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Rufisque se situe sur la presqu'île du Cap-Vert, à 25 km à l'est de Dakar dont elle constitue la « porte sud » de l'agglomération.
Les localités les plus proches sont : Diorga, Ndeunkou, Thiokho, Thiawlène, Médine, Cité Filao, Keury Souf, Guendel, Dangou, Gouye Mourides, Diamaguéne, Kheury Kaw, Diokoul, Colobane, Fass Nimzath, Darou Salam, Mérina, Ndar gou ndaw, Santa yalla, Santhiaba, Gouye Adiana, Cité Serigne Mansour, HLM Rufisque (NDEFFANE) darou rahmane Cite Sir.La ville de Rufisque compte trois communes Est, Ouest et Nord. Le département compte douze communes.
Géologie
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L’histoire de la ville remonte au XVIe siècle lorsque fut fondé le village de pêcheurs nommé Teung-Guedj. De fait, en wolof, la ville porte le nom de Tëngéej.
Comptoir portugais, la localité est nommée Rufisco, mais l'étymologie de ce toponyme reste controversée. Il pourrait s'agir de rio fresco (rivière fraîche), refresco (havre de fraîcheur) ou encore de rio fusco (rivière noire).
En juin 1880, avant Dakar (1887), et après Gorée (1849) et Saint-Louis, la ville est érigée en commune mixte par la France, alors que le Sénégal est une colonie française. Ses habitants ont alors la citoyenneté française (voir le statut des Quatre communes).
Lors des recensements de 1988 et 2002, Rufisque comptait respectivement 142 340 et 143 281 habitants.
Fin 2007, selon les estimations officielles, la population s'élèverait à 162 056 personnes, dont 60 749 pour Rufisque Est, 37 634 pour Rufisque Ouest et 63 673 pour Rufisque Nord.
Rufisque a longtemps été la capitale de l'arachide et La Rufisquoise était une huile réputée. C'était aussi le principal port du Sénégal avant l'expansion de Dakar.
Aujourd'hui, les emplois sont également dans les filatures, une cimenterie, une usine Valda, l'industrie de la chaussure en plastique (Bata), ainsi que dans les services et le tourisme. Pendant l'hivernage, il arrive que les pluies abondantes associées à la montée de la marée déclenchent des inondations, et l'on a pu taxer la ville de « petite Venise du tiers-monde ».
Entreprises
Il existe beaucoup d'entreprises à Rufisque parmi lesquelles on peut citer : VALDAFRIQUE, SOCOCIM, BATA.
VALDAFRIQUE : implantée au Sénégal depuis 1942, Valdafrique Laboratoires Canonne fabrique et commercialise une large gamme de produits d'hygiène et de santé. Cette gamme s'articule autour de trois pôles : insecticides, confiserie, pharmacie, et regroupe des marques telles que YOTOX, VALDA, VEGEBOM, SALVATIS, RICQLES. VALDAFRIQUE produit également des gommes solubles.
L'usine Médicaments du Sénégal (Médis), qui était en difficultés financières en , est en cours de réouverture,,.
Banques
Trois succursales bancaires du pays se sont installées le long de la nationale. Il s'agit de la BICIS BNP Paribas, de la SGBS, Société sénégalaise de banque, filiale de la Société générale en France. Ces deux banques disposent de guichets distributeurs de billets pour les retraits bancaires. Deux succursales du Crédit mutuel sénégalais y sont aussi présentes.
Culture et patrimoine
La ville de Rufisque dispose d'un riche patrimoine culturel dominé en grande partie par la culture Lebou. Les Lebous de Rufisque sont pécheurs de professions en grande partie et tout tourne autour de l'océan et de la récolte des fruits de mer. Les cérémonies de Ndeup se pratiquent toujours sur les berges de l'océan malgré la forte présence de l'islam dans la localité.
Les côtes de Rufisque ont longtemps été occupées par les Socés, avant l'arrivée des Lébous. Ces deux groupes ethniques ont un fort ancrage dans la religion mystique ancestrale. Raison pour laquelle malgré l'islam qui est la religion majoritaire actuellement les rites ancestraux subsistent toujours dans les foyers de la communauté lebou.
Jean Lamotte, haut fonctionnaire retraité, ancien Chef de cabinet au Ministre du tourisme et ancien Coordinateur du bureau sénégalais du tourisme à Paris (sous la présidence du Président Abdou Diouf)
« Rufisque, mission centenaire », Horizons africains, n° 145, , p. 6-8 (historique de la mission catholique)
Moussa Badiane, Histoire économique et sociale de Rufisque de 1925 à 1945, Dakar, université Cheikh Anta Diop, 1989, 139 p. (Mémoire de Maîtrise)
Ndiouga Adrien Benga, L’évolution politique économique de Rufisque de 1924 à 1960, Dakar, université Cheikh Anta Diop, 1989, 214 p. (Mémoire de Maîtrise)
Ndiouga Adrien Benga, Gestion urbaine et viabilité des centres secondaires du Sénégal : l’exemple de Rufisque (1930-1980), Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1990, 78 p. (Mémoire de DEA)
Adama Diouf, L’éducation des filles dans les quatre communes fin du XIXe-1920. Le cas de Rufisque, université de Dakar, 1998, 103 p. (Mémoire de Maîtrise)
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