Cet article abordera le sujet de Territoires du Sud, qui a gagné en pertinence ces dernières années en raison de son impact sur différents aspects de la société. De Territoires du Sud a marqué un avant et un après dans nos relations, jusqu'à son influence dans la sphère économique et politique, ce sujet a suscité un grand intérêt et un grand débat parmi les experts et les citoyens. Dans cette optique, l'origine, l'évolution et les répercussions de Territoires du Sud seront analysées, offrant un aperçu détaillé de ses implications et défis présents et futurs.
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Statut | Territoire français du Sahara |
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Chef-lieu | Alger (gouvernement général) |
Superficie | 1 981 750 km² (1902) |
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création | |
suppression |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
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Statut | territoire du Sud |
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Chef-lieu |
Aïn-Sefra,, (-) Colomb-Béchar (aujourd'hui Béchar) (-) |
création | |
1re délimitation | |
2e délimitation | |
composition | |
composition | |
départementalisation | |
suppression |
Entités suivantes :
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Statut | territoire du Sud |
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Chef-lieu |
Adrar, (-) In-Salah, (1907-) Ouargla,, (-) |
création | |
1re délimitation | |
2e délimitation et transfert du chef-lieu à In-Salah |
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composition | |
composition | |
départementalisation | |
suppression |
Entités suivantes :
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Statut | territoire du Sud |
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Chef-lieu |
Djelfa, (-) Laghouat,, (1907-) |
création | |
1re délimitation | |
2e délimitation et transfert du chef-lieu à Laghouat |
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composition | |
départementalisation | |
suppression |
Entités suivantes :
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Statut | territoire du Sud |
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Chef-lieu | Biskra,,(-) |
création | |
délimitation | |
composition | |
départementalisation | |
suppression |
Entités suivantes :
Les Territoires du Sud sont une subdivision de l'Algérie française ayant existé entre 1902 et 1957. Ils recouvraient la totalité du Sahara algérien et une partie des hauts-plateaux du Nord algérien. Perpétuant le type d'administration qu'avait connu l'Algérie du Nord au XIXe siècle, ils étaient administrés par des militaires, sous la haute autorité du gouverneur général de l'Algérie.
Après son annexion par la France en 1848, l’Algérie fut partagée en trois territoires civils : les départements, Alger, Constantine et Oran ; ainsi qu'en trois territoires militaires.
À la fin du XIXe siècle, après la conférence de Berlin dont l'acte final du définit les modalités du partage de l'Afrique entre les puissances européennes, le traité du entre la France et le Royaume-Uni délimite les zones d'influence respectives des deux pays au Sahara et au Soudan. In Salah est prise en 1898, le Tidikelt, le Touat et le Gourara en 1900.
Les Territoires du Sud sont créés par la loi du . Il s'agit des territoires militaires relevant du gouverneur général de l'Algérie.
Ils furent constitués les Territoires du Sud, par la réunion de ces nouveaux espaces avec d'importantes fractions des départements d'Oran, d'Alger et de Constantine incluses dans leurs « territoires de commandement ». Il s'agissait notamment des parties sahariennes des départements de Constantine (cercles de Biskra et de Touggourt) et d'Alger (cercles de Laghouat et d'El Goléa (El Menia), comprenant le Mzab), et d'une partie des hauts-plateaux algérois (cercle de Djelfa) et oranais (cercles d'Aïn Sefra, Mécheria et Geryville (El Bayadh).
À la suite d'une razzia de Touaregs du Hoggar sur le Tidikelt, une bataille se déroula à Tit le entre les Français et les Touaregs, occasionnant à ces derniers la perte de 99 hommes, perte énorme puisque les tribus ne disposaient que de 1 200 combattants, et l'amenokal Moussa ag-Amastane dut se soumettre à In Salah au début de 1904.
La loi du fixe leur limite nord des Territoires du Sud à la limite sud des circonscriptions militaires suivantes : le cercle de Marnia (auj. Maghnia), l'annexe d'El Aricha, celle de Saïda, le cercle de Tiaret, l'annexe d'El-Afflou (auj Aflou), le cercle de Boughar, l'annexe de Chellala (auj. Ksar Chellala, celle de Sidi Aïssa, le cercle de Bou Saâda, l'annexe de Barika, le poste de T'Kout du cercle de Biskra, le cercle de Khenchela et celui de Tébessa.
La frontière entre les Territoires du Sud et la Libye italienne résulte d'une convention franco-britannique du , modifiée par l'accord franco-italien du . Elle est confirmée par le traité franco-libyen du . Le tronçon entre Ghadamès et Ghat est délimité par l'accord du .
La frontière entre les Territoires du Sud et le Sahara espagnol est fixée par une convention du puis deux accords secrets de 1902 et 1904. En 1912, un traité en confirme le tracé.
La limite entre les Territoires du Sud et l'Afrique-Occidentale française est fixée, pour la première fois, le , à la suite des rapports établis par les colonels Laperrine et Ronget. Cette limite est modifiée par une convention signée à Niamey le . D'autres modifications mineures sont introduites par la suite.
Un décret du prévoit la division des Territoires du Sud en quatre circonscriptions — le territoire d'Ain Sefra, celui de Ghardaïa, celui des Oasis (Ouargla pour chef-lieu) et celui de Touggourt — et renvoie leur délimitation à un décret qui intervient le .
Aux termes de l'article 3 du décret , le territoire d'Aïn-Sefra comprend le cercle de Mécheria, l'annexe d'Aïn-Sefra, celle de Beni-Ounif, le cercle de Colomb (Colomb-Béchar, auj. Béchar), l'annexe de Beni-Abbès et le cercle de Géryville (auj. El Bayadh). Son chef-lieu est fixé à Aïn-Sefra.
Le territoire des Oasis, dont le chef-lieu est Adrar, comprend les annexes de Touat, de Timimoun et d'In-Salah.
Le territoire de Ghardaïa, dont le chef-lieu provisoire est Djelfa, comprend les cercles de Ghardaia et de Laghouat ainsi que les annexes de Djelfa et d'Ouargla.
Le territoire de Touggourt, dont le chef-lieu provisoire est Biskra, comprend le cercle de Touggourt ainsi que les annexes de Biskra et d'El Oued.
Le décret du place à la tête de chacun des quatre territoires un officier supérieur, sous le même régime administratif que celui des territoires de commandement en Algérie, et sous l'autorité des officiers des « bureaux arabes ». Le gouverneur général de l'Algérie y exerça les attributions dévolues en Algérie aux préfets et aux généraux commandant les territoires militaires, et les services concernant ces territoires sont placés sous l'autorité d'un haut fonctionnaire résidant à Alger.
Dans la loi « portant statut organique de l'Algérie » votée le par l'Assemblée nationale, dite Statut de 1947, l'Algérie fut définie comme « un groupe de départements doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière », comprenant les Territoires du Sud, qui furent considérés comme départements, pour les besoins de la cause, par l'article 50 de la loi, qui prévoyait également l'intégration de leur budget particulier à celui de l'Algérie à compter du et leur départementalisation effective dans un proche avenir.
En 1951, ils reçurent le numéro de département 94.
Le décret Crémieux ne s'applique pas aux Territoires du Sud.
La partie saharienne des Territoires du Sud fut remplacée par les départements français du Sahara le : l'Est forma le département des Oasis et l'Ouest le département de la Saoura.
Leur fraction située au nord de l'Atlas saharien fut ensuite incluse, par la loi cadre du , dans deux départements du Nord algérien, ceux de Médéa (commune mixte de Djelfa) et Saïda (communes mixtes d'Aïn-Sefra, Geryville (El Bayadh) et Mécheria).