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Le makhzen (en arabe : مَخْزَن, maḵzan, litt. « magasin » ; en amazighe : ⵍⵎⴰⵅⵣⵏ) est, dans le langage courant et familier au Maroc, à la fois le pouvoir marocain et par extension l'administration.
Avant le protectorat, le makhzen était l'appellation du gouvernement du monarque du Maroc.
Selon l'Encyclopédie de l'Islam, le terme « makhzen » est dérivé du verbe « khazana » (خَزَنَ, ḵazana) qui signifie « enfermer », « conserver », « thésauriser ». À l'origine, « makhzen » désignait les abris où étaient stockées les denrées de base (blé, orge, etc.) par le pouvoir saadien pour faire face aux grandes famines ou aux catastrophes. Par extension, la population a commencé a assimiler le makhzen aux personnes dépositaires de ces lieux de stockage et aux responsables de la distribution des denrées stockées.
L'utilisation du terme « makhzen » pour désigner l'appareil étatique date de l'ère almoravide, forme qui perdure sous les dynasties qui leur succèdent.
La structure administrative du makhzen est réorganisée sous le sultan saadien Ahmed al-Mansour, qui s'inspire du modèle ottoman,.
Sous les Alaouites, le makhzen repose grandement sur les familles arabo-andalouses ou de l'aristocratie religieuse (chorfas) des grandes villes du Maroc telles que Fès, Rabat, Salé ou Marrakech.
Depuis l'indépendance retrouvée et la mise en place d'institutions modernes, l'institution traditionnelle du makhzen a théoriquement cessé d'exister. Cependant l'appellation « makhzen » continue de désigner, dans le langage courant et familier, l'appareil étatique marocain.
Officiellement, le terme « makhzen » est de nos jours réduit à désigner certaines brigades (makhzen administratif, makhzen mobile, makhzen mécanisé, etc.) des Forces auxiliaires, un corps paramilitaire dépendant du ministère de l'Intérieur.