De nos jours, Économie de l'offre est un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes à travers le monde. Avec les progrès de la technologie et la démocratisation de l’information, Économie de l'offre est devenu un point d’intérêt pour les personnes de tous âges et de tous horizons. De son impact sur la société à son influence sur la culture populaire, Économie de l'offre a laissé une marque significative sur la façon dont nous vivons et percevons le monde qui nous entoure. Dans cet article, nous explorerons plus en détail l'impact et l'importance de Économie de l'offre aujourd'hui, ainsi que sa pertinence pour le futur.
L’« économie de l'offre » ou « politique de l'offre », est un ensemble de politiques économiques d'orientation libérale, qui soutient que des politiques de soutien à l'offre (c'est-à-dire aux entreprises) permettent de stimuler la croissance économique.
Ses tenants considèrent souvent que la faiblesse de la croissance réside dans les freins ou obstacles que rencontrent les acteurs économiques : prélèvements excessifs (cotisations sociales et impôts), salaires insuffisamment soumis à la concurrence du marché, régulation excessive des marchés, etc. Pour les partisans de cette école, les producteurs sont étranglés par des surcoûts qui empêchent l'initiative privée de produire ses effets dynamiques, tandis que les travailleurs sont démotivés au travail du fait de l'existence de prélèvements fiscaux réputés confiscatoires.
Selon les partisans de « l'économie de l'offre », l'objectif de croissance ne peut être atteint qu'en levant le plus possible les freins fiscaux et réglementaires qui entravent leur développement. Il s'agit donc de lever les freins à l'initiative privée en diminuant l'impôt pesant
Inversement, des subventions peuvent et doivent le cas échéant être accordées aux entreprises dans certains secteurs économiques, si les objectifs attendus le justifient.
Le courant de l'économie de l'offre se rattache à la pensée libérale. Il combat activement les écoles de pensée majeures à savoir :
Cette école de pensée voit le jour dans les années 1970, alors que les politiques sont hésitants (la politique de la demande keynésienne ne semble plus être efficace dans les pays développés) et ne savent quelle ligne de conduite adopter pour faire face aux chocs pétroliers et pour remédier à la situation de stagflation (situation de stagnation combinée avec une poussée de l'inflation).
Cette école de pensée a contribué à développer et à alimenter un vaste mouvement d'opinion (inspiré par une philosophie plutôt conservatrice) mais dans lequel on trouve des mouvements comme les libertariens (parfois appelés « anarcho-capitalistes »).
La réflexion économique avait déjà pointé l'importance de l'offre dans le jeu économique : Ricardo et Jean-Baptiste Say avaient largement exploré ce thème. Ainsi la Loi de Say (dite aussi « Loi des débouchés ») pose le principe selon lequel « l’offre crée sa propre demande ». Dit autrement, « c’est la production qui ouvre des débouchés aux produits ».
Cependant, ce que l'on appelle « l'économie de l'offre » désigne un mouvement de pensée tout à fait contemporain, né dans un contexte particulier :
D'après Laurent de Boissieu, le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) est le premier parti social-démocrate, « au nom du pragmatisme, à se rallier aux politiques libérales de l’offre », après avoir « été le premier, en 1959, lors de son fameux congrès de Bad Godesberg, à renoncer à toute référence au marxisme ».
Elle est souvent associée aux changements de la politique économique américaine sous la présidence de Ronald Reagan au point qu'on la désigne souvent par le terme « reaganomics » . Selon les tenants de cette conception, la manière la plus efficace d’obtenir une croissance économique élevée sur le moyen et le long terme est d’aider les entreprises à produire davantage de biens et services, de les inciter à entrer sur de nouveaux marchés.
Selon Joseph Stiglitz, économiste nouveau keynésien, l'économie de l'offre est complètement discréditée et ce n'est même plus un sujet de débat chez les économistes. Selon lui, abaisser les impôts ou les charges des entreprises ne contribue pas à relancer l'économie.