48 Librae

Dans le monde d'aujourd'hui, 48 Librae est devenu une question qui suscite un grand intérêt et un grand débat. Avec les progrès de la technologie, la mondialisation et les changements sociaux, 48 Librae s'est positionné comme un sujet pertinent qui touche les personnes de tous âges, cultures et modes de vie. Depuis son émergence, 48 Librae a généré d'innombrables opinions, recherches et réflexions contradictoires qui cherchent à comprendre son influence sur différents aspects de la vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons en détail les différentes dimensions et perspectives de 48 Librae, dans le but d'offrir une vision globale qui contribue à l'enrichissement du dialogue et de la compréhension de ce sujet.

FX Librae

48 Librae
FX Librae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de FX Librae obtenue à l'aide de la mission STEREO, adaptée de Ozuyar et al. (2018)
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 58m 11,3683s
Déclinaison −14° 16′ 45,681″
Constellation Balance
Magnitude apparente 4,95

Localisation dans la constellation : Balance

(Voir situation dans la constellation : Balance)
Caractéristiques
Type spectral B3 Vsh,
Indice U-B −0,20
Indice B-V −0,10
Indice R-I −0,03
Variabilité γ Cas
Astrométrie
Vitesse radiale −7,5 ± 1,8 km/s
Mouvement propre μα = −13,843 mas/a
μδ = −16,271 mas/a
Parallaxe 7,154 0 ± 0,121 8 mas
Distance 139,782 ± 2,380 pc (∼456 al)
Magnitude absolue −0,83
Caractéristiques physiques
Masse 6,07 M
Rayon 4,12 R
Luminosité 1 100 L
Rotation 400 km/s

Désignations

FX Lib, 48 Lib, HR 5941, HD 142983, HIP 78207, BD-13°4302, FK5 1417, SAO 159607

48 Librae (en abrégé 48 Lib) est une étoile Be de la constellation zodiacale de la Balance. Elle est visible à l'œil nu et il s'agit d'une étoile variable qui porte également la désignation de FX Librae, sa magnitude apparente variant entre les magnitudes 4,74 et 4,96.

Environnement stellaire

48 Librae présente une parallaxe annuelle de 7,15 ± 0,12 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 139,78 ± 2,38 pc (∼456 al) de la Terre. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −7,5 km/s.

L'étoile est membre du sous-groupe Haut-Scorpion de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire. Le sous-groupe Haut-Scorpion est âgé d'environ 11 millions d'années.

Propriétés

48 Librae est une étoile Be ainsi qu'une étoile à enveloppe bien étudiée. C'est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B3 Vsh,, mais qui s'est vu attribuer un grand nombre d'autres classifications spectrales telles que B3V, B5IIIp shell He-n, B6p shell, B4III, B3IV:e-shell, B3 shell et même B8Ia/Iab par différentes sources, couvrant une grande partie du spectre des classes de luminosité allant de la séquence principale à la supergéante.

Comme cela est la norme pour les étoiles à enveloppe, elle tourne très rapidement sur elle-même. Sa vitesse de rotation projetée est de 400 km/s, ce qui égale ou dépasse 80 % la vitesse critique, c'est-à-dire le seuil au-delà duquel l'étoile serait détruite. Cette vitesse de rotation très rapide donne à l'étoile une forme aplatie prononcée avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 43 % plus grand que le rayon polaire. 48 Librae est six fois plus massive que le Soleil et son rayon est quatre fois plus grand que le rayon solaire. L'étoile est 1 100 fois plus lumineuse que le Soleil.

Le disque gazeux entourant 48 Librae s'étend jusqu'à atteindre environ 15 fois le rayon de l'astre et il est presque aligné avec la ligne de mire de la Terre, son inclinaison étant estimée à 85 ± 3°. Entre 1931 et 1935, le disque est devenu actif et l'est resté depuis, devenant le sujet de nombreuses études. L'asymétrie inhabituelles de ses raies en émission a conduit l'étoile à être classée à tort comme une supergéante bleue de type B8 Ia/Ib dans certaines études. Cette asymétrie montre un comportement quasi-périodique d'un type que l'on retrouve dans environ un tiers des étoiles Be, avec une période de 10 à 17 ans. Cette variation pourrait découler de la précession d'une vague de densité qui s'organise autour d'un bras dans le disque.

48 Librae est classée comme une variable de type γ Cas dont la magnitude varie entre 4,74 et 4,96. Une analyse spectroscopique et photométrique de cette variabilité montre que l'étoile présente 24 fréquences de variations. Elles sont pour l'essentiel dues à la rotation de l'étoile et la variation semble être liée à la structure du disque.

Notes et références

  1. a et b (en) D. Ozuyar et al., « Photometric and spectroscopic variability of the Be star 48 Lib: The relation between photometric variations and rotation », Publications of the Astronomical Society of Australia, vol. 35,‎ (DOI 10.1017/pasa.2018.38, Bibcode 2018PASA...35...34O)
  2. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  4. a et b (en) Thomas Rivinius, Alex C. Carciofi et Christophe Martayan, « Classical Be stars. Rapidly rotating B stars with viscous Keplerian decretion disks », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 21,‎ , p. 69 (DOI 10.1007/s00159-013-0069-0, Bibcode 2013A&ARv..21...69R, arXiv 1310.3962)
  5. a b c d e f g h i et j (en) J. Silaj et al., « Investigating the Circumstellar Disk of the Be Shell Star 48 Librae », The Astrophysical Journal, vol. 826, no 1,‎ , p. 11, article no 81 (DOI 10.3847/0004-637X/826/1/81, Bibcode 2016ApJ...826...81S, arXiv 1608.00943)
  6. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a b et c (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  8. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  9. a et b (en) * 48 Lib -- Be Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Hannah Jang-Condell et al., « Spitzer IRS Spectra of Debris Disks in the Scorpius–Centaurus OB Association », The Astrophysical Journal, vol. 808, no 2,‎ , p. 19, article no 167 (DOI 10.1088/0004-637X/808/2/167, Bibcode 2015ApJ...808..167J, arXiv 1506.05428)
  11. (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy and Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  12. (en) S. Štefl et al., « New activity in the large circumstellar disk of the Be-shell star 48 Librae », Astronomy & Astrophysics, vol. 540,‎ , p. 12, article no A76 (DOI 10.1051/0004-6361/201118054, Bibcode 2012A&A...540A..76S, arXiv 1202.4523)
  13. (en) R. Faraggiana, « A study of 48 Librae in the period 1950 - 1962 », Astronomy & Astrophysics, vol. 2,‎ , p. 162 (Bibcode 1969A&A.....2..162F)

Lien externe