juin 1903. Couverture illustrée par Charles Livingstone Bull.

Buck est un chien de Californie qui appartient au juge Miller. Il est un jour enlevé à son maître par l'aide-jardinier du juge, Manoël, qui, parce qu’il a des dettes de jeux, le vend à un trafiquant de chiens de traîneau. Il fait un premier apprentissage de la brutalité à cette occasion car il est presque mis à mort par « l'homme au gourdin » qui lui apprend la docilité et l'obéissance à coups de gourdin.

Il est ensuite racheté par Perrault, un coursier express du gouvernement canadien qui l'emmène dans le grand nord pour délivrer le courrier du gouvernement.

Durant cette période, Buck est confronté à la brutalité de sa nouvelle vie et doit trouver la force de survivre et s’adapter au froid de l’Alaska et du Yukon. Devant s’imposer aux autres chiens de la meute, il apprend à voler de la viande ainsi qu’à se battre pour survivre. Il apprend aussi à creuser un trou dans le sol pour s'abriter du froid la nuit. Enfin, au bout d'un certain temps, Il fait aussi ses armes lors d'un combat contre Spitz, son rival dans l'attelage qu'il parvient à tuer grâce à sa ruse supérieure. Il devient alors chef d'attelage et réussit à pousser tout l'attelage à donner de son mieux dans cette tâche. Il découvre ainsi l'amour de la piste et tire une grande fierté de son rôle de chef d'attelage.

Surexploité par le gouvernement canadien, c'est dans un état de fatigue extrême qu'il est vendu à Hal, Charles et Mercedes, une famille d'amateurs qui part faire fortune dans le grand Nord. Ce groupe d'amateur avance très lentement, avec un trop grand nombre de chiens et pas assez de nourriture. Les chiens sont donc sous-nourris et fatigués car ils n'ont pas eu de repos et doivent tirer Mercedes qui est assise sur le traîneau. Ils arrivent quasiment à la fin de l'hiver à la rivière White-River. Ils y rencontrent John Thornton qui les met en garde de ne pas essayer de traverser car la glace est trop fragile, mais Hal, Charles et Mercedes ne veulent pas l'écouter et décident de repartir. Les chiens exténués et amaigris se lèvent un par un sauf Buck qui refuse de se lever même sous les coups de fouets et de batons de Hal. Il est sauvé par John Thornton qui frappe Hal et sauve Buck de la mort car quelques instants après la glace fragile se brise et le traineau, ses chiens et ses maîtres est emporté par le courant.

Extrêmement mal en point par les mauvais traitements et le manque de nourriture de ses maîtres, Buck se remet en compagnie de John Thornton qui est lui aussi en convalescence. C'est un maître respectable qui inspire amour et respect à Buck. Il est si attaché à son nouveau maître qu'il saute dans un ravin sur son ordre (il est sauvé in-extremis par son maître), et le défend dans une bagarre de bar. Sa robuste constitution de croisé terre-neuve et collie écossais permet à son maître de gagner un pari de 1 000 $ qu'il parviendrait à démarrer un traîneau de 1 000 kg et à le traîner sur 100 m. Grâce à cet argent, Buck, son maître et ses deux acolytes partent en expédition dans une mine mystérieuse dont personne n'est revenu vivant mais qui contiendrait une quantité phénoménale d'or.

Arrivés à la mine, le John Thornton et ses amis se mettent au travail et trouvent rapidement d'énormes quantité d'or. Buck de son côté, s'aventure dans la forêt et reprend de plus en plus sa nature sauvage. Il se nourrit grâce à la chasse et rencontre un loup avec qui il joue quelque temps. Mais l'amour de son maître le ramène toujours au camp après des disparitions plus ou moins longues.

Un jour cependant, après une disparition plus longue que les autres, Buck revient au camp et découvre le massacre de tous les chiens et des hommes qui y étaient. Il découvre aussi les Yeehats, une tribu amérindienne qui effectue une danse de guerre autour du cadavre de son maître. Buck, pris d'une folie meurtrière, tue les assassins les uns après les autres, jusqu'à ce que les derniers d'entre eux s'enfuient.

Libéré de toute emprise humaine, Buck redevient un loup et intègre une meute. Rendu à la nature au milieu du Wild, la grande forêt nord-canadienne, il se mêle à une meute de loups dont il devient le chef. Cette meute de loup grandit dans cette vallée et possède certaines caractéristiques de Buck après un certain temps. Buck devenu un loup qui ne craint plus les hommes devient un démon pour les Yeehats qu'il vient chasser jusque dans leurs campements et qui s'attaquent aux chasseurs.

Les images de mort, de cruauté, et les allusions darwiniennes à la « lutte pour la vie » sont omniprésentes tout au long du récit. London décrit la jungle du Wild comme un monde dominé par la peur (« The salient thing of this other world seemed fear »).

Historique du roman

Jack London s'embarque en 1897 pour participer à la ruée vers l'or du Klondike. Atteint du scorbut, il est rapatrié et commence alors à écrire en s'inspirant de son expérience dans le Grand Nord canadien. Il obtient une reconnaissance avec Le Fils du loup. Mais le véritable succès arrive avec L'Appel de la forêt en 1903.

Jack London tenta de répéter son succès de librairie en 1906 avec Croc-Blanc, roman de facture et de thème similaires, bien que cette fois il s'agisse d'un loup domestiqué par un homme de San Francisco.

Éditions

Éditions en anglais

Traductions en français

  • L'Appel de la forêt, traduit par la comtesse de Galard, en feuilleton dans Le Temps du 3 au lire en ligne sur Gallica, en volume en 1906 chez Félix Juven, contenu dans L'Appel de la forêt et autres contes, en feuilleton dans le Journal des voyages, n° 500 au 510, du 1er juillet au , illustrations de Tudor banus
  • L'Appel du Grand Nord, traduit par Paule Perez, La Renaissance, 1968
  • L'Appel sauvage, traduit par Jean Muray, Hachette, coll. « Bibliothèque verte », 1974
  • L'Appel de la forêt, traduit par Jean-Pierre Martinet, préface de Francis Lacassin, Signe de Piste/La Coupole, 1991 (ISBN 2-87654-061-4)
  • L'Appel de la forêt, traduit par Pierre Coustillas, Librairie Générale Française, coll. « Livre de poche – Classiques de poche », no 6247, 2000 (ISBN 2-253-03986-1)
  • L'Appel de la forêt, traduit par Noémie Dubresson, Morsang-sur-Orge, Lire c’est Partir, 2000, (ISBN 2-914471-11-4)
  • L'Appel sauvage, traduit par Frédéric Klein, préface par Michel Le Bris, Phébus, coll. « Libretto », no 137, 2003 (ISBN 2-85940-904-1)
  • L'Appel du monde sauvage, traduit par Marc Amfreville et Antoine Cazé, in Jack London, Romans, récits et nouvelles, tome I, édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » no 615, 2016 (ISBN 978-2-07-014647-5)

Adaptations

Au cinéma

À la télévision

En bande dessinée

  • Peter Costanza, Stan Campbell, R. Evans, N. Nodel, Anna Sewell, etc., Classiques Illustrés, no 22,
  • Spirou Album+, no 4, , p. 54-81
  • Raconté par Leigh Sauerwein, illustré par André Juillard, Je Bouquine, no 2, , p. 90-105
  • Adapté par J.-L. Bocquet, illustré par Marc-Olivier Nadel, Je Bouquine, no 285, , p. 84-93
  • Adapté par Fred Simon, éditions Delcourt, 2010

Notes et références

  1. Jack London, Romans, récits et nouvelles, tome I, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » no 615, 2016, p. 1306
  2. Marie Joséphine Raymonde de Galard de l'Isle-Bozon (wikisource)
  3. Les traducteurs justifient ainsi leur choix pour le titre : « Si ce dernier choix se rapproche du nôtre, il ne rend pourtant pas pleinement l'usage que fait London de l'adjectif substantivé the wild : car ce n'est pas l'appel qui est sauvage, mais plutôt la part silencieuse tapie en Buck, dans « les profondeurs de sa nature et celles plus enfouies encore qui remontaient aux origines du Temps » »

Liens externes