Théâtre national de Chaillot

De nos jours, Théâtre national de Chaillot est un sujet largement discuté qui a suscité l'intérêt de nombreuses personnes à travers le monde. Depuis son émergence, Théâtre national de Chaillot a généré des controverses et des débats, provoquant des opinions contradictoires parmi les experts et la société en général. Dans cet article, nous explorerons en profondeur tout ce qui concerne Théâtre national de Chaillot, de son origine à ses implications actuelles, afin de fournir une vision globale et complète qui permet une compréhension approfondie de ce sujet si d'actualité aujourd'hui.

Théâtre national de Chaillot
Description de cette image, également commentée ci-après
Entrée du théâtre de Chaillot située dans l'aile gauche du palais de Chaillot.
Type Salle de spectacles
Danse contemporaine
Théâtre
Cirque
Jeune public
Lieu Paris XVIe, Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 51′ 44″ nord, 2° 16′ 55″ est
Inauguration 1937
Capacité Salle Jean-Vilar de 1 250 places et salle Gémier de 420 places
Anciens noms Théâtre national populaire
Direction Rachid Ouramdane
Site web www.theatre-chaillot.fr

Carte

Résidence

Théâtre national

Le théâtre national de Chaillot est l'un des cinq théâtres nationaux français, situé dans le palais de Chaillot, au 1, place du Trocadéro dans le 16e arrondissement de Paris. Il a le statut juridique d'un établissement public à caractère industriel et commercial.

Histoire

Le théâtre de Chaillot a été construit en 1937 par les frères Niermans. Il fut longtemps le lieu symbolique du théâtre populaire, notamment associé aux grands noms tels que Jean Vilar puis Antoine Vitez, et affecté au TNP jusqu'en 1972. Entre 1973 et 1975, l'intérieur du théâtre est totalement restructuré lors d'un chantier de rénovation conduit par le duo Valentin Fabre et Jean Perrottet, déjà architectes des nouveaux aménagements du théâtre de la Ville en 1967-1968. Le théâtre de Chaillot est reconnu théâtre national en 1975 et abrite une école de théâtre (qui ferme ses portes en 2006). Il comporte désormais trois salles, la salle Jean-Vilar de 1250 places et la salle Gémier de 420 places, ainsi que le studio Maurice-Béjart de 80 places destiné à des spectacles de moindre envergure, c'est la salle dite des « expériences ».

En 1993, Michel Reilhac, ancien danseur, face au déclin du bal « ringardisé », y crée le « bal moderne » dans le cadre du Festival Paris quartier d'été, avec comme principe des néophytes qui sont invités à apprendre des mini-chorégraphies créées spécialement à leur intention par de grands noms de la danse.

En , Dominique Hervieu (directrice depuis 2000 de la mission jeune public) et José Montalvo (qui était depuis 2000 directeur de la danse à Chaillot) prennent la direction du tout nouveau pôle chorégraphique créé au théâtre national de Chaillot, dont la mission est désormais en priorité à la promotion de la danse contemporaine plus que celle historique du théâtre. Cette orientation, décidée en par la ministre de la culture Christine Albanel, met désormais en concurrence ou en synergie deux grandes salles parisiennes : le théâtre de la Ville, salle historique à Paris de la promotion de la danse contemporaine depuis 30 ans, devrait s'orienter vers une programmation plus internationale, alors que Chaillot pourrait se spécialiser sur les chorégraphes contemporains français, pour la plupart issus de la Nouvelle danse française des années 1980. Après seulement deux ans, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand annonce le la nomination du danseur et pédagogue Didier Deschamps à la tête de l'institution à partir de juillet 2011 après le départ de Dominique Hervieu à la direction de la Biennale de la danse de Lyon et de la Maison de la danse de Lyon, José Montalvo faisant toujours partie de l'équipe dirigeante.

Pendant l'été 2017, la statue L'Âme et la Danse est installée sur le palier, face au vestiaire. En 1964, lors de la création du Bar Bleu, elle avait été transportée aux ateliers de moulage puis réclamée en 1981 par Duchamp pour la salle Pleyel. En 2004, le directeur de cette dernière salle, Hubert Martigny, effectue des travaux et s'en débarrasse. Le palais de Chaillot avait alors refusé de la reprendre, invitant la salle Pleyel à la conserver. Elle est donc entreposée dans les réserves du Centre national des arts plastiques de Saint-Ouen-l'Aumône.

Direction

Le théâtre a été successivement dirigé par :

Accès

Le théâtre national de Chaillot est accessible par la station de métro Trocadéro des lignes 6 et 9.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Emmanuelle Loyer, Le Théâtre citoyen de Jean Vilar. Une utopie d'après-guerre, Paris, Presses universitaires de France, 1997, 253 pages.
  • Colette Godard, Chaillot, histoire d’un théâtre populaire, Paris, éditions du Seuil, 2000, 118 pages.
  • Simon Sexier, « Architecture et acoustique : Gustave Lyon, du Trocadéro à Pleyel », AMC (Le Moniteur architecture n°113, , pp. 72–77.
  • Pascal Ory, Le palais de Chaillot, coll. Les grands témoins de l'architecture, Cité de l’architecture et du patrimoine / Aristéas / Actes Sud, 2006.

Liens externes

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