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La péridotite est la principale roche du manteau supérieur. Ultramafiques (ou ultrabasiques), de structure grenue, les péridotites sont principalement constituées d'olivine associée à d'autres silicates ferro-magnésiens, essentiellement des pyroxènes. Elles doivent leur nom aux péridots, les cristaux d'olivine qui les constituent majoritairement et leur confèrent souvent une teinte verte ou jaune-verdâtre.
Selon les sources, les péridotites sont classées en tant que roche métamorphique ou bien en tant que roche magmatique.
Les péridotites sont principalement constituées d'olivine et de pyroxènes. Dans de moindres proportions et en fonction des conditions de température, de pression et d'hydratation, elles peuvent également contenir des grenats, des spinelles (chromite), des plagioclases, des amphiboles, des phlogopites.
On distingue différents types de péridotites en fonction de leurs proportions en olivine, orthopyroxènes et clinopyroxènes.
En continuant le processus de fusion partielle, on aboutit à une roche constituée quasiment que d'olivine : la dunite (la température a continué à augmenter et l'orthopyroxène a fondu à son tour).
La péridotite peut devenir de la serpentinite, sous l'effet de la chaleur et d'une hydratation, c'est le métamorphisme hydrothermal.
Il existe de vastes gisements dans la région d’Oman, dans les îles de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de Nouvelle-Calédonie ainsi que le long des côtes grecques et dans l’ex-Yougoslavie. De petits dépôts sont aussi présents dans l’ouest des États-Unis ainsi que dans de nombreux autres endroits du globe. Des scientifiques étudient des sites au large du Costa Rica, d'Hawaii et de la Basse-Californie. À ces endroits, la couche de sédiments est mince et le manteau terrestre assez froid pour prélever une carotte. Pourtant, le fond marin est à environ 4 000 mètres de la surface, ce qui exige des opérations de forage d'une profondeur exceptionnelle.