Port de Nantes

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Port de Nantes
Terminaux portuaires de Roche-Maurice (premier plan)
et de Cheviré (arrière plan)
Présentation
Type
Statut
Activités
Géographie
Coordonnées
Pays
France
Région
Département
commune française
Carte

Le port de Nantes est un port de commerce aménagé au fond de l'estuaire de la Loire. On regroupe sous cette appellation les infrastructures du Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire situées à Nantes, dans le département français de la Loire-Atlantique, destinées à l'accueil des navires de commerce pour la réalisation d'opérations de manutention portuaire.

Présentation

Les deux principaux sites du port de Nantes sont les terminaux de Cheviré (enclave nantaise sur la rive gauche de la Loire, au pied du pont éponyme) et ceux de Roche-Maurice, sur la rive droite, tous deux situés dans le quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne. Peu connues du grand public en raison de leur éloignement relatif du centre-ville de Nantes, ces zones industrialo-portuaires cumulent cependant 10% des trafics du Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire, soit environ 3 millions de tonnes de marchandise manutentionnée par an (bois, tourbe, ferraille, sable, vin à Cheviré, céréales et engrais à Roche-Maurice notamment). Il comprend également le quai Emile Cormerais sur la rive droite du fleuve à Saint-Herblain, utilisé pour l'importation de vracs liquides notamment (huiles, mélasse).

Conditions d'accès

La desserte des installations portuaires est assurée par un chenal maritime de 60 km. Les tirants d'eau admissibles varient suivant les coefficients de marée. On obtient ainsi pour 98 % des marées, un tirant d'eau admissible de 8,40 m pour le chenal de Nantes. La zone d'évitage est de 230 mètres. Le tirant d'air du pont de Cheviré est de 52 mètres, suffisant pour permettre le passage des plus grands navires de commerce.

Cheviré

Le terminal est composé du quai de Cheviré amont, long de 305 mètres, et de Cheviré aval, long de 350 mètres. Il possède également deux postes sabliers et un ponton roulier.

Cheviré est la première place de négoce du bois d'œuvre importé en France et accueille la plus importante concentration d'équipements et de professionnels de la filière bois. D'autres trafics sont traités dans cette zone comme les produits de recyclage, notamment de métaux. Cheviré compte également un terminal sablier.

Le terminal est également une plateforme de logistique urbaine, située au bord du périphérique nantais, proche de l'aéroport de Nantes Atlantique et directement connectée au réseau routier. Elle est reliée au réseau ferroviaire et, par le fleuve, aux terminaux portuaires de Montoir-de-Bretagne (transport par barges de tronçons d'avion Airbus notamment), grâce à un poste roulier en exploitation depuis 2002. Le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire est autorisé à exploiter en régie les outillages pour les opérations de manutention portuaire sur les sites de Cheviré à compter du 1er janvier 2023.

Roche-Maurice

Le terminal de Roche-Maurice fait face à celui de Cheviré, sur la rive droite de la Loire au pied du pont de Cheviré. Long de 750 mètres, il est un des principaux greniers à céréales de l'Ouest de la France. En moyenne, un peu plus d'un million de tonnes de céréales transitent chaque année par ses installations.

Cormerais

Le site portuaire Émile Cormerais compte deux postes à liquides qui permettent le déchargement et le stockage en arrière quai d'huile végétale, d'huile poisson et de mélasse. Il accueille également des activités tertiaires en lien avec le monde nautique (chantier naval).

Autres sites

Le port de Nantes compte également des quais plus proches du centre-ville de nos jours fermés au trafic maritime en raison du glissement de l'activité vers Cheviré et Roche-Maurice. Certains continuent toutefois d'accueillir des bateaux pour des usages divers :

Rive droite, d'amont en aval

Evénement contemporains
  • quai Ernest-Renaud : le , le siège du Port autonome de Nantes Saint-Nazaire est transféré dans le centre des Salorges, résultant de la réhabilitation de l'ancien hangar 11, construit entre 1960 et 1962, qui reliait à l'origine les entrepôts du port par trois passerelles, dont une seule a été conservée. Le centre des Salorges reste de nos jours l'adresse du siège social du Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire. Le quai, long de 110 mètres, accueille également la gare maritime des Navibus, assurant la liaison fluviale de passagers notamment avec Trentemoult
  • quai Marquis-d'Aiguillon : long de 755 mètres, il n'accueille plus de navires de nos jours. À l'origine, la Ville de Nantes décide en 1763 de l'aménagement d'un chemin praticable en bord de Loire pour éviter la montée de la butte Sainte-Anne et lui donne le nom de quai Marquis d'Aiguillon. Temporairement rebaptisé « quai Palamède » sous la Révolution française, il est élargi en 1909 par une estacade en béton armé.
  • quai Saint-Louis : long de 380 mètres, il n'accueille plus de bateau. Il porte initialement le nom de quai de la Sécherie, en référence à un magasin situé en ces lieux destiné à étuver les farines et les légumes secs. En 1781 la minoterie de M. Beconnais y est implantée puis en 1818, c'est au tour d'une raffinerie de sucre de canne. Celle-ci est reprise par la société Louis Say et Compagnie entre 1825 et 1830. En 1895, la minoterie est remplacée par les Grands Moulins de la Loire, approvisionnant en farine la biscuiterie LU et les nombreuses boulangeries avoisinantes. Le quai devient également à cette époque un lieu d'accostage de paquebots annexes de la Compagnie générale transatlantique.
  • quai du Cordon Bleu : long de 180 mètres, il est équipé de deux appontements en béton armé de 12 mètres de longueur, espacés d'une vingtaine de mètres. Il accueille un site de réparation navale et d'hivernage de bateaux de plaisance.

Île de Nantes

  • quai des Antilles : le site, long de 755 mètres, n'accueille plus de bateau mais un ancien bâtiment d'exploitation portuaire, le hangar à bananes, est reconverti en lieu de sortie
  • quai Wilson : situé sur l'île de Nantes, il est construit à partir de 1913 et agrandi en 1928. Long de 930 mètres, il s'est spécialisé entre 2002 et 2016 dans l'accueil de paquebots de croisière.

Histoire

Port antique

Dans l'Antiquité, Nantes, alors nommée par les Romains Portus Namnetus (port des Namnètes) est un comptoir commercial. La marchandise transportée sur le fleuve est en partie déchargée, le reste est transbordé sur des gabarres pour être acheminée par batellerie vers d'autres ports sur la Loire, comme celui d'Ancenis.

Port médiéval

Au Moyen Age, des grèves d'échouage font l'objet d'aménagements sommaires : c'est le cas de Port-Maillard au pied du château des ducs de Bretagne au XIIIe siècle, puis vers l'aval du quai du Bouffay et du Port-au-Vin (actuelle place du Commerce), qui deviennent des maillons essentiels du dispositif portuaire nantais de l'époque. Le port est alors principalement un port de transit, axé sur le cabotage français et européen. Du vin de Loire redescend jusqu'à Nantes pour être transbordé et acheminé vers des ports bretons et les îles britanniques. Dans l'autre sens, du sel de Guérande remonte la Loire pour être acheminé via Nantes vers le port d'Orléans en vue d'approvisionner Paris. Au XIVe siècle, les échanges s'élargissent à l'Espagne (fer, alun, toiles) et aux ports de la ligue hanséatique. Des avant-ports, à Port Lavigne, Couëron et Le Pellerin, permettent de décharger la marchandise sur des unités plus petites qui à leur tour, remontent l'estuaire.

Port militaire

Au cours de ce même siècle, Nantes devient un port militaire pour se protéger des actes de piraterie, dont la hausse accompagne celle des échanges commerciaux. Au moment de l'union de la Bretagne à la France, parachevée en 1532, Nantes devient une des deux bases des galères du royaume, pour l'Atlantique, l'autre étant le port de Marseille pour la Méditerranée. Ces navires à vocation défensive sont construits au chantier naval de Port-au-Vin, avant sa relocalisation sur l'île Gloriette. En 1554, le port de Nantes accueille ainsi vingt-deux des soixante-huit galères royales.

En 1582, Port-Maillard est équipé de son premier quai, permettant d'accompagner la croissance de son activité.

Époque moderne

Le XVIIe siècle marque un tournant dans l'histoire du port de Nantes. Les trafics traditionnels subissent une crise dans les années 1630-1670 et les sites de Port-Maillard, quai du Bouffay et Port-au-Vin perdent leur suprématie dans le dispositif portuaire nantais. Mais d'un autre côté, Nantes s'insère au cours de ces années-là dans le commerce colonial qui débute, ce qui profite au quai de la Fosse. Utilisé depuis le Moyen-âge, celui-ci est aménagé à partir de 1516 et agrandi en 1632. Les trafics enregistrent une brusque accélération en 1670, principalement soutenue par le commerce d'un nouveau produit, le sucre de canne en provenance des Antilles. Succédant aux marchands espagnols établis à Nantes dès le XVIe siècle, suivis des hollandais, portugais ou encore les Irlandais de Nantes au XVIIe siècle, des familles d'armateurs nantais se hissent parmi l'élite économique de la ville.

En ce même milieu du XVIIe siècle, Paimboeuf devient le principal avant-port de Nantes. Le quai de la Fosse, situé en aval du centre-ville et mieux adapté aux nouvelles contraintes de navigation et de manutention portuaire, devient progressivement le port moderne de Nantes, déclassant les anciens sites de Port-Maillard, quai du Bouffay et Port-au-Vin, qui finissent par perdre un à un leur fonction portuaire avant d'être complètement ensevelis comme d'autres quais du centre-ville lors des travaux de comblements de Nantes réalisés entre 1926 et 1946.

Port négrier

La traite négrière à Nantes débute à la fin du XVIIe siècle, entraînant une forte croissance de l'activité du port. La construction navale devient une priorité et l'industrie locale s'adapte à l'essor du trafic de sucre de canne. Pas moins de douze raffineries sont implantées à Nantes en 1700, et les navires font des allers-retours jusqu'aux Antilles en passant par les côtes de l'Afrique de l'Ouest pour y trouver de la main-d'œuvre. Considéré comme le 1er port d’Europe en 1704, Nantes occupe le premier rang des ports français jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, .

Gravure de la fin du XVIIIe siècle intitulée Noyades dans la Loire par ordre du féroce Carrier.

Sous la Révolution française, pendant la période de la Terreur, des prisonniers de guerre de Vendée sont détenus à la prison de l'Entrepôt des cafés dans le quartier du port. La crainte d'une épidémie déclenche l'épisode des noyades de Nantes, de novembre 1793 à février 1794. Le quai de la Sécherie (futur quai Saint-Louis) situé à Chantenay est notamment le théâtre en 1793 deux épisodes des noyades :

  • dans la nuit du 16 au 17 novembre, un bateau chargé d'environ 90 prêtres réfractaires est coulé en Loire ;
  • dans la nuit du 23 décembre, environ 800 personnes y périssent de la même manière, dont des femmes et des enfants.

La dernière expédition connue d'un navire négrier au départ part du port de Nantes date de 1833. L'abolition de l'esclavage en France en 1848 et le développement de l'empire colonial français entraînent la transformation du port, contraint de s'adapter au changement de modèle qu'impose la révolution industrielle.

Port industriel au XIXe siècle

Le rythme de la production industrielle et de la construction navale reste soutenu au XIXe siècle et au début du XXe siècle. En 1824, Pierre-Joseph Colin (1785-1848) fonde, au no 9 de la rue des Salorges la première usine en France de conserve de sardines à l'huile, s'approvisionnant pour cela au port de pêche de La Turballe. Le quai des Antilles est aménagé à partir de 1840 face au quai de la Fosse pour accompagner le développement de l'activité. Le fleuve pose toutefois des contraintes de navigation. Il est peu profond et les bateaux sont de plus en plus gros avec des tirant d'eau de plus en plus importants. Venant renforcer le dispositif portuaire ligérien, le port de Saint-Nazaire est créé en 1856 en tant que nouvel avant-port de Nantes, au détriment de celui de Paimbœuf.

Au milieu du XIXe siècle, le port de Nantes présente un front continu de quais sur sa rive droite depuis le palais de la Bourse jusqu'à la limite avec la commune de Chantenay-sur-Loire. Au-delà, des quais privés sont aménagés par des entreprises telles que les établissements Kuhlmann, Saint-Gobain, Talvande ou les Chantiers Dubigeon, interdisant l'accès du public au fleuve, hormis à quelques endroits : cale Crucy, village de Roche-Maurice notamment.

À partir de 1887, un service de transport de passagers est assuré par des bateaux à vapeur surnommés Roquio dans les eaux du port et desservant plusieurs arrêts du quai de la Fosse, du quai des Antilles et de Trentemoult. Il prend fin en 1970.

A la fin du XIXe siècle, les bancs de sable présents sur la section de la Loire entre les communes du Pellerin et Frossay rendent la navigation des grands bateaux impossible jusqu'à Nantes. La construction d'un canal longeant le fleuve est ordonnée en 1882 et en 1892, le canal de la Martinière entre en service. Emprunté pendant 20 avant par les navires de commerce, il devient inutile lorsque les progrès technologiques permettent de mieux draguer le lit du fleuve. L'île Mabon est quant à elle arasée à compter de 1902 pour faciliter l'entrée dans le port de Nantes.

Les problèmes de navigation résolus, le trafic du port de Nantes dépasse le cap du million de tonnes par an au début du XXe siècle. Le quai de Roche-Maurice est mis en service vers 1912. Destiné à l'exportation de céréales, il confirme, après la minoterie du quai Saint-Louis, la vocation céréalière de cette partie de la rive droite. Le quai Président-Wilson est aménagé en 1913. Le quai Cormerais est bâti en 1917, à l'aval de Roche-Maurice. Un terminal pétrolier comportant trois postes d'accostage est construit sur la commune de Saint-Herblain au lieudit de « L'Usine Brûlée ». Il est rattaché au quai Emile Cormerais en 1921, ainsi nommé en hommage au président de la chambre de commerce et d'industrie de Nantes de 1913 à 1920.

Le pont transbordeur de Nantes est construit sur le domaine du port dès 1903. Il permet le franchissement du bras de la Madeleine de la Loire notamment par les ouvriers travaillant aux chantiers navals. Jugé obsolète, le pont transbordeur est démonté en 1958.

Sous l'Occupation

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand interdit strictement l'accès des zones portuaires aux civils. Seuls les personnels munis d'un laissez-passer délivré par la Hafenkommandantur sont autorisés. Après les destructions à Saint-Nazaire, le port de Nantes prend une importance accrue pour la Kriegsmarine. A ce titre, il reçoit la visite du Großadmiral Karl Dönitz le 25 août 1943. Mais cela en fait également une cible pour les Alliés. C'est ainsi qu'il subit quelques semaines plus tard les bombardements des 16 et 23 septembre 1943, visant principalement le quai de la Fosse. En raison de l'imprécision des largages, il est toutefois relativement épargné, les bombes causant en revanche d'importants dégâts et 1463 victimes civiles en centre-ville. Le port subira quelques mois plus tard le saccage de ses infrastructures les 9, 10 et 11 par les Allemands eux-mêmes. En effet, avant de quitter la ville le 12 août 1944 et d'opérer leur repli vers la poche de Saint-Nazaire, ils détruisent la majorité des infrastructures portuaires nantaises ayant échappé aux bombardements de septembre 1943 : 3 km de quais sont minés, 60 grues et 80 % des hangars sont mis hors d'usage, les chantiers navals et tous les ponts sont détruits, des navires sont sabordés pour obstruer la Loire.

Depuis la Libération

Après-guerre, la loi Marthe Richard du 13 avril 1946 abolit le régime de la prostitution réglementée en France, entraînant l'interdiction et la fermeture des treize maisons closes encore en activité à Nantes dans la rue d'Ancin, la rue des Marins et la rue des Trois Matelots, à l'arrière du quai de la Fosse. En 1964, un premier poste à quai de 146 mètres de longueur est construit à Cheviré et mis en service en juin 1966, face au terminal de Roche-Maurice, sur l'emprise d'anciennes îles rattachées à la rive gauche (île Cheviré, île Pointière) de la Loire sur la commune de Nantes et quelques espaces fonciers situés sur les communes limitrophes de Bouguenais et de Rezé. Le terminal devient la première place de négoce du bois en France.

Les équipements de manutention portuaire sont gérés par la chambre de commerce et d'industrie de Nantes et les aménagements sont sous la responsabilité de l'administration des Ponts et chaussées jusqu'au 1er avril 1966, date à laquelle le port de Nantes et le port de Saint-Nazaire fusionnent en une entité unique, un établissement public de l'Etat dénommé « Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire », intégrant les terminaux de Donges (créés à partir de 1917) et ceux de Montoir-de-Bretagne (créés à partir de 1971).

Bureau du Port, capitainerie du port de Nantes de 1883 à 1980, située à l'extrémité amont du quai de la Fosse.

En 1983, les capitaineries de Nantes et de Saint-Nazaire sont réorganisées en un service unique ayant compétence sur l'ensemble de l'estuaire, .

La montée en puissance des sites de Cheviré et de Roche-Maurice entraîne l'arrêt progressif de l'exploitation du quai des Antilles et du quai de la Fosse à la fin des années 1980.

Deux incidents interviennent à quatre ans d'écart sur les sites portuaires :

  • un l'incendie se déclare le 29 octobre 1987 dans un entrepôt d'engrais de la société Loiret & Haëntjens à Roche-Maurice, entraînant la formation d'un nuage toxique et l'évacuation de populations riveraines pendant quelques heures ;
  • le 7 octobre 1991, une explosion suivie d’un incendie ravage le dépôt du Groupement pétrolier nantais, filiale de la société Petrofina. Les secours parviennent à maîtriser rapidement l'incendie et évitent sa propagation.

Le quai Wilson ferme à son tour en 2005, ses grues sont transférées sur les sites de Cheviré et de Roche-Maurice, qui accueillent également les trafics associés. Cette même année 2005, le service de navettes fluviales Navibus, héritier des Roquio, est inauguré. Opérant dans les eaux de la circonscription du Grand port maritime, il assure des liaisons entre divers sites portuaires.

Le Port autonome de Nantes Saint-Nazaire devient Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire le 9 octobre 2008.

Dans les arts

Peinture

Une aquarelle réalisée en 1829-30 par le peintre anglais Turner représente une section du port et de ses quais vue depuis l'Île Feydeau.

Cinéma

Le port de Nantes (terminaux de Roche-Maurice et du quai de la Fosse) apparaît dans des scènes du film Lola de Jacques Demy, tourné entre juin et juillet 1960.

Notes et références

Notes

  1. Avant cette date, le siège social du port autonome était situé place de l'Edit de Nantes dans le bâtiment occupé depuis par la cour administrative d'appel de Nantes
  2. Voir La Bonne-Mère
  3. Voir l'histoire de la construction navale dans l'estuaire de la Loire
  4. Voir la rivalité des ports français au XVIIIe siècle
  5. Le nom provient de l'usine de produits chimiques Audrain & Cie, communément appelée usine du Massereau, du nom de l'île où elle est édifié. En 1861, un peu plus de deux ans après son ouverture, elle est détruite par un incendie et ne sera pas reconstruite
  6. Siège de l'autorité portuaire allemande pendant la guerre, situé à l'angle du quai de Tourville et du pont Haudaudine, délivre les laissez-passer, gère les infrastructures et l'accès des navires
  7. Notamment le bombardement de Saint-Nazaire du 9 novembre 1942
  8. Jusqu'à 1983, il existe un commandant du port de Nantes et un commandant du port de Saint-Nazaire. Les commandants du port de Nantes sont (par années de fonction) :
    • Armand Boudrot (1912-1930) ;
    • Félix Étienne (1930-1948) ;
    • Georges Lafforgues (1948-1953) ;
    • François-Marie Audo (1953-1963) ;
    • Roger Betton (1963-1972) ;
    • Jean-Marie Colin (1972-1974) ;
    • Pierre Trebern (1974-1983) ;
    • Yves Lelaurent, commandant du port de Saint-Nazaire de 1979 à 1983, devient commandant de Nantes et Saint-Nazaire de 1983 à 1998

Références

  1. a b c d et e Les terminaux de Nantes, panneau de présentation réalisé par le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire, consulté sur le site de Roche-Maurice le 07 août 2022
  2. Point Histoire n°11, L'aménagement de la ZIP de Cheviré, Chenal +, journal de Nantes Saint-Nazaire Port, no 175, mai 2023, p. 14-15
  3. Décret du 1er décembre 2022 relatif à l'entrée en vigueur d'un arrêté autorisant le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire à exploiter les outillages des sites portuaires de Cheviré
  4. a b c d e et f « Quais et estacades du Bas-Chantenay | Région Pays de la Loire », sur gertrude.paysdelaloire (consulté le )
  5. « Moulins de la Loire actuellement bureaux, 5 quai Saint-Louis - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur gertrude.paysdelaloire.fr (consulté le )
  6. « François Hennebique : CAP 44, un témoignage du procédé Hennebique », sur ByBeton (consulté le )
  7. a b c d et e Loire-Atlantique, le magazine du Département, juin - juillet 2019, numéro 161
  8. a et b « Port-Maillard », sur www.patrimonia.nantes.fr (consulté le )
  9. a b c d e f g et h « Histoire du Grand Port Maritime | Nantes Saint-Nazaire Port », sur www.nantes.port.fr (consulté le )
  10. Catherine Descours, Le port de Nantes a 3000 ans, Giotto, , 114 p. (ISBN 2-910561-24-0)
  11. O. Pétré-Grenouilleau, Nantes au temps de la traite des Noirs, page 25
  12. Alfred Lallié, Les noyades de Nantes
  13. Jean-Charlez Cozic et Daniel Garnier, La presse à Nantes de 1757 à nos jours, t. I. Les années Mangin (1757-1876), Nantes, L'Atalante, , 350 p. (ISBN 978-2-84172-395-9), p. 241-242
  14. « Quai du Marquis d’Aiguillon » (consulté le ), p. 3 à 5
  15. Site les Transbordés, l'histoire du premier pont à transbordeur de Nantes par Jacques Sigot lire en ligne (consulté le ).
  16. a et b Sylvain de Fleurieu, 1939-1945 La guerre à Nantes en couleur  : Révélations historiques et photographiques sur la mobilisation, l'occupation et la libération, Éditions d'Obestier, , 255 p. (ISBN 9782842384944), p. 65
  17. Les bombardements de Nantes sur archeosousmarine.net
  18. La capitainerie de Saint-Nazaire, une sentinelle plus que centenaire, Chenal +, journal de Nantes Saint-Nazaire Port, n°173, août 2022, p 14-15
  19. Décret no 2008-1035 du 9 octobre 2008 instituant le grand port maritime de Nantes - Saint-Nazaire

Voir aussi

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