Écartement ibérique

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Chemin de fer à Palencia

L'écartement ibérique est un écartement de chemin de fer de 1 668 mm soit 5 pieds et 52/3 pouces. Il est utilisé principalement en Espagne et au Portugal.

Histoire

En 1844, un comité d'experts recommande un écartement plus large, permettant plus facilement de parcourir la géographie accidentée de l'Espagne. Cela donnera lieu à la mise en oeuvre de l'écartement historique espagnol de 1 672 mm.

Après la 2ème guerre mondiale se pose la question de l'uniformisation des écartements de la péninsule ibérique afin de désenclaver le réseau ferré portugais qui était d'un écartement différent. Cet écartement défini en 1952 est un compromis entre les écartements historiques espagnol (1 672 mm) et portugais (1 664 mm).

L'écartement espagnol initial de 1 672 mm correspondait à 6 pieds castillans.

Depuis le début des années 1990, il cohabite (notamment en Espagne) avec l'écartement normal adopté pour la mise en place du réseau à grande vitesse. Cette politique de conversion de l'écartement sur l'ensemble du réseau espagnol semble se généraliser, puisque désormais, nombreuses sont les lignes à écartement ibérique qui, lors de leur rénovation, sont dotées de traverses pouvant supporter des voies à double écartement.

Le projet d'une LGV Madrid - Lisbonne reliant les deux capitales ibériques, qui devait être construite à écartement standard, a été abandonné côté portugais au profit de lignes de fret à voie normale partant des ports de Sines et Aveiro pour les raccorder au réseau ferroviaire espagnol puis européen,.

Notes et références

  1. (es) « ¿Por qué el ancho de vía español es distinto del europeo? », sur heraldo.es, .
  2. Garou, « La question des transpyrénéens et celle de la pénétration de la voie européenne en Espagne », Revue générale des chemins de fer, vol. 49, no 4,‎ , p. 301-324 (lire en ligne sur Gallica)
  3. DANIEL SOLANO, « Le Portugal renonce à la LGV Madrid-Lisbonne au profit d'une ligne fret » [archive], sur actu-transport-logistique.fr, .
  4. AFP, « Face à la crise, le Portugal est contraint d'abandonner le TGV », sur L'Express, .