Dans l'article suivant, nous explorerons en profondeur le sujet de 216e régiment d'infanterie et analyserons son impact sur divers aspects de la société. De son origine à son évolution aujourd’hui, nous approfondirons ses implications historiques, culturelles et sociales. De plus, nous examinerons les différentes perspectives et opinions qui existent autour de 216e régiment d'infanterie et comment celles-ci ont influencé sa perception dans la société. Sans aucun doute, 216e régiment d'infanterie a fait l’objet de débats et de controverses au fil du temps, c’est pourquoi cette analyse cherchera à fournir une vision complète et objective de sa pertinence aujourd’hui.
216e Régiment d'Infanterie | |
Création | août 1914 |
---|---|
Dissolution | août 1918 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
L'Ourcq 1914 Verdun 1916 |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Décorations | Aucune citation du régiment Mais citation d'un bataillon |
modifier ![]() |
Le 216e régiment d'infanterie (216e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 16e régiment d'infanterie.
À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
5e bataillon
6e bataillon
4e bataillon (ex bataillon du 238e RI)
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes :
Aucune citation du régiment, mais citation d'un bataillon.
Affectations : Casernement Saint-Étienne et Clermont-Ferrand, 125e Brigade d'Infanterie, 13e région, 1er Groupe de Réserve, 63e Division d'Infanterie en à .
Constitution à Montbrison.
Effectif de départ : 37 officiers (10 d'active), 166 sous-officiers (53 d'active) et 2 035 caporaux et soldats (14 d'active).
Classes mobilisées : de 1903 à 1907
Sur les 260 hommes installés à la ferme Nogeon, le , il ne reste plus que 80 hommes qui se replient. Le 216e est reformé à 4 compagnies au lieu de 8, il reste 14 officiers et 1 146 hommes.
Le 70e RIT verse 1 000 hommes aux régiments de la 63e DI.
En 1915, le 216e RI ne prendra part à aucune action d'importance. C'est l'année la moins meurtrière pour l'unité. De à , il occupe le secteur de Villeneuve-Saint-Germain, à l'est de Soissons. La rivière Aisne sépare les deux camps, un seul point de friction : la pompe hydraulique de Villeneuve. Le 216e remplace le 68e RIT puis effectue un roulement avec le 321e RI avec des périodes de près de 2 mois de tranchées sans coupure. En , le 15e RI relève le 216e RI
En 1916, le 216e RI montera deux fois sur le front de Verdun autour du fort de Vaux. La première, en , dans une tentative désespérée de briser le siège du fort par les Allemands. La deuxième, en , cette fois pour reprendre le fort aux Allemands. Entre ces périodes, des secteurs calmes sont occupés pour recompléter les effectifs. De février à , le 216e occupe le secteur de la Neuville et la Maison Bleue entre le Godat et Sapigneul, au nord de Reims. Il remplace le 43e RI et se fait relever par le 116e RI de retour de Verdun. Le régiment monte à Verdun le avec le 5e bataillon pour contrer une offensive allemande au bois de Vaux-Châpitre, à l'ouest du fort de Vaux. C'est une attaque de nuit qui commence à 2 heures du matin. 3 compagnies en tête, la 4e servant de réserve et suivant à 100 mètres. Chaque compagnie est composée de 2 vagues précédées par un groupe de grenadiers (10 par compagnie), 50 mètres entre les vagues. L'objectif est le retranchement R4 et le bois Fumin. Le tir de barrage allemand sème la panique et des tirs de mitrailleuses croisés font des pertes. Les français se replient. Bilan : 30 tués, 210 blessés et surtout 310 disparus, pour la plupart tués. Le 5e bataillon est réduit à une compagnie commandée par un sous-lieutenant. Le 5e bataillon sera remplacé par le 320e RI le . Le 6e bataillon est aussi relevé mais il revient le au ravin des Abris, au sud-ouest du fort de Vaux pour remplacer un bataillon de zouaves, il organise la zone jusqu'à son remplacement par le 67e RI le . Une longue tranchée, dite de Montbrison, sera pendant longtemps la première ligne française quelques jours plus tard.
Le 216e RI reçoit alors un bataillon du 238e RI dissous pour se former à 3 bataillons au lieu de 2. Il incorpore aussi 800 hommes du 111e RI dissous et du 402e RI.
Le régiment part alors dans les Vosges, dans le secteur du Violu et de la Cude, le 7e bataillon qui deviendra le 4e occupe la Cude, le 5e le Violu, le 6e en réserve au Pré de Raves. Le , un violent bombardement par Minenwerfer écrase le fortin Régnault et un coup de main est repoussé avec 9 tués, le une nouvelle tentative est repoussée avec 5 tués.
Le séjour du 216e régiment d'infanterie dans le secteur se poursuit de à . Puis dans les Vosges, il occupe le secteur de la Forain sur le Ban-de-Sapt. Le , un coup de main français est tenté sur les lignes allemandes, un cadavre est identifié. Au retour un obus isolé explose en plein sur un abri et tue une vingtaine de soldat d'un coup.
De janvier à , le 216e régiment d'infanterie occupe un secteur en Argonne au nord de Saint-Thomas, le secteur Rondinage. Puis après un séjour vers le bois d'Hauzy, il participe à la deuxième bataille de la Marne. Le , deux bataillons tentent d'occuper la côte 141 en avant de Coincy, l'assaut est rude et les mitrailleuses allemandes font des ravages dans les champs de blé. Près de 150 soldats sont tués mais la côte est prise. Le prochain blocage sera quelques kilomètres plus loin, le village de Saponay, pris le par le groupe de grenadiers d'élite du sergent Gaschignard. Le régiment est dissous en .