Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Pierre Chapot, explorant ses origines, son évolution et sa pertinence aujourd'hui. Depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, Pierre Chapot a joué un rôle fondamental dans divers domaines, impactant la vie de millions de personnes à travers le monde. Dans cette optique, nous dévoilerons les aspects les plus pertinents liés à Pierre Chapot, en analysant son influence sur la société, la culture et la science. De même, nous examinerons les différentes perspectives et opinions qui existent autour de Pierre Chapot, afin d'apporter une vision complète et enrichissante sur ce sujet.
| Décès | |
|---|---|
| Domicile | |
| Statut |
| Mouvement |
|---|
Pierre Chapot (brûlé vif le ) est un martyr calviniste français, victime de l'inquisition.
Jeune dauphinois correcteur d'imprimerie, Pierre Chapot transporte des bibles calvinistes de Genève à Paris. Selon Crespin, il convoie « une quantité de livres de la sainte Écriture pour les distribuer et vendre aux fidèles affamés du désir d'être instruits par le ministère muet desdits livres ». Il est dénoncé par Jean André, un libraire délateur à la solde de Pierre Lizet, abbé de St-Victor et membre du Parlement de Paris[1].
Il comparaît devant les docteurs en Sorbonne Nicolas Clerici, doyen de la Faculté de théologie, Jean Picard et Nicolas Maillard. Émus par sa modestie et sa jeunesse, ses juges sont tentés de l'absoudre. Mais l'introduction d'exemplaires de la Bible huguenote et d'autres livres hérétiques est punie du bûcher. Pour se défendre, Pierre Chapot déclare : « Peuple chrétien, peuple chrétien » mais ne peut que poursuivre par : « Seigneur, donne-moi la force que j'ai toujours demandée, de pouvoir rendre raison de ma foi aux hommes, afin qu'ils connaissent que je ne suis pas hérétique mais entièrement d'accord avec l'Église catholique et vraiment chrétienne ». Retrouvant des forces, il exposa sa foi en commentant le symbole des apôtres. Il nie avoir offensé la Vierge Marie. Il récite la Confession de foi protestante mais lorsqu'il arrive à la Cène et à la différence avec la messe, il est interrompu par Nicolas Maillard. Son sort est désormais scellé.
Le , il est conduit place Maubert. Ayant fait croire qu'il veut dénoncer les acheteurs de ses livres, il a échappé à la peine d'arrachage de la langue. Il en profite pour confesser sa foi du haut de la charrette, devant le peuple rassemblé pour assister à son supplice. Pour cette raison, les parlements priveront ensuite les condamnés du droit de tribune[2],[3],[4].
La question extraordinaire lui a brisé les jambes. Deux hommes doivent le porter sur le bûcher. L'une de ses dernières paroles est : « Seigneur, fils de David, aie pitié de moi ! ».