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| Pays | |
|---|---|
| Superficie |
6,7 km2 |
| Coordonnées |
| Population |
200 hab. () |
|---|---|
| Densité |
29,9 hab./km2 () |
Mansurat al-Khayt (منصورة الخيط), ou al-Kheit, est un village arabe palestinien du sous-district de Safed. Comme pour des centaines d'autres villages, il a subi un nettoyage ethnique pendant la guerre israélo-arabe de 1948, dans son cas précis le 18 janvier 1948. Ses habitants s'étant réinstallés, ils sont poussés à l'exil après la fin de la guerre, en 1949, par Israél.
Mansurat al-Khayt était situé dans le sous-district de Safed, à une douzaine de kilomètres à l'est du chef-lieu Safed et à 200 mètres d'altitude[3],[4]. Construit sur une terrasse volcanique, il dominait la vallée du Jourdain, à un kilomètre à l'est, et faisait face au plateau du Golan. Une route secondaire le reliait à la route Safed-Tibériade[3],[4].
Le territoire du village avait une superficie de 6735 dounams (6,7 km2), la totalité des terres étant publiques[5], y compris les 17 dounams classés comme terrains construits[6]. 5052 dounams (505 hectares) étaient utilisés pour la culture des céréales[7] et 169 hectares étaient considérés comme incultivables[3]. L'élevage et l'agriculture étaient les principales ressources du village[3].
Une partie du nom, al-Khayt, vient du nom de la petite région située au sud-ouest du lac Houla, ard al-khayt[8],[3]. Le maqam d'un sage local, as al-Shaykh Mansur, a donné son nom au village. Le village est aussi appelé Mansurat al-Houla pour le différencier de l'autre al-Mansura du sous-district de Safed[3].
Al-Dimashqi (géographe syrien né en 1327) écrit ceci à propos d’Al Khait : "un canton du Ghaur supérieur dans la vallée du Jourdain. La région évoque l'Irak par son riz, ses oiseaux, ses sources chaudes, et ses excellentes récoltes[9].
De 1915 à 1918, les combats de la campagne du Sinaï et de la Palestine permettent au Royaume-Uni de faire la conquête de la Palestine. La région de Mansurat al-Khayt est conquise en 1918 et la Palestine est administrée comme territoire conquis jusqu'en 1923 puis sous l'autorité d'un mandat de la Société des Nations. Au recensement de la Palestine mandataire de 1922 conduit par les autorités britanniques, Kerad al Khait avait une population de 437 habitants, tous musulmans[10], diminuant au recensement de 1931, cette fois sous le nom de Mansurat el Hula, à 367 habitants, tous musulmans, dans 61 maisons[11]. Dans ces deux recensements, Mansurat est classé comme hameau[3].
Dans les statistiques de Village de 1945, la population avait encore diminué, à 200 habitants[12],[5].
La milice sioniste la Haganah lance une attaque de représailles sur Mansurat le 18 janvier 1948 (sans que le motif soit précisé[3]). La Haganah avait pour ordre d'éliminer toute personne opposant une résistance[13]. Les tentes et les cabanes (ou les maisons, selon le passage de Benny Morris) sont incendiées, le bétail massacré[14]. Les pertes civiles ne sont pas connues[3]. Dans la nuit du 6 au 7 février, le village est mitraillé et une maison détruite à l'explosif dans une nouvelle attaque. Au moins une personne est blessée[3]. Une de ces deux attaques est à l'initiative de Yossef Weiz, fonctionnaire d'un fonds national juif et partisan radical de l'expulsion des Arabes de Palestine[15].
Dès le 2 juillet 1948, une colonie, Habonim, est implantée sur les terres de Mansurat. Elle est ensuite rebaptisée Kfar Hanassi[16]. Selon l’Encyclopédie de la question palestinienne, cette colonie est construite sur le territoire de Tuba[3].
Selon l'accord d'armistice israélo-syrien du 20 juillet 1949, Mansurat était inclus dans la zone démilitarisée entre les deux pays, et ses habitants pouvaient s'y réinstaller. Mais par divers moyens, Israël poussa les habitants à l'exil[3].
Actuellement, le site du village est recouvert de forêts et rien n'en est visible[3]. Le nombre de réfugiés palestiniens descendant des habitants de Mansurat expulsés en 1949 était estimé à 1400 en 1998[4].