Dans cet article, nous explorerons le sujet de Traité de Paris (1783), qui a retenu l'attention et l'intérêt de nombreuses personnes ces dernières années. Depuis son émergence, Traité de Paris (1783) a suscité une série de débats et de réflexions dans divers domaines, générant un impact significatif sur la société et la culture contemporaines. Tout au long de ce texte, nous approfondirons les multiples facettes et dimensions qui caractérisent Traité de Paris (1783), analysant sa pertinence dans le contexte actuel et offrant de nouvelles perspectives qui invitent à la réflexion et au dialogue.
Type de traité | Traité de paix |
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Dépôt | NARA (National Archives and Records Administration) des États-Unis |
Langue | Anglais |
Ébauche | |
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Signé |
Hôtel d'York, 56 rue Jacob, dans le 6e arrondissement de Paris, France |
Effet |
(Ratification par la Grande-Bretagne et les États-Unis (13 colonies)) |
Parties | Grande-Bretagne | États-Unis (13 colonies) |
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Signataires | David Hartley | John Adams Benjamin Franklin John Jay |
Ratifieurs | Grande-Bretagne | États-Unis (13 colonies) |
Le traité de Paris de 1783 est un traité de paix signé à Paris le . Le même jour, à Versailles, est signé le traité de Versailles.
Signé par les représentants des treize colonies américaines et les représentants britanniques, il met un terme à la guerre d'indépendance des États-Unis. La Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique.
La révolution américaine, commencée en 1765 dans les treize colonies américaines contre la Grande-Bretagne, se transforme en guerre d'indépendance en 1775, accroissant considérablement les dépenses militaires et donc la dette de la Grande-Bretagne, qui à partir de la capitulation anglaise à Yorktown (1781), engage des négociations secrètes directement avec les États-Unis.
Les négociations de paix sont menées par cinq Américains désignés par le Congrès des États-Unis : Benjamin Franklin, John Adams, John Jay, William Temple Franklin (en) et Henry Laurens (en).
La Grande-Bretagne est représentée par David Hartley et Richard Oswald (en).
À l’automne 1782, les négociations s’engagent sérieusement entre les plénipotentiaires des puissances belligérantes. Les préliminaires d'un traité de paix sont arrêtés à Paris, le 30 novembre 1782.
Un membre du Parlement britannique, Christopher Potter, avec le soutien du prince de Galles, George Auguste de Hanovre, est très actif dans la première phase de négociation jusqu'en , lorsqu'il est écarté.
Le traité de Paris met fin à la guerre d'indépendance américaine en 1783. Par ce traité, la Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance de ses treize colonies et leur accorde le territoire jusqu'au Mississippi. La province britannique de Québec perd donc la partie sud des Grands Lacs qu'elle avait obtenue par l'Acte britannique de Québec de 1774. Les marchands de Montréal qui avaient des comptoirs de traite dans cette région doivent les évacuer dans les deux ans suivant le traité. La question des frontières n'est pas complètement réglée. On s'est entendu pour faire passer la frontière comme on peut la voir aujourd'hui, au milieu des Grands Lacs, le lac Michigan étant entièrement en territoire américain. Cependant, à l'ouest du lac Supérieur et entre le Québec, le Nouveau-Brunswick et le Maine, la question sera réglée plus tard.
Le traité de Paris est préparé dans l'ambassade de la Grande-Bretagne de l'époque (actuel Hôtel d'Angleterre, au 44 rue Jacob, dans le 6e arrondissement). Il est signé le , dans l'hôtel d'York (actuellement un immeuble du 56 rue Jacob, dans le 6e arr.), Benjamin Franklin ayant refusé de signer sur le sol britannique.
Les signataires sont :
Pour compléter le traité de Paris, le traité de Versailles est signé le même jour à Versailles entre la Grande-Bretagne et la France d'une part, entre la Grande-Bretagne et l'Espagne d'autre part.
Le traité de Paris arrive à Philadelphie en novembre 1783. Le Congrès de la Confédération des États-Unis ratifie le traité de Paris le . La ratification britannique intervient le . Il reçoit le sceau des États-Unis et est effectif quand les ratifications s'échangent à Paris le .
Le traité de Paris fut l'objet des grandes spéculations boursières sous Louis XVI, les investisseurs spéculant sur l'effet positif pour la dette publique d'une réduction des dépenses militaires permise par la paix.