Robert Skidelsky

Dans le monde d'aujourd'hui, Robert Skidelsky est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. De son impact sur la société à son influence sur l’économie mondiale, Robert Skidelsky a généré des débats et des discussions passionnés dans différents domaines. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou académique, l'importance de comprendre et d'analyser Robert Skidelsky est cruciale pour être conscient des défis et des opportunités présentés dans l'environnement actuel. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Robert Skidelsky et son impact sur notre vie quotidienne, offrant une vision complète et éclairée de ce phénomène.

Robert Skidelsky
Robert Skidelsky, octobre 2014
Fonction
Membre de la Chambre des lords
depuis le
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
HarbinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Boris Jacob Skidelsky (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Galia V. Sapelkin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Augusta Mary Clarissa Hope (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Edward Skidelsky (d)
William Skidelsky (d)
Juliet Skidelsky (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Site web
Distinctions

Robert Skidelsky, né le , est un économiste britannique d'origine russe. Il est l'auteur d'une biographie en trois volumes de John Maynard Keynes qui a reçu de nombreux prix. Il est actuellement professeur émérite de sciences économiques à l'Université de Warwick. Il est fait pair à vie (Baron Skidelsky) en 1991.

Formation et carrière universitaire

Les parents de Robert Skidelsky, Boris Skidelsky et Galia Sapelkin, sont des britanniques d'origine russe. Sa famille paternelle est juive, sa famille maternelle chrétienne. Skidelsky étudie l'histoire au Jesus College, université d'Oxford. De 1961 à 1969, il est étudiant chercheur, chercheur, puis research fellow au Nuffield College d'Oxford. En 1967, il publie son premier livre, Politicians and the Slump, basé sur sa thèse (le livre explique comment les hommes politiques britanniques ont géré la Grande Dépression). En 1969, il publie un livre intitulé English progressive schools.

Une bourse de recherche de deux ans lui permet de commencer une biographie d'Oswald Mosley qui est publiée en 1975. La controverse autour de ce livre amène l'Université Johns-Hopkins où il est professeur associé à refuser de le nommer professeur permanent. Il se heurte au même refus de la part de l'université d'Oxford. Aussi l'essentiel de son enseignement est donné dans des universités de moindre réputation (Polytechnique du nord de Londres, et Université de Warwick où il est professeur d'études internationales). Par la suite il se focalise sur l'étude de Keynes dont il est un spécialiste reconnu.

Skidelsky est membre honoraire du Jesus College, Oxford, et devient en 1994 membre de la British Academy.

L'homme public et l'homme d'affaires

Skidelsky est membre de plusieurs partis : d'abord membre du Parti travailliste, il le quitte pour devenir membre fondateur du Parti social-démocrate dont il est membre jusqu'à sa dissolution en 1992. À cette date, il devient porte-parole du Parti conservateur à la Chambre des lords d'abord pour les affaires culturelles puis pour les affaires financières. Il est démis de ses fonctions à la suite de son opposition aux bombardements par l'OTAN en ex-Yougoslavie.

Il est responsable du think tank le Social Market Foundation entre 1991 et 2001. Il est aussi depuis 2002 responsable du Global Policy Institute et membre du Manhattan Institute. Il est directeur du Moscow School of Political Studies et secrétaire exécutif du UK/Russia Roundtable

Depuis 2003, Skidelsky est directeur non-executif du fond Janus Capital, et depuis 2005, du hedge fund, the Greater Europe Fund. En 2008, il est également directeur non exécutif de Sistema, le géant russe des télécommunications.

Skidelsky écrit deux fois par mois dans le journal russe Vedomosti, ainsi qu'une chronique mensuelle intitulée « Against the Current » pour des journaux un peu partout dans le monde.

Publications

  • 1967 : Politicians and the Slump
  • 1975 : Oswald Mosley
  • 1983 : John Maynard Keynes: Hopes Betrayed, 1883-1920
  • 1992 : John Maynard Keynes: The Economist as Savior, 1920-1937
  • 1993 : Interests and Obsessions: Historical Essays (Macmillan)
  • 1995 : The World After Communism: A Polemic for our Times (Macmillan). Publié aux États-Unis sous le titre The Road from Serfdom: The Economic and Political Consequences of the End of Communism
  • 1996 : Keynes (Oxford University Press: Past Masters)
  • 2000 : John Maynard Keynes: Fighting for Britain, 1937-1946 Macmillan
  • 2003 : John Maynard Keynes Macmillan, 1021 pages
  • 2012 : "How much is enough?", coécrit avec son fils Edward Skideslky

Notes et références

  1. Le Wolfson History Prize en 1992, le Duff Cooper Prize en 2000, le Samuel Johnson Prize dans la catégorie essai en 2000, le James Tait Black Memorial Prize dans la catégorie biographie en 2001, le Arthur Ross Book Award en relations internationales en 2002, et le Lionel Gelber Prize.
  2. (en) Lord Skidelsky, « My A-level hell, », The Guardian,‎
  3. Robert Skidelsky's monthly op-ed commentary series « Against the Current »

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :