Aujourd’hui, 1258 est un sujet d’actualité présent dans la vie quotidienne de nombreuses personnes. Son impact couvre différents aspects, de la manière dont nous communiquons jusqu’à la manière dont nous accédons à l’information. C’est un sujet qui génère des opinions contradictoires et qui a suscité des débats dans le monde entier. 1258 est un concept qui a évolué au fil du temps, s'adaptant aux nouvelles réalités et tendances. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives sur 1258 et analyserons ses implications dans la société actuelle.
En , une équipe de chercheurs menée par le Français Jean-Christophe Komorowski, professeur à l’Institut de physique du globe de Paris, localise l'éruption du Samalas en 1257 sur l'île de Lombok en Indonésie, et la qualifie en raison de sa rare violence, d'ultraplinienne, « une des plus grosses éruptions volcaniques des derniers 7 000 ans ». Un nuage de cendre, de gaz sombre et toxique avec la présence des aérosols dans l’atmosphère provoqua une année sans été en 1258, avec froid et famines sur toute l'Europe, tuant environ 15 000 personnes à Londres. Les Annales de Spire décrivent le brouillard ambiant par le terme Munkeliar (année des brouillards). En France un texte de l'historien Richer décrit des récoltes dévastées. Un texte médiéval rédigé en vieux javanais sur des feuilles de palmier, la Babad Lombok, laquelle relate une éruption phénoménale alors qu'un poème javanais relate elle aussi « une éruption phénoménale ». On parle alors d'Hiver volcanique. Au Japon, un été également très froid, des pluies diluviennes et une grande famine sont décrites par le moine bouddhiste Nichiren et la chronique de l'Azuma Kagami. Cela va se traduire par des milliers de morts.
13 février : les Mongols de Houlagou Khan entrent dans Bagdad et mettent la ville à sac pendant 17 jours (la ville compte un million d'habitants) et mettent fin au califatabbasside. Les combattants musulmans, malgré l’intervention du calife, sont exterminés dès qu’ils ont déposé les armes. La ville est pillée, ses monuments détruits, ses quartiers incendiés, sa population massacrée (entre 90 000 et un million de personnes selon les sources). Seule la communauté chrétienne de la cité est épargnée grâce à l’intercession de la femme du khan.
Début d'une révolte des barons anglais contre le roi (jusqu'en 1265). Les barons anglais, dirigés par Simon de Montfort, comte de Leicester, qui s’opposent aux initiatives du roi Henri III en Sicile et à son choix de conseillers étrangers (Poitevins et Savoyards), se révoltent contre lui. Ils l’obligent à signer les provisions d'Oxford qui limitent le pouvoir royal (institution d’un Parlement et d’un conseil permanent élu pour gouverner le pays) et à renvoyer les conseillers étrangers. En contrepartie, le baronnage limite ses turbulences en entrant dans les conseils gouvernementaux.
↑Achille François Jouffroy d'Abbans, Dictionnaire des inventions et découvertes anciennes et modernes, Publié par l'abbé Migne, (présentation en ligne)