Dans le monde d'aujourd'hui, Regroupement familial est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour les personnes de tous âges et de tous horizons. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence historique ou de son influence sur différents aspects de la vie quotidienne, Regroupement familial a retenu l'attention de nombreuses personnes et est devenu un sujet d'étude, de débat et de réflexion. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Regroupement familial, depuis son origine et son évolution jusqu'à son influence aujourd'hui. Nous analyserons son impact dans différents domaines, ainsi que les perspectives d'avenir qu'il génère. Sans aucun doute, Regroupement familial est un sujet qui ne laisse personne indifférent et qui mérite d'être analysé sous différents angles pour comprendre sa véritable portée dans la société d'aujourd'hui.
Le regroupement familial est un motif d'immigration reconnu dans de nombreux pays, selon lequel la présence d'un ou de plusieurs membres de la famille dans un certain pays permet au reste de la famille divisée ou à certains membres de la famille seulement d'immigrer légalement dans ce pays.
En France, le regroupement familial est la possibilité donnée à un ressortissant étranger en situation régulière (titulaire d'un titre de séjour), sous certaines conditions de ressources, d'être rejoint par des membres de sa famille (conjoint, enfants mineurs…). Ce droit a été confirmé par le Conseil d’État en 1978. Le regroupement ne doit pas être confondu avec la réunification familiale, qui concerne les personnes réfugiées ou bénéficiant de la protection subsidiaire, et qui est autorisée sans condition.
Dans les années 1880, l'expression « regroupement familial » a pu désigner la volonté des familles de se réunir. En 1917, l'expression peut être utilisée pour désigner la cohabitation avec les parents, qui est alors vue comme pouvant réduire l'émancipation des femmes. En 1926, la notion de regroupement familial désigne simplement la capacité de conjoints à se retrouver ensemble et à pouvoir veiller sur leurs enfants.
En 1938, le Cercle amical italien se fixe comme objectif le regroupement de tous les italiens résidant en France. En , une organisation, nommée « le Regroupement familial », est fondée à Paris par l'« Union féminine civique et sociale » et par la fédération des associations des familles nombreuses,.
Le regroupement familial est considéré en 1940 comme une raison sérieuse pour autoriser un réfugié de changer de domicile,,. En 1941, le fichier central de Lyon a permis de répondre à 300 000 demandes. En 1943, il est question d'étendre le regroupement familial aux neveux.
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, des fiches sont mises en place pour atteindre un objectif de regroupement familial. Dans les années 1960, la notion de regroupement familial reste une valeur suffisamment importante pour concentrer les vacances sur la période du mois d’août.
En 1961, la notion de regroupement familial est vue comme un critère de choix géographique pour les immigrés. En 1970, la notion de regroupement familial permet d'introduire en France ou de régulariser des mineurs.
L'expression « regroupement familial » a également été utilisée dans d'autres contextes, comme pour décrire l'assemblage d'héritages en vue d'éviter la dispersion des terres, ou ce qui s'est passé en Australie.
Le droit américain permet aux citoyens des États-Unis de « parrainer » un membre de sa famille (introduire une demande d’autorisation de regroupement) sous sa propre responsabilité financière. Un ressortissant étranger autorisé ne peut parrainer que son conjoint et ses enfants. Dans les deux cas, un nombre de conditions s’appliquent.
En Belgique, une proposition de loi sur le regroupement familial a été adoptée par la Chambre le ,.
Elle modifie la loi du portant sur l'accès au territoire, le séjour, l'établissement et l'éloignement des étrangers. Elle a été publiée au Moniteur belge le et est entrée en vigueur le .
En , six associations introduisent un recours en annulation de la loi auprès de la Cour constitutionnelle pour atteinte au droit fondamental pour tous à vivre en famille et pour dispositions clairement discriminatoires.
En droit canadien, la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés autorise le regroupement familial d'immigrants. En particulier, l'article 12 (1) de la Loi dispose que : « la sélection des étrangers de la catégorie regroupement familial se fait en fonction de la relation qu’ils ont avec un citoyen canadien ou un résident permanent, à titre d’époux, de conjoint de fait, d’enfant ou de père ou mère ou à titre d’autre membre de la famille prévu par règlement ».
La directive 2003/86/CE du pose les règles minimales pour les États membres concernant le regroupement familial.
La directive précise à l'article 8 que l'État doit permettre à un étranger séjournant sur le territoire national de faire venir son conjoint et ses enfants mineurs au plus tôt dans les deux ans qui suivent son arrivée. S'il existait avant la directive d'autres dispositions, ce délai peut être repoussé à 3 ans.