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| Lod (he) לוד (ar) اللد | |
Héraldique |
|
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| District | District centre |
| Maire | Yair Revivo (2013- ) |
| Démographie | |
| Population | 85 351 hab. (2022) |
| Densité | 6 981 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 31° 56′ 55″ nord, 34° 53′ 20″ est |
| Altitude | 65 m |
| Superficie | 1 222,6 ha = 12,226 km2 |
| Divers | |
| Date de création | Chalcolithique |
| Localisation | |
| Liens | |
| Site web | http://www.lod.muni.il |
| modifier |
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Lod (hébreu : לוֹד ; arabe : اَلْلُدّْ ; grec ancien : Λύδδα, Lydda) est une ville du District centre d'Israël. C'est l'une des villes les plus anciennes du pays. Après sa conquête et l'expulsion de sa population arabe en 1948, la ville devient israélienne. Elle se développe fortement à partir des années 1980, concomitamment à l'Aéroport Ben Gourion, situé à 8 km environ[réf. nécessaire].
La première trace écrite sur la ville de Lod apparaît à l'époque du bronze (-2400 – -1400) dans une liste de cités cananéennes conquises par le pharaon Thoutmôsis III à Karnak au XVe siècle av. J.-C.[1]. Cette mention atteste son importance dans la région, même s'il semble que Lod était alors soumise à Gezer.
Jusqu'à l'époque du Premier Temple, on ne trouve plus de mention de la ville de Lod. Des restes archéologiques de l'âge du fer montrent cependant que la ville était toujours habitée. Ce fait explique aussi que le nom de la ville se soit conservé pendant une si longue période.
Selon la tradition juive, la ville de Lod était fortifiée depuis l'époque de Josué fils de Noun (Talmud de Babylone, Meguila 4a). Le livre des Chroniques attribue sa fondation à la tribu de Benjamin :
Selon le livre d'Esdras (2:33), ses habitants sont déportés à Babylone après la destruction du Temple en -586. Au début de la période du Second Temple, la ville de Lod est rattaché à la province de Samarie et non à la province de Judée. Même après la conquête de la région par Alexandre le Grand en -333, Lod reste en Samarie.
Lors de la révolte des Maccabées, qui s'est déclenchée à proximité, dans la ville de Modiin, la ville est reprise aux Grecs par Jonathan. Elle est alors rattachée à la Judée. Cette annexion est ensuite confirmée par les souverains séleucides Alexandre Ier Balas, puis Démétrios II Nicator. Lod est mentionnée dans les messages envoyés par Démétrios Ier Sôter et Démétrios II à Jonathan. Pendant toute la période hasmonéenne, Lod est une ville prospère et garde sa place en tant que localité centrale dans la plaine.
La domination romaine sur Lod commence en lors de l'invasion de la Judée par les troupes de Pompée. En , Lod est placée à la tête d'un district. En , Cassius impose de lourds impôts sur la Syrie et les provinces voisines pour financer sa guerre contre les héritiers de César. Hyrcan II et Antipater ne parvenant pas à réunir la somme exigée par Cassius, celui-ci réduit en esclavage les habitants de 4 villes de Judée, dont Lod[4]. Deux ans plus tard, Marc-Antoine, à la tête de partie orientale de l'Empire romain, libère les esclaves, et il semble que les habitants de Lod retournent dans leur ville.
Sous Hérode, Lod reste un centre important, et cela semble-t-il jusqu'à la destruction du Temple. Flavius Josèphe la décrit comme
Au début de la Grande révolte juive (66-73), Cestius Gallus marche vers Jérusalem après avoir réprimé la révolte en Galilée. Il passe par Lod, qu'il trouve vide parce que ses habitants se sont rendus en pèlerinage à Jérusalem pour la fête de Souccot[6], et incendie la ville.
Lod est prise par Vespasien pendant sa campagne militaire en Judée, bien que la date de sa conquête ne soit pas clairement établie et qu'il semble qu'elle se soit rendue sans combat. Dans tous les cas, au printemps 68, Lod est hors de la zone des combats et il semble que de nombreux réfugiés affluent vers elle.
Après la destruction du Temple, plusieurs dirigeants spirituels juifs sont établis à Lod. Parmi ces sages, on compte
Le Talmud (T.B. traité Kiddoushin 40b) raconte les décisions importantes prises à Lod lorsque « Rabbi Tarfon et les anciens dînaient dans le grenier de la maison de Nitzah à Lod ».
Dans le Nouveau Testament, Lydda est mentionné en rapport avec Pierre, qui y guérit un paralytique (Ac. 9, 32-38).
C'est à Lydda (Lod) que se situe l'épisode de la vie de saint Georges qui lui vaut son nom de Georges de Lydda[7] : à l'époque de l'empereur Dioclétien, il libère la ville de la domination du dragon, à interpréter comme le chef d'une bande de brigands. Après sa décapitation, en 203, il aurait été inhumé à Lydda et on édifia sur sa tombe l'église qui lui est dédiée[8].
D'après un hadith, c'est à la porte de Lod lors du retour de Jésus que celui-ci tuera l'Antéchrist.
Aux époques romano-byzantines, son nom grec est Diospolis.
La Palestine est conquise par les armées de Sélim Ier en 1517, grâce à leur victoire sur les armées mameloukes à la bataille de Marj Dabiq, et annexée à l'Empire ottoman.
La sultane haseki Roxelane crée un imaret (soupe populaire) à Jérusalem en 1552. Cet imaret de Roxelane est financé par les impôts de plusieurs villages, affectés à un waqf (fondation pieuse) chargé d’entretenir l’imaret[9].
Lydda est un évêché in partibus infidelium. Jean-Baptiste Gobel (1727-1794) en est l'évêque à partir du 27 janvier 1772.
En 1947, le plan de partition attribue Lydda à l'État arabe. Pendant la Guerre israélo-arabe de 1948-1949[10], la ville est prise en juillet 1948 par les forces israéliennes lors de l'opération Dani au cours de laquelle un massacre perpétré dans la mosquée Dahamshe. Selon les sources, entre 95 et 250 Palestiniens qui s’y sont réfugiés sont tués par des tirs d’obus tirés par des chars israéliens[11]. Peu après, Lydda et la ville voisine de Ramle sont le théâtre d'une expulsion massive des habitants au cours de laquelle entre 35 000[12] et 70 000 arabes palestiniens[13] quittent la ville et ses environs en une journée[12]. Les événements des 12 et sont particuliers dans la mesure où « les habitants, au moins de Lydda, avaient autant envie de partir que les Israéliens avaient envie de les voir partir »[14]. Les travaux des historiens Alon Kadish et Avraham Sela montrent notamment que le traitement de cet épisode de la guerre de 1948 a fait l'objet de révisionnisme historiographique tant de la part d'historiens arabes qu'israéliens pour en faire un exemple d'expulsion préméditée des Arabes palestiniens. La réalité serait plus complexe, et l'expulsion n'était pas préméditée, mais le résultat d'une bataille complexe et piètrement menée des deux côtés[15].

| année | population |
|---|---|
| 1922 | 8 103 |
| 1946 | 18 250 |
| 1948 | 22 000 |
| 1960 | 19 000 |
| 1980 | 40 000 |
| 1990 | 43 000 |
| 2000 | 65 000 |
| 2005 | 66 599 |
| 2019 | 77 223 |
| 2022 | 85 351 |
D'après le bureau central des statistiques israélien la répartition ethnique de la ville en 2007 était la suivante :
Lod est le plus grand nœud ferroviaire du pays et est situé à proximité de l'aéroport international David-Ben-Gourion de Tel Aviv, anciennement appelé Aéroport de Lod.
Le centre d'intégration de l'Agence juive, principal organisme chargé d'accueillir et d'encadrer les immigrants juifs arrivant en Israël, se trouve à Lod.
Le groupe de rap et de hip-hop DAM, qui a composé le thème d'ouverture de la série télévisée Arab Labor, est basé à Lod.