Simplifications de l'anglais

Simplifications de l'anglais fait l'objet d'intérêt et de débats depuis longtemps. Son importance réside dans l’impact qu’elle a sur différents aspects de la vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons en profondeur ce que signifie Simplifications de l'anglais, son histoire, sa pertinence actuelle et sa projection future. De plus, nous analyserons comment Simplifications de l'anglais affecte différents secteurs de la société et comment il a évolué au fil du temps. Avec une perspective critique et objective, cet article cherche à fournir une vision globale de Simplifications de l'anglais et de son influence dans le monde d'aujourd'hui.

Les simplifications de l'anglais sont des projets destinés à rendre la langue anglaise plus simple pour les personnes dont elle n'est pas la langue maternelle, l'anglais étant très utilisé pour la communication.

  • On trouve tout d'abord le Basic English de Charles Kay Ogden. En anglais, le mot « basic » signifie « de base », mais ici il s'agit d'un acronyme (British American Scientific International Commercial). C'est un sous-ensemble très restreint (850 mots) de la langue anglaise, qui de plus crée des règles grammaticales ad hoc.
  • Le Special English, l’anglais de Voice of America, est un anglais parfaitement codé, de 1 500 mots seulement. Il se caractérise par une diction lente (25 % de moins que la vitesse normale), un nombre de mots limité et le bannissement des locutions idiomatiques.
  • L’anglais basique phonétique[réf. nécessaire].
  • L’anglais basique purement européen a banni les mots à consonance américaine au profit de mots anglo-saxons plus oxfordiens.
  • L’anglais technique simplifié (Simplified Technical English ou STE) est en usage dans l’industrie aérospatiale.
  • Le Globish, proposé par Madhukar Gogateen en 1998, simplifie radicalement l'orthographe et la prononciation de l'anglais.
  • À l'inverse, ce que Jean-Paul Nerrière présente en 2004 comme le Globish est l'ensemble du vocabulaire strictement nécessaire pour se faire comprendre auprès de toutes les personnes employant l'anglais comme langue véhiculaire. C'est donc le noyau de l'anglais international. Il ne modifie pas la langue.

Différentes manières de simplifier l'anglais

On associe souvent en anglais la complexité du langage utilisé à la longueur des mots. Il est recommandé aux professeurs de petites classes de n'utiliser que des mots d'une ou deux syllabes. Dans Le Meilleur des mondes, le journal destiné aux individus delta (l'avant-dernière classe intellectuelle ; la dernière ne sait pas lire) est écrit uniquement en mots d'une syllabe. À l'inverse, une langue anglaise employant fréquemment des mots de quatre syllabes est considérée comme plus intellectuelle.

Au contraire, pour les besoins de la communication avec des anglophones non natifs, Wikipédia en Simple English recommande d'utiliser for example (« par exemple ») plutôt que like (assimilable en français à « comme »), le mot like ayant bien d'autres utilisations. Dans de nombreuses langues, les mots les plus courants sont aussi les plus polysémiques. Une langue maîtrisée par tous peut se limiter aux termes les plus courants, mais au contraire, si on cherche à construire une langue dénuée d'ambiguïtés, il faut recourir à des mots moins courants.

Critiques

Le novlangue est construit avec des principes parodiant les tentatives de simplification de l'anglais. Par exemple, tout adjectif peut être inversé avec le préfixe in- (un- dans la version originale, comme en Basic English), renforcé par le préfixe plus-, et encore renforcé par le préfixe doubleplus- ; les mots rendus superflus sont éliminés du vocabulaire. L'adjectif « bon » couvre à lui seul le registre de l'appréciation : « horrible » devient doubleplusinbon (pour restituer la volonté de simplification, le traducteur a décidé que le novlangue dérivé du français s'affranchit de la règle « m plutôt que n devant un b » : on écrit inbon et non imbon, alors que le français réclame « imbuvable » et non « inbuvable »).

Dans Le Cercle des poètes disparus, le professeur Keating appelle au contraire à ne pas renforcer un adjectif avec un adverbe quand un adjectif plus fort existe. Par exemple c'est selon lui une faute de dire « très fatigué » et « extrêmement fatigué » car on peut dire « épuisé » et « exténué » (la version originale de ce cours est en anglais, mais ici la traduction rend parfaitement l'idée). Si une langue simplifiée se justifie en supposant que la langue sert à communiquer, elle est à rejeter lorsque le but est qu'elle soit belle (Keating affirme que les langues n'ont pas été inventées pour communiquer mais « pour séduire les femmes »).

Dans ces exemples, l'anglais simplifié est accusé de limiter la faculté à traduire des émotions subtilement variées, et donc de limiter la pensée elle-même.

Références

Liens externes