Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons plonger dans le monde fascinant de Parti animaliste. Ce sujet présente un grand intérêt pour un large éventail de lecteurs, car il couvre des aspects allant de l'histoire aux implications actuelles dans la société. Dans cette optique, nous explorerons les multiples facettes de Parti animaliste, en analysant son évolution dans le temps, sa pertinence aujourd'hui et ses éventuelles projections futures. Sans aucun doute, Parti animaliste est un sujet fascinant qui suscite la curiosité de chacun, quel que soit son âge ou sa formation. Alors préparez-vous à vous lancer dans un voyage de découverte et d’apprentissage de Parti animaliste.
Parti animaliste | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Coprésidents | Antoine Stathoulias Charlotte Duthu Douchka Markovic Hélène Thouy Jérôme Dumarty Pierre Mazaheri |
Fondation | |
Siège | Cérons (Gironde) |
Positionnement | Attrape-tout |
Idéologie | Animalisme Droits des animaux |
Affiliation européenne | Animal Politics EU |
Adhérents | 5 000 () |
Couleurs | violet |
Site web | parti-animaliste.fr |
Représentation | |
Conseillers régionaux | 1 / 1758 |
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Le Parti animaliste (PA), fondé en 2016, est un parti politique animaliste français.
L'idée d'un parti animaliste en France se développe durant l'année 2014.
Déclaré au Journal officiel des associations le , le parti est fondé le par sept personnes, : Samuel Airaud (Chargé d'affaires publiques de l'association L214 éthique et animaux), Héléna Besnard, Nathalie Dehan, Isabelle Dudouet-Bercegeay, Melvin Josse, Douchka Markovic et Hélène Thouy. Il rejoint une dynamique internationale initiée par le Parti pour les animaux néerlandais.
Le Parti animaliste se présente pour la première fois à un scrutin lors des élections législatives de 2017. Son but affiché lors de ces élections n'est pas d'obtenir des élus mais de communiquer autour de la cause animale. Pour des raisons budgétaires, il ne peut présenter qu'un nombre limité de candidats,. Plusieurs personnalités engagées dans la cause animale sont candidates : c'est notamment le cas de la journaliste Élise Desaulniers et de la pianiste Vanessa Wagner,. Les affiches du parti ne comportent ni nom, ni photo des candidats, mais présentent un chaton.
Lors des élections législatives, le Parti animaliste obtient quelque 64 000 voix, soit en moyenne 1,1 % des suffrages exprimés dans les 142 circonscriptions où il se présentait (jusqu'à 2,9 % en Haute-Corse),. Ses candidats dépassant le score de 1 % des suffrages exprimés dans 86 circonscriptions, soit plus que le seuil de 50 circonscriptions, il parvient à obtenir un financement public : au vu de ses résultats, il doit recevoir un peu plus de 90 000 euros/an pendant cinq ans. Mais ayant présenté 62 % de femmes, il doit payer des pénalités pour non-respect de la loi tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives,,.
La même année, le Parti animaliste présente une liste aux élections sénatoriales de Paris, conduite par Hélène Thouy, qui obtient 10 voix pour 0,34 % des suffrages exprimés.
Le Parti animaliste présente aux élections européennes de 2019 une liste avec à sa tête l'avocate bordelaise Hélène Thouy, cofondatrice du parti, suivie d'Eddine Ariztegui, responsable d'équipe dans le milieu associatif,. Soutenue par Brigitte Bardot, la liste compte parmi ses candidats l'écrivain et chroniqueur de télévision Henry-Jean Servat, et la veuve de l'ancien Premier ministre Michel Rocard, Sylvie Rocard.
À l'occasion de ces élections, le parti rejoint Animal Politics EU, une coalition d'une douzaine de partis animalistes européens.
Malgré la mise à disposition des électeurs d'un nombre limité de bulletins de vote, le Parti animaliste obtient 2,17 % des suffrages exprimés. Ce résultat est considéré comme une surprise par les médias,, alors que le Parti animaliste n'avait qu'une faible visibilité médiatique et peu de moyens financiers. Cependant, la tête de liste, Hélène Thouy, dénonce une « fraude massive », affirmant que de nombreux bureaux de vote ne présentaient pas les bulletins de sa liste alors que le parti avait payé pour, invoquant « environ 500 problèmes liés à leur bonne diffusion ».
En , le parti répond par la négative à la main tendue de David Cormand, secrétaire national d'EELV, pour des listes communes aux élections municipales de 2020.
Par la suite, le parti annonce une dizaine de listes — avec à leur tête « des personnes de toutes les sensibilités politiques » — et autant d'alliances locales, comme avec Europe Écologie Les Verts à Paris, avec La France insoumise à Angers ou à Orléans ou avec l'Union des démocrates et indépendants à Fontenay-aux-Roses.
À l'issue du scrutin, le Parti animaliste obtient ses premiers élus :
Nom | Ville | Liste | Attribution |
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Emmanuelle Gabali-Bonnehon | Boulogne-Billancourt | LR | |
Cécile Collet | Fontenay-aux-Roses | UDI | |
Sandra Krief | Grenoble | EÉLV | Déléguée à la condition animale |
Giovanni Recchia | Melun | Divers centre | |
Eddine Arizetgui | Montpellier | EÉLV - PS | 24e adjoint, chargé du bien-être animal |
Séverine Figuls | Nantes | EÉLV - PS | Déléguée à l'animal dans la ville et au parcours de la biodiversité |
Grégory Moreau | 11e arrondissement de Paris (conseil d'arrondissement) | EÉLV - PS | 3e adjoint, chargé de l'alimentation durable, de la condition animale et de la propreté |
Douchka Markovic | 18e arrondissement de Paris (conseil de Paris) | EÉLV - PS | Déléguée à la condition animale |
Violeta Rouba | Rambouillet | ||
Sandrine Jamar-Martine | Saint-Denis | Divers gauche | |
Véroniqe Sahun | Vitrolles | ||
Sandra Afonso-Machado | Brétigny-sur-Orge |
Aux élections régionales de l'année suivante, le Parti animaliste est présent sur deux listes, en Nouvelle-Aquitaine avec Europe Écologie Les Verts et en Île-de-France avec La France insoumise, où il obtient un élu, Guillaume Prevel.
Le Parti animaliste annonce le la candidature d'Hélène Thouy à l'élection présidentielle de 2022 afin « d'imposer la question dans le débat national ». Elle ne parvient pas à rassembler les 500 parrainages nécessaires à sa candidature et doit donc renoncer.
Pour les législatives, le parti présente 421 candidats au premier tour de cette élection, avec comme premier objectif non d'obtenir des sièges, mais de mettre en avant la thématique de la cause animale en France,. Ils obtiennent au total 255 251 voix, soit 1,12 % des suffrages exprimés.
En octobre 2023, le Parti animaliste annonce qu'il présentera une liste autonome aux élections européennes de 2024.
L'idéologie du Parti animaliste est centrée sur les droits des animaux. Cette caractéristique « monothématique » conduit le parti à refuser de s'allier avec d'autres formations politiques. Il se revendique transpartisan de façon à ce que la cause animale dépasse les clivages politiques.
Les mesures qu'il défend sont notamment l'abolition de la corrida et des combats de coqs ou l'établissement d'une « charte des droits des animaux ». Il vise notamment la création d'un ministère ou d'un secrétariat voué à la cause animale, à la lutte contre la maltraitance et contre l'expérimentation animales ou encore à la réduction de 25 % de la consommation de produits d'origine animale dans l'alimentation à l'horizon 2025.
Le parti milite aussi pour l'amélioration des conditions d'élevage en interdisant la production de fourrure, le gavage (notamment des palmipèdes), la castration, l'écornage, l'amputation de la queue, l'épointage du bec, le déplumage à vif, le broyage des poussins, etc. Le parti souhaite la suppression des élevages en cage ou l'interdiction d'abattage des animaux sans insensibilisation et la prise en charge de l'endettement des éleveurs qui renonceraient à l'exploitation animale et se tourneraient vers des productions végétales. Il prône l'instauration d'un repas végétarien une fois par semaine dans les cantines scolaires. Son programme prévoit également la mise en place d'un étiquetage obligatoire visant à informer les consommateurs des coûts environnementaux, sociaux et éthiques des produits qu'ils choisissent'.
Il est dirigé par un bureau actuellement composé de six personnes : Antoine Stathoulias, Charlotte Duthu, Douchka Markovic, Hélène Thouy, Jérôme Dumarty et Pierre Mazaheri.
Le Parti animaliste revendique 1 000 adhérents en et 4 000 cinq ans après sa création.
La philosophe Corine Pelluchon et la comédienne Christine Berrou lui apportent en 2017 leur soutien. La même année, le journaliste Aymeric Caron demande sans succès à Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon de donner au Parti animaliste deux sièges à l'Assemblée nationale. Aux élections européennes de 2019, l’ancienne actrice et militante de la cause animale Brigitte Bardot appelle à voter pour le parti, après avoir un temps laissé croire qu'elle figurerait sur sa liste.
L'organisation de jeunesse du parti, le Campus animaliste, est fondée en 2022.
Si aucune enquête n'a établi de corrélation entre le vote animaliste et les revenus, un comparatif des résultats montre que le parti obtient en moyenne des résultats au-dessus de son score national dans des communes parmi les plus pauvres de France (Denain, Maubeuge, Hautmont...) et, inversement, des résultats inférieurs dans les villes les plus riches (Neuilly-sur-Seine, Marnes-la-Coquette, le VIIe arrondissement de Paris...).
Année | Premier tour | Sièges | |
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Voix | % | ||
2017 | 63 637 | 0,28 | 0 / 577 |
2022 | 255 251 | 1,12 | 0 / 577 |
Année | Voix | % | Tête de liste | Rang | Sièges |
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2019 | 490 074 | 2,16 | Hélène Thouy | 11e | 0 / 79 |