Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Pro Helvetia et son impact sur la société actuelle. Qu'il s'agisse d'un personnage pertinent, d'un événement historique, d'un sujet d'actualité ou de tout autre aspect d'intérêt, nous approfondirons ses origines, son évolution et ses conséquences. Nous analyserons son influence dans divers domaines, de la culture à la politique, en passant par l'économie et la technologie. A travers une approche multidisciplinaire, nous chercherons à apporter une vision globale et enrichissante de Pro Helvetia, dans le but de comprendre son importance et son impact dans le monde contemporain.
Fondation |
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Forme juridique |
Fondation de loi public Fondation de droit suisse |
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La fondation Pro Helvetia est une fondation de droit public suisse, financée exclusivement par la Confédération suisse.
Le siège de Pro Helvetia est à Berne bien que la ville de Zurich abrite l'administration de la fondation, avec une petite antenne à Genève. Pro Helvetia dispose de bureaux dans plusieurs villes du monde, qui mettent en œuvre des programmes culturels.
Le président de la fondation est nommé par le Conseil fédéral pour un mandat de 4 ans, renouvelable une seule fois.
Période | Président | Notes |
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1939 - 1943 | Heinrich Häberlin | Ancien conseiller fédéral radical |
1944 - 1952 | Paul Lachenal | Ancien conseiller d'État |
1952 - 1964 | Jean-Rodolphe de Salis | |
1965 - 1970 | Michael Stettler | Ancien directeur du musée historique de Berne |
1971 - 1977 | Willy Spühler | Ancien conseiller fédéral |
1978 - 1985 | Roland Ruffieux | Historien |
1986 - 1989 | Sigmund Widmer | Ancien maire de Zurich |
1990 - 1997 | Rosemarie Simmen | Députée soleuroise au Conseil des États |
1998 - 2005 | Yvette Jaggi | Socialiste vaudoise |
2006 - 2013 | Mario Annoni | Radical bernois |
Depuis le | Charles Beer | Ancien conseiller d'État genevois |
L’activité de la fondation englobe les tâches suivantes :
En 2004, une exposition à Paris de l'artiste bernois Thomas Hirschhorn financée par Pro Helvetia, à hauteur de 180 000 francs suisses (la somme la plus importante investie jusqu'alors) suscite la polémique. L'exposition représente notamment une actrice qui vomit dans une urne et un acteur qui urine comme un chien devant une photo de Christoph Blocher. Ueli Maurer se dit alors choqué par l'exposition jugeant que Pro Helvetia est chargée de promouvoir la Suisse et non pas l'inverse. Christiane Langenberger qualifié le travail de Hirschhorn « douteux » et « insipide ». Pro Helvetia se défend dans un communiqué en affirmant que Hirschhorn est connu « pour son engagement sans compromis contre tout ce qu'il considère comme injuste et antidémocratique ».