Nicolas-Henri Jardin

Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Nicolas-Henri Jardin et comment il a eu un impact inimaginable sur nos vies. Nicolas-Henri Jardin a fait l'objet d'études, de controverses et d'admiration tout au long de l'histoire, et son influence s'étend à pratiquement tous les aspects de notre société. De ses origines à son évolution moderne, Nicolas-Henri Jardin a laissé une marque indélébile sur l’humanité, remettant en question nos perceptions et provoquant de profondes réflexions sur qui nous sommes et où nous allons. Rejoignez-nous dans ce voyage pour découvrir l'importance de Nicolas-Henri Jardin dans nos vies et dans le monde qui nous entoure.

Nicolas-Henri Jardin
Image illustrative de l'article Nicolas-Henri Jardin
Portrait de Nicolas-Henri Jardin par Peder Als
Présentation
Naissance
Saint-Germain-des-Noyers
Décès (à 79 ans)
Paris
Nationalité Drapeau du royaume de France Royaume de France
Mouvement architecture néoclassique
Activités architecte du Roi
Formation élève d'Armand-Claude Mollet
Élèves Caspar Frederik Harsdorff
Christian Frederik Hansen
Œuvre
Réalisations Église royale d'Amalienborg, Danemark
Palais de Bernstorff, Gentofte
Palais jaune, Copenhague
Distinctions Prix de Rome (1741)
Académie royale d'architecture (1771)

Nicolas-Henri Jardin, né à Saint-Germain-des-Noyers (actuel département de Seine-et-Marne) le et mort à Paris le , est un architecte et paysagiste néoclassique français qui accomplit la majeure partie de sa carrière au Danemark.

Biographie

Inscrit comme élève d'Armand-Claude Mollet à l'Académie royale d'architecture de Paris, Jardin remporta le grand prix en 1741 (sujet : « un chœur de quarante-deux pieds de largeur pour une église cathédrale »). Il séjourna au Palais Mancini à Rome de 1744 à 1748. Il y subit l'influence de Piranèse et se mit à graver dans sa manière : il publia en 1748 le décor des fêtes ordonnées à Naples par le décorateur Vincenzo Ré pour la naissance du prince de Calabre, Philippe-Antoine de Bourbon.

De retour en France, il fut employé dans les Bâtiments du Roi sous les ordres de Michel Tannevot. En 1754, recommandé au roi de Danemark Frédéric V, il sollicita son congé pour se rendre à Copenhague auprès de l'Académie royale des beaux-arts du Danemark. Il y demeura pendant seize ans, à l'exception de deux voyages : l'un à Paris en 1762-1763 et l'autre en Angleterre, Flandre et Hollande en 1768-1769, en compagnie de son ami Pierre Patte.

Au Danemark, Jardin répandit un style néoclassique épuré. Son élève le plus célèbre fut Caspar Frederik Harsdorff. « Quand le déclin de la prépondérance française en Europe obligea Jardin et le sculpteur Saly à quitter Copenhague, Bernstorff (ministre de Frédéric V) regretta leur départ. »

Rentré en France, Jardin fut admis en 1771 à l'Académie royale d'architecture.

Réalisations et principaux projets

Au Danemark

Palais de Bernstorff
Palais jaune

En France

Notes et références

  1. M. Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 275
  2. archives de la cour de Danemark, Copenhague
  3. M. Gallet, Op. cit., p. 275
  4. ibid.

Voir aussi

Sources

  • Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle : Dictionnaire biographique et critique, Paris, Éditions Mengès, , 494 p. (ISBN 2-8562-0370-1)

Articles connexes

Bibliographie

  • Louis de Grandmaison, Essai d'armorial des artistes français. Lettres de noblesse. Preuves pour l'Ordre de Saint-Michel, p. 372-373, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, Ministère de l'instruction publique, 1903, 27e session (lire en ligne)
  • (sv) Christian Elling, Jardin i Rom, Copenhague,
  • (fr) C. Érouard, « Jardin », in : Piranèse et les Français : 1740-1790, Rome, Villa Médicis, Dijon, Palais des États de Bourgogne, Paris, Hôtel de Sully, mai-novembre 1976

Liens externes