Transparence

Dans cet article, nous aborderons le thème de Transparence, qui suscite un grand intérêt dans la société actuelle en raison de sa pertinence et de son impact dans divers domaines. Transparence est un sujet qui a généré des controverses et des débats, et qui a suscité l'intérêt des experts et des spécialistes du domaine. Dans cette optique, nous explorerons différents aspects liés à Transparence, en examinant ses origines, son évolution, ses implications et ses solutions possibles. Il ne fait aucun doute que Transparence représente un sujet d’une grande importance dans le contexte actuel, il est donc essentiel d’approfondir sa compréhension et son analyse.

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Transparence signifie en premier lieu qu'un corps se laisse traverser par la lumière. C'est un des effets que les artistes ont souvent cherché à reproduire.

Transparence a plusieurs significations en fonction du contexte.

Transparence au sens propre

Un matériau ou un objet est qualifié de transparent lorsqu'il se laisse traverser par la lumière. Cette propriété dépend de la longueur d'onde de la lumière et de la nature du matériau : ainsi, le verre est transparent dans le visible (on voit à travers), et il bloque certains rayons ultra-violets (seulement les UV-A sont transmis, les UV-B et UV-C ne le sont pas). Plus précisément, aucun matériau n'est totalement transparent : il absorbe une part plus ou moins importante de la lumière reçue en fonction de la longueur d'onde. Voir aussi absorbance à ce sujet. Plus l'absorbance d'un matériau est faible à une longueur d'onde donnée, plus il est transparent pour cette longueur d'onde.

Transparence au sens figuré

Le terme de transparence – par analogie ou métaphore – est employé pour qualifier soit une pratique sociale soit pour qualifier un objet de recherche dans différentes disciplines s’occupant des affaires humaines, les pragmata (études de la micro-économie et de la macroéconomie et des finances, études du juridique et du fiscal, littérature, études des NTIC, philosophie, sciences politiques, études du religieux).

Par ailleurs, nombre de chercheurs observent que le concept du « tout montrer-tout voir » est observable dans des espaces très disjoints (du système expert à la télé-réalité). En outre, on peut faire transparence de tout mais pas avec tout le monde. Et enfin, la transparence peut être apposée à la « mise à plat » avant de braquer les projecteurs.

Pour certains, se pose la question du sens de la transparence: la transparence permet-elle aux gens de mieux connaître le système ou au système de mieux connaître les gens.

Transparence de l’expert

Le travail dans le domaine de l’intelligence artificielle comporte comme prérequis une transparence de la pensée humaine dont certains éléments peuvent faire l’objet d’une modélisation.

Réaliser par exemple un système-expert nécessite d’avoir eu accès aux stratégies cognitives et de décision de l’expert modélisé.

Transparence du savoir et de l'information

Le mouvement dit du « knowledge management » (gestion des connaissances, gestion du savoir) a comme condition préalable la possibilité d’accéder aux manières d’apprendre et de gérer le savoir des acteurs de l’entreprise ou de l’institution.

L'obligation de rendre compte peut en être une condition (et c'est une obligation dans le domaine de l'environnement pour les acteurs publics des pays signataires de la convention d'Aarhus. Cette obligation est définie par l'AFNOR comme l'« aptitude à rendre compte des décisions et activités auprès des organismes, autorités administratives, autorités légales et, au sens large, auprès des parties intéressées ». La transparence repose pour les anglophones sur trois concept que sont le Monitoring (la mesure, éventuellement automatisée), le Reporting (reporting financier, reporting environnemental…) et la vérification (« Verification »), formant l'approche MRV. L'Open-data est également une démarche souvent associée.

Transparence financière

La transparence financière est révélatrice de la gestion d'une entreprise ou d'un marché. Une mauvaise transparence peut cacher des réticences à communiquer les mauvais résultats d'une entreprise (Enron), ou peut cacher des pratiques illicites. Les marchés organisés font traditionnellement preuve de plus de transparence que les marchés de gré à gré.

Transparence des espaces urbains

Des considérations de prévention et de sanction des actes délictueux dans l’espace urbain amène la mise en place de systèmes de vidéo-transmission et vidéo-enregistrement.

Transparence des vies publiques

Acteurs de la vie politique, du spectacle, du sport, etc. voient leur vie présente et passée mise sous le feu des caméras.

Transparence dans la gestion et la décision

On demande de plus en plus souvent aux décideurs politiques et des entreprises la transparence sur les décisions qu'ils prennent, sur leur motivation et leur gestion, pas seulement sur des questions financières ou de lutte contre la corruption.

En cas de problèmes de sécurité, pouvant avoir un impact sur la santé humaine, sur l'emploi, sur l'environnement, sur les riverains, etc. on demande aux entreprises de rendre compte des conséquences de leurs activités, dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises.

Les modèles dans lesquels les décisions sont prises en consultant quelques experts avec peu de concertation sont de plus en plus critiqués. C'est la raison pour laquelle le concept de responsabilité sociétale émerge depuis quelques années.

La transparence n'est pas exactement synonyme de communication, et encore moins de concertation. Elle cible des parties prenantes selon leurs intérêts, afin de montrer que les décideurs agissent d'une façon responsable, socialement, économiquement et environnementalement (trois piliers du développement durable).

Des motifs sécuritaires ou économiques sont mis en avant pour justifier le contrôle des communications entrant et sortant de l’entreprise. Pour permettre une bonne transparence, il faut que le système de décision présente des caractéristiques d'imputabilité.

Ainsi, Glasnost, le mouvement lancé par Mikhaïl Gorbatchev, qui a conduit à la fin du rideau de fer, a été traduit du Russe par « transparence ». Finalement, c'est le concept de la transparence démocratique qui finit par subsumer l'ensemble.

Transparence pendant les loisirs

Par exemple, à l’entrée d’une salle d’activités physiques on trouvera un écran montrant les activités dans les salles de travail. Ailleurs, un « événement » sportif amateur sera relaté dans les médias locaux.

Transparence à l’école

À partir de motifs de sécurité et de prophylaxie, les dossiers médicaux, psychologiques, socio-économiques des élèves connaîtront[réf. nécessaire] une diffusion plus ou moins large selon les établissements, régions ou pays.

Transparence policière et juridique

Des services spécialisés ou généraux enregistrent des données sur des citoyens susceptibles de troubler l’ordre public.

Transparence mise en scène

La télé-réalité et d’autres pratiques similaires amènent des personnes à exposer des pans plus ou moins importants de leur vie via un média.

Des chercheurs observent qu’à plusieurs titres la transparence n’est pas réelle. Du côté de la médiatisation, il y a mise en scène de soi et mise en scène par le média. Du côté de la réalité c’est justement parce que dans la réalité quelque chose est impossible – par exemple avouer à son entourage un penchant sexuel sans représailles – que cela va se jouer dans la « non-réalité » médiatique.

Transparence fiscale

Transparence fiscale

Technologie et transparence

Certains estiment que l’augmentation des intentions et des pratiques de transparence est « proportionnelle » à la disponibilité d’équipements pour capter, enregistrer et/ou diffuser l’information[réf. nécessaire].

Dans le domaine du nucléaire

En France, la loi définit « la transparence en matière nucléaire » comme « l'ensemble des dispositions prises pour garantir le droit du public à une information fiable et accessible en matière de sécurité nucléaire ».

Dans le domaine du cinéma

La transparence était un procédé de l'époque de la pellicule argentique qui consistait à projeter sur un écran translucide une image préexistante, fixe ou le plus souvent animée, devant laquelle jouaient des comédiens, le tout filmé par une caméra afin de donner l'illusion que les deux actions étaient présentes au même moment et dans un lieu unique.

Transparence des élections

La transparence est la pierre angulaire des élections selon l'OSCE, organisation internationale qui, entre autres, organise des missions d'observation des élections dans de nombreux pays.

Sans en donner une définition formelle, cet organisme note que le simple déplacement des urnes depuis les bureaux de vote vers un centre de dépouillement centralisé est susceptible d'affecter le principe de transparence.

La transparence d'une élection peut être évaluée par la capacité à observer des atteintes à des principes fondamentaux comme le secret du vote, l'unicité (« un électeur, une voix ») ou encore l'intégrité des suffrages (qui peut être mise à mal par un bourrage d'urnes ou la destruction de bulletins de vote avant dépouillement). Ces observations — témoignages ou recueils d'indices matériels — peuvent être produits en justice lors d'un contentieux électoral visant à faire annuler une élection litigieuse.

Des procédés de vote électronique sont apparus ces dernières années. L'enregistrement et le décompte des voix y sont effectués par des logiciels dont le fonctionnement intime échappe aux électeurs et aux organisateurs des élections du fait de l'obligatoire respect du principe d'anonymat. Ces procédés de vote sont considérés comme non transparents.

Transparence radicale

Transparence radicale, un outil de gestion

Notes et références

  1. « Peut-on armer la « transparence » des algorithmes ? », sur InternetActu (consulté le )
  2. Projet de norme P 14-010-1 sur l'« Aménagement durable des Quartiers d’affaires », AFNOR, 2012
  3. Loi no 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire
  4. Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, "Manuel d'observation des élections", cinquième édition, (ISBN 83-60190-02-X), 2005
  5. Chantal Enguehard. Transparence, élections et vote électronique. Journée d’étude "Démocratie électronique" à l’initiative de l’Association française de droit constitutionnel, 13 novembre 2009.

Voir aussi

Bibliographie

  • N. Aubert (dir.), L'individu hypermoderne, Édition Erès, coll. « Sociologie clinique », 2004.
  • Thierry Libaert, La transparence en trompe-l'œil, Descartes Éditions, 2003.
  • G. Lipovetsky (avec Sébastien Charles), Les temps hypermodernes, Paris, Grasset, 2004.

Articles connexes

Liens externes