Dans le monde d'aujourd'hui, Möngke est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large public. Avec la croissance constante de la technologie et la mondialisation, Möngke a acquis une importance sans précédent dans notre vie quotidienne. Qu’il s’agisse de Möngke dans le domaine de la santé, de la politique, de la culture ou de tout autre aspect de la société, son impact est indéniable. Dans cet article, nous explorerons le sujet de Möngke en profondeur, en examinant ses implications, ses défis et ses opportunités dans le monde d'aujourd'hui. De ses origines à ses projections futures, Möngke est un sujet qui mérite d’être exploré en profondeur pour mieux comprendre son influence sur nos vies.
Khagan Empire mongol | |
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Empereur |
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桓肅皇帝 |
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憲宗 |
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Kubilai Khan Houlagou Khan Ariq Böqe Dumugan (d) Yesubuhua (d) Moge (d) Suigedu (d) Bochuo (d) Hududu Xuebietai (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Möngke, également retranscrit en Mongka ou Möngke, aussi appelé Mangu Khagan, également retranscrit en Mangu Khan, né en 1209 et mort en 1259, petit-fils de Gengis Khan, est le khagan (khan suprême) des Mongols à partir de 1251.
Il est le fils aîné de Tolui, lui-même, quatrième et dernier fils de Gengis Khan et de son épouse principale Börte (1209-1259). Sa mère est Sorgaqtani. L'élection de Möngke marque la mise à l'écart de la branche d'Ögedeï, troisième fils de Gengis Khan, khagan après la mort de son père en 1227.
À la mort de Güyük (fils d'Ögödei), en 1248, Oghul Qaïmich son épouse, prend la régence, elle voudrait faire attribuer le trône à un prince de la lignée d'Ögödei, soit à son propre fils, Qoutcha, qu'elle avait eu avec Güyük, mais il est trop jeune, soit à Chirämön, neveu de Güyük. Batu, alors doyen de la famille gengiskhanide est résolu à écarter les Ögödaïdes et accepte la proposition de Sorgaqtani, veuve de Tolui d’élever son fils ainé Möngke qu'elle avait eue avec Tolui, à la dignité de grand khan.
Batou convoque un quriltay en 1250, dans son campement dans la région d’Alamag, au nord du lac Yssyk Koul. Les représentants des branches d’Ögedeï et de Djaghataï n’y participent pas ou le quittent avant le terme, seules les maisons de Djötchi et de Toloui sont donc représentées.
Plus tard, ce résultat voit l’opposition à la désignation de Möngke des deux branches non présentes, lorsqu'ils apprirent la nouvelle; disant que l'assemblée s'était passée trop loin des lieux saints genghiskhanides, et qu'elle était trop incomplète. Batu juge alors nécessaire de convoquer un deuxième quriltay, sur l'Onon ou le Kéroulèn. Les opposants refusèrent de s'y rendre.
Passant outre ces oppositions, Batu charge son frère, Berké de convoquer une assemblée à Ködä’ä-aral (ou Kötö’ü-aral), sur le Kéroulèn. Malgré l'opposition de la maison d’Ogödaï et celle Yissou-Mangou, khan de l’oulous de Djaghataï, soutenant ces derniers, Berké réunit le quriltay et proclame Möngke grand Khan, le .
Les Ogodaïades écartés du pouvoir, Chirämön (ou Chiremune), se rend après coup au quriltay finissant, prétendant vouloir rendre hommage au nouveau khan tout en voulant le surprendre et le détrôner avec ses troupes. Leur intention découverte, ses troupes sont désarmées, celui-ci est arrêté et ses conseillers, dont Qadaq et Tchinqaï, sont exécutés. Mongke punit sévèrement ses cousins, Oghoul Qaïmich qu'il hait (il la décrit à Rubrouck comme une « femme plus vile qu’une chienne »), est dénudée pour être interrogée, cousue dans un sac et noyée entre mai et . Khubilai emmène Chirämön à l'armée chinoise pour le sauver, mais Möngke le noya également plus tard. Qoutcha, fils de Güyük, est relégué à un canton à l'Ouest de Qaraqoroum. Qada’an qui se soumet spontanément et Qaïdou sont épargnés et conservent l’oulous ogodaïde de l’Imil. Yissou-Mangou, chef de l’oulous de Djaghataï, qui s'était monté contre lui est également exécuté et remplacé par Qara-Hulägu, autre Djaghataï, puis par sa veuve, la princesse Orghana (1252). Büri, autre petit-fils de Djaghataï qui avait offensé Batu lors de la campagne d'Europe, est mis à mort par ce dernier.
Durant son règne, Möngke rétablit en partie l’unité de l’empire (seul Batu reste quasiment indépendant) et en restaure le mécanisme administratif. Sous son règne, il cède en 1266 des parts de la péninsule de Crimée, à la République de Gênes, qui y fonde la Gazarie. Le Khanat de Crimée sera installé plus tard sur la péninsule par la Horde d'or et existera aux côtés de la colonie génoise[réf. nécessaire].
En 1253, Möngke tient un quriltay à la source de l’Onon où il donne à ses frères l’ordre d’aller conquérir le monde. Il charge le cadet Hülegü d’annexer au Turkestan le califat de Bagdad et la Mésopotamie et à Kubilay de conduire une expédition contre la Chine des Song du Sud[réf. nécessaire].
La deuxième invasion mongole du Tibet a lieu entre 1251 et 1253, décidée par Möngke, voit d'une part Qoridai (5e fils de Kubilai Khan, qu'il eut avec Qoruchin Khatun), le commandant des troupes mongoles, soumettre à la domination mongole toute la région jusqu'à Damxung (Dangquka), au nord-est de Lhassa, d'autre part une armée commandée par Dupeta (ou Dobeta) pénètre dans le pays jusqu'à Dam, tuant, pillant, incendiant des maisons, détruisant des temples,.
Selon Hugues-Jean de Dianous, Möngke khaan n'envoie des troupes au Tibet qu'en 1253, qui est alors intégré à l'Empire.
Dans les écrits tibétains, il est nommé tibétain : བོད་ཀྱི་མོན་མཁར་མགོན་པོ་གདོང, Wylie : Bod kyi-mon-mkhar-mgon-po-gdong, THL : bö kyi mönkhar gönpo dong
C'est sous le règne de Möngke que débute la conquête du sud-est asiatique :[réf. nécessaire]
Le Royaume de Dali (correspondant à peu près à l'actuel Yunnan) dont la capitale, Dali, située au bord du lac Erhai se trouve sur les contreforts du plateau du Tibet, conquis par Kubilai Khan en 1253.
Le Tonkin en 1257. Cette dernière conquête reste toutefois, selon Jean-Paul Roux, « incertaine et précaire », empêchant une véritable domination de la région.
Möngke charge son frère Houlagou d'établir « les coutumes (rusum va yusum) et la loi (yasa) » des Mongols de l'Oxus à l'Égypte, ce qui implique notamment : l'assujettissement des Lors, un peuple du sud de l'Iran ; la destruction de la secte des Nizârites (dits « Haschichim », « Assassins ») ; la destruction du califat des Abbassides à Bagdad, c'est-à-dire le cœur du monde musulman de cette époque ; la conquête des territoires dirigés par les Mamelouks d'Égypte, qui incluent la Syrie.
L'armée d'Houlagou part en 1255 ; elle prend facilement le contrôle des Lors, et sa réputation effraye tant les Assassins qu'ils capitulent et livrent leur forteresse d'Alamut sans combat en 1256[réf. nécessaire].
Bagdad est prise lors de la bataille du 10 février 1258. L'événement eut un retentissement et une portée symbolique énormes : "Il y avait cinq cent quinze ans que cette ville avait englouti le monde entier" en dira le chroniqueur arménien Kirakos de Gandzak. Houlagou s'empare ensuite de la Syrie, et s'apprête à envahir l'Égypte lorsque la mort de Möngke entraîne l'arrêt momentané de la campagne. Les Mamelouks reprennent la Syrie peu après avoir écrasé les Mongols lors de la bataille d'Aïn Djalout, et tué leur chef, Ketboga.
Tuluy père de Möngke et fils préféré de Gengis Khan, épousa la princesse Soyughaqtani et conserve auprès d'elle une église nestorienne, leurs fils Möngke, Kubilai, Houlagou et Ariq Boqa sont élevés dans l'esprit de la foi chrétienne, mais la yassa mongole leur interdit d'être baptisé
Les Mongols lors de leur conquêtes s'adaptent à la religion de la région conquise, c'est une façon de conserver le pouvoir sur leur colonies. Ils ont donc adopté le bouddhisme en Chine orientale et au Tibet, Ariq Boqa le frère de Mongke a adopté l'islam en Perse qu'il a conquise[réf. nécessaire].
Le deuxième Karmapa, Karma Pakshi (1206-1283) voyage beaucoup et notamment en Mongolie et devient un célèbre enseignant. Il est particulièrement honoré par Möngke Khan, reconnu par le Karmapa comme un ancien disciple.
En 1259, Möngke part lui-même en campagne aux côtés de Kubilai, laissant la régence à son frère Ariq Boqa à Karakorum. Il meurt peu après pendant le siège de forteresse de Diaoyu (钓鱼城), (dans l'actuel District de Hechuan à Chongqing dans l'empire des Song du sud[réf. nécessaire].
Il meurt soudainement le . Chaque chronique donne une cause différente pour sa mort. Du choléra selon les Chinois, de dysenterie selon les Perses, ou d'une flèche lors d'une bataille selon d'autres.
La succession est difficile, opposant Ariq Boqa et Kubilai dans ce que l'on nomme aujourd'hui la guerre civile toluid.
En 1260, Khubilaï est élu cinquième et dernier khan[réf. nécessaire] mais ce n'est qu'en 1264 qu'il parvient à soumettre Ariq Boqa à Xanadu.
Edward Conze rapporte dans son ouvrage sur le bouddhisme deux mots de Möngke, qui, alors qu'il favorisait nestoriens, bouddhistes et taoïstes au nord de l'Inde, vers 1250, montre l'ouverture de son esprit politicien. Au Franciscain Guillaume de Rubrouck, il déclara : « Nous croyons qu'il n'y a qu'un seul Dieu . Mais, comme Dieu a donné à la main plusieurs doigts, Il a donné de même aux hommes plusieurs voies », alors qu'il disait aux bouddhistes que leur mouvement était comme la paume de cette main dont les doigts étaient les autres religions.