Dans cet article, nous explorerons l'impact de Turcs (peuple) sur la société moderne. Turcs (peuple) a attiré l'attention des experts et des fans, suscitant un débat intense sur sa pertinence et ses conséquences. Au fil des années, Turcs (peuple) a connu une évolution importante, devenant un sujet d’intérêt général qui impacte divers aspects de la vie quotidienne. De son origine à son influence sur la culture contemporaine, cet article examinera de plus près le rôle que joue Turcs (peuple) dans la société actuelle et comment il a façonné notre monde de manière inattendue.
Cet article concerne le peuple de Turquie. Pour les peuples turcs, voir Peuples turcs.
L'ethnonymeTürk (ancien turc : Türük, ou Kök Türük, ou Türk) est utilisé pour la première fois par le khaganat Göktürk. Ils étaient appelés par les historiens chinois T’ou-kiu, transcription de « türük » (fort). Il servait à désigner à la fois l'empire et ses sujets, ethniquement turcs ou non. Par la suite, il a progressivement été adopté comme un ethnonyme générique désignant la totalité des tribus turciques d'Asie centrale et de Sibérie.
Histoire
Origines et histoire ancienne
Les Turcs étaient à l'origine un peuple sédentaire pratiquant l'agriculture en Asie de l'Est, autour du fleuve Liao,,,. Ils migrèrent vers la Mongolie au cours du IIIe millénaire av. J.-C., à cause du refroidissement climatique et de la désertification de leur région. Les contraintes les poussèrent à adopter un mode de vie nomade et pastoral. Ils étaient alors un peuple de religion tengriste, une forme de chamanisme.
Le premier État connu sous le nom de « turc » fut le khaganat Göktürk (ou « Turc bleu »), fondé par le clan Ashina autour de l’Orkhon (affluent du lac Baïkal) en 552.
Ils sont considérés comme les fondateurs de la littérature turque, on leur doit le premier document connu en langue turcique, les inscriptions de l’Orkhon (vers 735), textes à caractère épique et poétique inscrits sur des stèles, en caractères runiques.
L'empire se sépara en deux en l'an 603, la partie occidentale fut dissoute en 657 par la dynastie Tang, avant qu'un second empire ne soit recréé en 682. Ce dernier perdura jusqu'en 744, date à laquelle il fut conquis par les Ouïghours.
Des cendres de l'empire d'Occident naquit l'Union de Kangar, auquel succéda en 750 la confédération oghouze qui dura trois siècles.
À la suite d'un accord avec les Byzantins fut établi en 1077 le sultanat de Roum, toujours dirigé par la dynastie seldjoukide. L'Empire seldjoukide s'effondra en 1194 tandis que le sultanat de Roum s'affaiblit à la suite de nombreuses croisades avant de finalement succomber à l'invasion mongole en 1243 à la suite de la bataille de Köse Dağ. À la suite de la dislocation de l'Empire mongol, les Seldjoukides devinrent les vassaux des ilkhanides.
Entre 1516 et 1517, le sultan Sélim Ier met fin au sultanat mamelouk, annexant ainsi le Levant, une partie de l'Arabie ainsi que l'Égypte et devient le calife du monde musulman. Il meurt en 1520, son fils Soliman le Magnifique lui succède et amène l'empire à son apogée militaire, économique et culturel. Il étend son protectorat sur l'Algérie et conquiert la Hongrie, mais ne parvient pas à prendre Vienne (1529).
Le dernier sultan ottoman, Mehmed VI, quitte Istanbul le Ier , abolissant ainsi le sultanat.
République de Turquie (depuis 1923)
Le traité de Lausanne est signé le et la république turque est fondée le de la même année, dont Mustafa Kemal devient le président. Ankara, bastion de la guerre d'indépendance est désignée comme capitale. Les populations grecques d'Asie mineure sont expulsées la même année, et échangées avec les populations turques de Grèce.
le turc moderne (en turc : Türkçe) a été institué avec la fondation de la république turque en 1923. La réforme de la langue fut facilement imposée par le gouvernement républicain, alors auréolé par son statut de sauveur de la nation grâce au traité de Lausanne (1923), ce qui réduisit à peu de chose les résistances religieuses. Les changements majeurs furent le passage de l'alphabet arabe à l'alphabet latin, la turquisation d'un grand nombre de toponymes et de patronymes, l'exclusion du vocabulaire des mots d'origine non-turque et leur remplacement par des mots turcs (parfois des mots-valises comme sayrılarevi au lieu d'ospis pour « hospice » ou bien havalanı au lieu d'aerodrom),.
Légendairement, selon l'auteur protochroniste français Hilaire de Barenton, le turc serait la langue originelle de toute l'humanité, également appelée « langue-soleil » (en turc : Güneş Dil ), « langue-mère » ou « proto-langue originelle » et « origine de toutes les langues actuellement connues, parlée il y a au moins cent mille ans »,.
Selon le CIA Factbook, à la suite des purifications ethniques des années 1915-1925 et de 1955, il ne reste en Turquie que 0,2 % de non-musulmans, comprenant majoritairement des chrétiens et des juifs ; 99,8 % de la population turque est de tradition musulmane. Il y a aussi entre 10 et 15 millions d'alévis musulmans estimés dans le pays.
Il s'agit cependant d'un islam modéré : selon une étude du KONDA, seule 9.7% de la population s'est décrite comme « pieuse et pleinement dévouée » (pratiquante), tandis que 52.8% s'est décrite comme « religieuse par tradition ». 69,4% des femmes interrogées ont déclaré se couvrir les cheveux, mais ce taux est plus bas dans plusieurs groupes démographiques : 53% chez les 18-28 ans, 27,5 % chez les diplômésuniversitaires, 16.1% chez les titulaires d'une maîtrise ou d'un diplôme supérieur.
Mythologie et folklore
Avant leur conversion à l'islam, les Turcs étaient principalement tengristes, et ont conservé un certain nombre de croyances et de rituels issus de cette religion ; d'autres ont été héritées du christianisme oriental qui dominait en Anatolie du Ve au XIe siècle et il existe encore quelques lieux de culte multireligieux comme dans les îles des Princes,.
Les miniatures ottomanes étaient la forme d'illustration la plus courante dans l'Empire ottoman et comprennent de fortes influences perses. Les artistes à l'origine de ces miniatures étaient appelés les nakkashane. L'un des plus connus de la Turquie est Osman Asaf Bora, auteur de beaux paysages.
Littérature
Le genre le plus ancien connu de la littérature turque connue est l'épopée héroïque, l'exemple le plus classique étant le Kitab-i Dede Korkut signifiant littéralement « Le Livre de Grand-Père Korkut » dont des sources remontent au XIe siècle ou au Xe siècle en Asie centrale. Le style du récit, consistant en une prose mêlée à des vers, suggère une composition orale, le poème original ayant selon toute évidence été créé par un barde oral (ozan dans les cultures turques). Les circonstances de la transformation de l'épopée en littérature écrite sont inconnues,.
La musique traditionnelle turques puise aux mêmes sources que la cuisine et inclut la musique folklorique turque (Türkü ou Halk müziği), le fasıl et la musique classique ottomane (Sanat müziği) qui est née de la cour ottomane. Les genres contemporains incluent la musique pop et le hip-hop turc.
La pop turque est communément admise comme ayant débuté en 1958 avec la chanson “Little Lucy” de Erol Büyükburç, elle s'est ensuite popularisée durant les années et les décennies qui suivirent.
Une étude publiée en 2012 dans la revue Annals of Human Genetics réalisa plusieurs estimations de l'ascendance turque à partir d'échantillons provenant des villes d'Istanbul, d'Aydın et de Kayseri.
Des échantillons français, italiens, toscans et sardes de référence ont été utilisés pour définir la population de base européenne. Des échantillons ouïghours, hazaras et kirghizes ont été utilisés pour définir la population de base centre-asiatique. Des échantillons pakistanais ont été utilisés pour définir la population de base sud-asiatique. Des échantillons palestiniens et druzes ont été utilisés pour définir la population de base moyen-orientale. Une certaine homogénéité a pu être relevée dans la population turque, témoignant d'un « melting-pot anatolien ».
Une étude publiée en 2014 dans la revue BMC Genomics réalisa une moyenne à partir d'échantillons provenant de 16 provinces différentes à travers tout le pays dont les génomes ont été entièrement séquencés. La moyenne d'ascendance en provenance d'Asie de l'Est a été estimée à 21.7 %.
Haplogroupes (ADN-Y, ADNmt)
Une étude publiée en 2001 dans la revue American Journal of Physical Anthropology a donné une estimation de la contribution centre-asiatique sur le pool génétiquemitochondrial anatolien d'approximativement 30 %.
Une étude publiée en 2004 dans la revue Human Genetics a trouvé une grande diversité d'haplogroupespatrilinéaires (ADN-Y) en Turquie. Les différents haplogroupes identifiés sont J2 (24 %), R1b (15,9 %), G (10,9 %), E1b1b (10,7 %), J1 (9 %), R1a (6,9 %), I (5.3 %), K (4,5 %), L (4,2 %), N (3,8 %), T (2,5 %), Q (1,9 %), C (1,3 %) et R2 (0,96 %).
Notes et références
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Voir aussi
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