De nos jours, Xavier Bertrand est un sujet sur toutes les lèvres. De son impact sur la société à ses implications sur l’économie mondiale, Xavier Bertrand a retenu l’attention des experts et des citoyens. Avec une infinité d'opinions et d'analyses allant des plus techniques aux plus émotionnelles, il ne fait aucun doute que Xavier Bertrand est devenu un point de débat et de réflexion pour la société d'aujourd'hui. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Xavier Bertrand, en examinant à la fois ses aspects positifs et négatifs, dans le but de fournir un aperçu complet et enrichissant de ce sujet.
En 2021, il revient sur sa décision de ne se porter candidat à aucun processus de désignation interne pour l'élection présidentielle de 2022 et annonce sa participation au congrès des Républicains. Après avoir repris sa carte à LR, il arrive en quatrième position du congrès avec 22,4 % des suffrages exprimés, et appelle à voter pour Valérie Pécresse au second tour.
Situation personnelle
Naissance et famille
Xavier René Louis Bertrand naît le à Châlons-sur-Marne du mariage de Jean-Pierre Bertrand, cadre bancaire et de Madeleine Bedin, employée de banque.
Xavier Bertrand épouse en premières noces Isabelle Dubois, avec qui il a une fille, Caroline. Divorcé, il épouse en secondes noces, le , Emmanuelle Gontier, conseillère en ressources humaines dont il a des jumeaux Malo et Ambre,.
Il divorce à nouveau en 2014 puis s'installe avec Vanessa Williot, alors conseillère municipale d'opposition à Saint-Amand-les-Eaux. Avec cette dernière qu'il épouse le , il a un fils, Lucas (2018), et une fille, Maïa (2023),.
Entre 2004 et 2012, durant ses engagements dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et de François Fillon, il dit s'être retiré de façon significative de la franc-maçonnerie en y participant à seulement deux reprises, comme conférencier. En 2012, après 17 années, il démissionne du GODF,.
Carrière professionnelle
Xavier Bertrand est agent général d'assurance pour le groupe Swiss Life, entre 1992 et 2004. Il cesse d’exercer cette profession pour la politique,.
En 1995, il devient adjoint au maire de Saint-Quentin, chargé de la redynamisation. Il est reconduit dans ses fonctions en 2001, avec la délégation de l'animation et du développement de la ville. Il est ainsi l'un des créateurs de la plage de Saint-Quentin, événement similaire, mais antérieur, à Paris Plages.
Xavier Bertrand apporte son soutien à Nicolas Sarkozy en vue de l'élection présidentielle de 2007. Le , il est nommé porte-parole de la campagne de celui-ci. Dominique de Villepin l’appelle alors à rester au gouvernement, mais Xavier Bertrand démissionne le pour se consacrer pleinement à la campagne.
Après l'entrée de Patrick Devedjian au gouvernement, il est nommé secrétaire général par intérim de l'UMP, le . Il quitte le gouvernement Fillon lors du remaniement du , prend la tête effective de l'UMP le suivant, puis retrouve son siège à l'Assemblée nationale, étant le premier à bénéficier d'une loi votée en qui permet aux membres de gouvernement sortants de retrouver leur siège de parlementaire sans passer par une élection partielle.
Le , à l'occasion d'une visite en Chine, Xavier Bertrand signe un mémorandum entre l'UMP et le Parti communiste chinois (PCC). Cet accord, censé renforcer les relations entre les deux partis, a fait l'objet d'une controverse au sein de l'UMP, certains élus estimant que le PCC n'est pas un parti démocratique mais totalitaire. Xavier Bertrand est élu maire de Saint-Quentin (Aisne) le .
Lors de la formation du gouvernement Fillon III, le , il devient ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, et démissionne du secrétariat général de l'UMP trois jours plus tard. Il doit notamment gérer la polémique sur le Mediator. C'est lui qui choisit Aquilino Morelle comme inspecteur Igas pour rédiger le rapport concernant l'affaire du Mediator. Ce dernier est un « vieil ami de Didier Tabuteau », directeur général de l'Agence du médicament (actuelle Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) de 1993 jusqu'en 1997. Le rapport Igas qui servira de canevas à l’information judiciaire exonère les autorités sanitaires comme les politiques de toute responsabilité. Xavier Bertrand affirme avoir pris connaissance de sa dangerosité en . Il propose une nouvelle hausse du numerus clausus dans l'admission aux études de santé.
Le livre Les Fossoyeurs de Victor Castanet fait état de liens très étroits entre le fondateur d'Orpea Jean-Claude Marian et Xavier Bertrand. Ce dernier, profitant de son influence d'homme politique puis de ministre de la Santé, aurait notamment facilité la création et le financement de nombreux établissements Orpea.
En , il affirme avoir réuni les parrainages nécessaires pour se présenter comme candidat à l'élection du président de l'UMP mais ne se présente finalement pas.
Président du conseil régional des Hauts-de-France
Xavier Bertrand se présente comme tête de liste de l’UMP aux élections régionales de 2015 en région Nord-Pas-de-Calais. Arrivé second au premier tour du scrutin avec 25 % des voix, loin derrière Marine Le Pen et ses 40,6 %, il bénéficie au second tour du retrait de la liste menée par le Parti socialiste, qui appelle à faire barrage au Front national. Il arrive ainsi en tête du second tour avec 57,8 % des voix, en partie grâce au bon report de voix des électeurs de gauche.
Il quitte alors son mandat de maire, comme la loi l'y oblige, pour rester conseiller municipal et président de l'agglomération de Saint-Quentin. Il annonce également qu'il abandonne son mandat de député dès le , alors que la loi sur le cumul des mandats de 2014 lui laissait la possibilité d'attendre (ce qui donne lieu à une législative partielle). Pour compenser ses pertes de revenus, il fait augmenter ses indemnités par l'agglomération de Saint-Quentin. Au conseil régional, il fait baisser de 5 % les indemnités des élus. En 2016, il s'attire des critiques pour avoir fait augmenter de 4 000 euros son indemnité de conseiller municipal, venant s'ajouter à son indemnité de président de région.
Proche des chasseurs, et notamment du parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT), il confie la charge de la politique environnementale de la région à des représentants des fédérations de chasse, tandis que les subventions régionales qui leur sont versées augmentent fortement. Ses rapports sont plus difficiles avec les écologistes ; les associations environnementales voient, en 2017, leurs subventions réduites ou supprimées.
En , Mediapart indique qu’il a financé des repas politiques avec des fonds régionaux, pour plus de 7 000 euros.
Dès 2013, il annonce sa volonté de prendre part à la primaire française de la droite et du centre de 2016, avant d'y renoncer après les élections régionales de 2015. Il ne soutient publiquement aucun candidat avant le premier tour de la primaire mais vote en faveur de François Fillon, qui obtient l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle de 2017. Dans le cadre de l'affaire Fillon, il réfléchit, avec Valérie Pécresse et Christian Estrosi, à une sortie de crise visant à faire remplacer François Fillon. Ce dernier refusant de renoncer à sa candidature, Xavier Bertrand continue à le soutenir et à le conseiller.
En , il est annoncé que Xavier Bertrand ne paie plus ses cotisations aux Républicains depuis l'élection présidentielle en raison de l'absence de consignes de vote claires de son parti en faveur d'Emmanuel Macron contre Marine Le Pen. Il annonce son départ de LR le , au lendemain de l'élection à la présidence du mouvement de Laurent Wauquiez, tenant d’une ligne plus à droite que la sienne.
Xavier Bertrand ne se représente pas en 2020 à la présidence de l'agglomération du Saint-Quentinois, privilégiant la région Hauts-de-France. Il devient dans le même temps actionnaire du Saint-Quentin Basket-Ball.
En , Xavier Bertrand annonce qu'il se « prépare » à l'élection présidentielle de 2022. Il exclut de se soumettre à une primaire de la droite, estimant que sa primaire « sera le scrutin régional des Hauts-de-France ».
Figurent dans son premier cercle Matthias Baccino, Jean-Paul Mulot et Jean Spiri, responsables du club de réflexion La Manufacture, Michel Bettan, vice-président exécutif de Havas, considéré comme son « bras droit », sa conseillère en communication Mélanie Blond, le député Julien Dive et le sénateur Jean-François Rapin. Le filloniste Vincent Chriqui est chargé de coordonner l’ensemble des groupes de travail en perspective du scrutin présidentiel. S'il s'inscrit dans l'opposition au gouvernement Jean Castex, Xavier Bertrand a longtemps été l'un des proches du Premier ministre et il est ami avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin,.
Après ce scrutin, il maintient son refus de participer à une primaire de la droite,. Il apparaît dès lors de plus en plus isolé et ne parvient pas à s'imposer comme le candidat naturel de la droite, plafonnant à 15-16 % d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle, un score quasiment identique à ceux de Valérie Pécresse et Michel Barnier, prêts à participer à une primaire LR. En , il accepte finalement de participer au congrès des Républicains (« primaire fermée ») visant à désigner le candidat pour 2022. Dans la foulée de Valérie Pécresse, il annonce également son intention de réadhérer à LR.
Après avoir refusé le soutien de Renaud Muselier, Xavier Bertrand s'engage à faire campagne, dès le , aux côtés des autres candidats à l'investiture LR, dont « son ami Éric Ciotti », plus radical. Il indique également qu’en cas de défaite il quitterait la scène politique nationale.
Le , il arrive en quatrième position au premier tour du congrès, obtenant 22,36 % des suffrages exprimés, et il est donc éliminé. Dans la foulée, il appelle à voter pour Valérie Pécresse et annonce se recentrer sur la région qu'il préside,, tout en participant à la campagne de Valérie Pécresse.
Création de son propre parti politique
Après la défaite de Valérie Pécresse au premier tour de l'élection présidentielle, il annonce en juillet 2022 la création de « Nous France », parti associé à LR, dans le prolongement de La Manufacture. Le nouveau parti, dont les statuts avaient été déposés dès la fin 2021, est officiellement lancé en octobre 2022, alors que Xavier Bertrand entend s’imposer face à Laurent Wauquiez à droite dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027.
Il soutient Bruno Retailleau pour le second tour du congrès des Républicains de 2022. À la suite de la victoire d'Éric Ciotti, Xavier Bertrand menace une nouvelle fois de quitter les Républicains,. Le , il annonce avoir « bien l'intention d'être candidat » à l'élection présidentielle de 2027,.
Prises de position
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Xavier Bertrand se définit comme « un gaulliste social, d'une droite sociale et populaire ». Il se prononce en faveur de la fin des 35 heures, d'un système de retraites mixte par capitalisation et répartition, de la suppression du droit du sol et de l'aide médicale d'État.
Mariage homosexuel, PMA et GPA
En 2014, Xavier Bertrand prône une « réécriture » ou « l'abrogation » de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, indiquant alors à Valeurs actuelles : « Je ne me résous pas à voir les règles de la filiation bouleversées à ce point. Je suis contre l'adoption par les couples homosexuels, la PMA et bien sûr la GPA. » Il redit son opposition au "mariage homosexuel" en 2017.
Élection présidentielle de 2022
En vue de l’élection présidentielle de 2022, il défend des positions économiques libérales[réf. nécessaire]. D'après le magazine Marianne, il entend se positionner sur la droite d’Emmanuel Macron. Il souhaite en particulier diminuer de moitié les impôts de production, estimant que les mesures entreprises en ce sens par le gouvernement sont insuffisantes. Ce projet, qui représenterait un préjudice de 33 milliards d'euros pour l’État, serait compensé « notamment par des efforts sur la dépense publique » ; il prévoit un report de deux ans de l'âge de départ à la retraite et une réforme du système d'assurance chômage qui se traduirait par un durcissement des conditions d'indemnisation des chômeurs.
Il affiche une position ferme en matière de sécurité, prônant l'abaissement de la majorité pénale à 15 ans, la restauration des peines planchers et le passage de la période de sûreté à 50 ans en matière de terrorisme.
2016 : il est nommé « Élu local de l'année 2016 » par Le Trombinoscope.
2018 : il reçoit le Prix de la personnalité politique de l'année 2018 décerné par Le Trombinoscope,.
Prix satirique
Il reçoit, en décembre 2023, le Prix de l'auto-dérision en politique décerné par le Press Club de France, pour avoir déclaré : « Le gouvernement de Mme Borne est aussi expert en justice que moi en régime amincissant »,.
↑Ségolène Gros de Larquier, « Un accord entre l'UMP et le PC chinois met en colère les députés de la majorité », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Présidentielle 2022 : Xavier Bertrand confirme qu’il ne sera « pas candidat à une primaire » de la droite », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Xavier Bertrand refuse le soutien de Renaud Muselier après ses attaques contre Eric Ciotti et David Lisnard », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Xavier Bertrand veut lancer un nouveau parti, Nous France », Le Monde.fr, (lire en ligne)