Segue 1

Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Segue 1, un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Segue 1 est devenu un sujet d'intérêt pour la société en raison de sa pertinence et de son impact dans différents domaines de la vie quotidienne. Tout au long de l'article, nous analyserons différents aspects liés à Segue 1, de son origine à son évolution dans le temps, en passant par ses implications dans la société actuelle. De plus, nous explorerons différentes perspectives et opinions sur Segue 1, dans le but de fournir un aperçu large et complet de ce sujet très pertinent. Ne manquez pas cet article intéressant sur Segue 1 !

Segue 1
Découverte
Découvreur(s) Sloan Digital Sky Survey
Date 2006
Désignations UGC
MCG
PGC
Observation
(Époque J2000.0)
Ascension droite 10h 07m 04,0s
Déclinaison +16° 04′ 55″
Coordonnées galactiques = 220,478 1 · b = +50,425 8
Vitesse radiale 206,4 ± 1,3 km/s
Distance 75 000 ± 6 500 années-lumière (23 ± 2 kpc)
Magnitude app. 13.8 ± 0.5
Dimensions app. 0,8 minute d'arc
Constellation Lion

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Type dSph ou GC

Segue 1 (Sloan Extension for Galactic Understanding and Exploration) est un amas globulaire ou une galaxie naine sphéroïdale satellite de la Voie lactée découvert au printemps 2006 par le Sloan Digital Sky Survey (SDSS). Cet objet est situé dans la constellation du Lion à environ 23 kpc (∼75 000 al) du Soleil et s'éloigne de ce dernier à la vitesse d'environ 205 km/s.

Il s'agit de l'un des plus petits satellites de notre galaxie, dont la luminosité totale n'excède pas 300 L, pour une masse de 5,8+8,2
−3,1
 × 105 M en deçà du rayon effectif de l'objet, qui vaut environ 100 années-lumière (30 pc), conduisant à un rapport masse/luminosité dans la bande V de la lumière visible d'environ 3 400 M/L, le plus élevé de tous les objets connus du Groupe local mesuré en 2011. Cette valeur pourrait cependant être fortement majorée par les effets de marée galactique provoqués par la proximité de la Voie lactée et qui sont susceptibles d'accroître significativement la dispersion des vitesses de cette structure ; celle-ci pourrait d'ailleurs être en voie de dispersion, ce qui rendrait caduque l'hypothèse selon laquelle ses étoiles sont liées par la gravité, postulat de base permettant de déduire sa masse par application du théorème du viriel.

Segue 1 est constitué essentiellement d'étoiles de population II, âgées de plus de 12 milliards d'années et de métallicité 300 fois plus faible que celle du Soleil ( −2,5 ± 0,8). On n'y a pas détecté de formation stellaire récente ni en cours, et la masse d'hydrogène atomiquerégions H I — y est au plus égale à 13 M.

Notes et références

  1. a b c et d (en) Vasily Belokurov, Daniel Zucker, Wyn Evans et al., « Cats and Dogs, Hair and a Hero: A Quintet of New Milky Way Companions », The Astrophysical Journal, vol. 654, no 2,‎ , p. 897-906 (lire en ligne) DOI 10.1086/509718
  2. a b c et d (en) Segue 1 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  3. a et b (en) Nicolas F. Martin, Jelte T. A. de Jong, and Hans-Walter Rix, « A Comprehensive Maximum Likelihood Analysis of the Structural Properties of Faint Milky Way Satellites », The Astrophysical Journal, vol. 684, no 2,‎ , p. 1075-1092 (lire en ligne) DOI 10.1086/590336
  4. (en) NASA/IPAC EXTRAGALACTIC DATABASE « Segue 1 ».
  5. a et b (en) Joshua Simon, Marla Geha, Quinn Minor et al., « A COMPLETE SPECTROSCOPIC SURVEY OF THE MILKY WAY SATELLITE SEGUE 1: THE DARKEST GALAXY », The Astrophysical Journal, vol. 733, no 1,‎ , p. 46 (lire en ligne) DOI 10.1088/0004-637X/733/1/46
  6. (en) Martin Niederste-Ostholt, Vasily Belokurov, Wyn Evans et al., « The origin of Segue 1 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 398, no 4,‎ , p. 1771-1781 (lire en ligne) DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.15287.x
  7. (en) Jana Grcevich et Mary E Putman, « H I IN LOCAL GROUP DWARF GALAXIES AND STRIPPING BY THE GALACTIC HALO », The Astrophysical Journal, vol. 696, no 1,‎ , p. 385-395 (lire en ligne) DOI 10.1088/0004-637X/696/1/385

Voir aussi

Pages connexes

Liens externes

Voie lactéeGalaxie naine du SagittaireGalaxie naine du SextantGrand Nuage de MagellanPetit Nuage de MagellanGalaxie naine du SculpteurGalaxie naine du FourneauGalaxie naine de la CarèneGalaxie naine du BouvierUrsa Major IIUrsa Major IGalaxie naine de la Petite OurseGalaxie naine du Dragon
Satellites de la Voie lactée. Cliquer sur les galaxies ou leur désignation pour accéder à leur page.

Sur les autres projets Wikimedia :