Parti de la gauche démocratique (Turquie)

Dans cet article, l'importance de Parti de la gauche démocratique (Turquie) dans la société contemporaine sera analysée. Parti de la gauche démocratique (Turquie) a joué un rôle central dans de nombreux aspects de la vie moderne, de son impact sur l'économie à son influence sur la culture populaire. Au cours des dernières décennies, Parti de la gauche démocratique (Turquie) a suscité un intérêt croissant parmi les universitaires, les experts et le grand public, conduisant à de nouvelles études et réflexions sur sa pertinence et ses conséquences. À travers une série de recherches et de discussions, nous cherchons à mieux comprendre l'importance de Parti de la gauche démocratique (Turquie) dans nos vies et comment son évolution continue de façonner le monde dans lequel nous vivons.

Parti de la gauche démocratique
(tr) Demokratik Sol Parti
Image illustrative de l’article Parti de la gauche démocratique (Turquie)
Logotype officiel.
Présentation
Président Önder Aksakal
Fondation
Siège Mareşal Fevzi Çakmak Caddesi n°17
Beşevler - Ankara
Positionnement Centre gauche
Idéologie Kémalisme
Social-démocratie
Affiliation nationale Alliance populaire
Couleurs bleu clair et blanc
Site web https://www.dsp.org.tr
Représentation
Députés
1  /  600
Élus de districts
6  /  1351

Le Parti de la gauche démocratique (en turc, Demokratik Sol Parti ou DSP) est un parti politique de Turquie de tendance social-démocrate et kémaliste.

Historique

Bülent Ecevit-Davos en 2000

Le parti est enregistré officiellement le par Rahşan Ecevit, épouse de Bülent Ecevit, ancien Premier ministre ayant été interdit d’activités politiques après le coup d’État de 1980. En 1987, après avoir retrouvé la plénitude de ses droits politiques, il devient le nouveau dirigeant du parti. La même année, le DSP se présente pour la première fois aux élections législatives où il recueille 8,53 % des voix, ce qui ne lui permet pas d'obtenir des sièges. En 1991, il obtient sept sièges de députés, dont celui d'Ecevit, qui revient ainsi au Parlement après onze ans d'absence. Malgré des dissensions internes, le DSP progresse et parvient à décupler sa représentation parlementaire, passant à 76 députés lors des élections de 1995.

En , le DSP devient l'une des trois composantes du gouvernement de coalition dirigé par Mesut Yılmaz, dans lequel Ecevit est vice-Premier ministre. Après la chute de ce gouvernement en , Ecevit est chargé de former un nouveau cabinet minoritaire. Le suivant, des élections législatives sont organisées, à l'issue desquelles le DSP devient le premier parti de Turquie avec 136 députés sur les 550 que compte le Parlement. Ecevit forme alors un nouveau gouvernement de coalition qui regroupe le DSP, le Parti de la mère patrie (ANAP) ainsi que le Parti d'action nationaliste (MHP). Des allégations de corruption, la crise économique, ainsi que les problèmes de santé du Premier ministre entraînent la chute du gouvernement suivie d'élections législatives anticipées le , marquées par la victoire du Parti de la justice et du développement (AKP).

Le DSP se présente au sein d'une alliance avec le Parti républicain du peuple (CHP) aux élections législatives de , ce qui lui permet d'obtenir treize sièges de députés.

Lors des scrutins suivant, le parti n'obtient que des scores modestes et ne se présente pas lors des élections législatives du .

Présidents

1985-1987 Rahşan Ecevit
1987-1988 Bülent Ecevit
1988-1989 Necdet Karababa
1989-2004 Bülent Ecevit
2004-2009 Zeki Sezer
2009-2015 Masum Türker (en)
Depuis 2015 Önder Aksakal

Résultats électoraux

Élections législatives

Année Voix % Sièges Rang Gouvernement
1987 2 044 576 8,53
0  /  450
4e Opposition
1991 2 624 301 10,75
7  /  450
5e Opposition
1995 4 118 025 14,64
76  /  550
4e Opposition
1999 6 919 670 22,19
136  /  550
1er Ecevit V
2002 384 009 1,22
0  /  550
9e Opposition
2007 Au sein du CHP
13  /  550
Opposition
2011 108 089 0,25
0  /  550
9e Opposition
06/2015 85 810 0,19
0  /  550
8e Opposition
11/2015 31 805 0,07
0  /  550
13e Opposition
2023 Au sein de l'AKP
1  /  600
Soutien sans participation

Notes et références

  1. « Liste des partis politiques cités », sur Cairn.info (consulté le ).