Dans le monde de Abracadabrantesque, il existe une multitude d’informations et d’opinions qui peuvent être accablantes pour ceux qui cherchent à mieux comprendre ce sujet. Sous différents angles et approches, Abracadabrantesque a fait l'objet de débats et de discussions tout au long de l'histoire, et sa pertinence dans la société actuelle continue d'être un sujet de grand intérêt. Dans cet article, nous explorerons les multiples facettes de Abracadabrantesque, dans le but de proposer une vision complète et enrichissante de ce sujet très pertinent. De son origine à son impact aujourd'hui, nous nous lancerons dans un voyage de découverte pour mieux comprendre Abracadabrantesque et sa relation avec le monde qui nous entoure.
Abracadabrantesque est un adjectif dérivé d'abracadabrant (lui même dérivé de abracadabra) utilisé pour qualifier une chose incroyable. La création de ce néologisme est attribuée à Arthur Rimbaud en 1871, mais on en trouve une occurrence antérieure dans Les Vagabonds de Mario Proth publié en 1865. Il est popularisé en 2000 par Jacques Chirac.
À la page 125 de son livre Les Vagabonds, Mario Proth écrit :
« Il a usé le plaisir sans trêve, les voluptés faciles, l'excentricité superbe, l'orgie abracadabrantesque. »
Reprenant un sobriquet attribué par Théophile Gautier à la duchesse d'Abrantès (la duchesse d'Abracadabrantès, information rapportée par Jean Tulard en 1971 dans sa Bibliographie critique des Mémoires sur le Consulat et l'Empire), Rimbaud utilise ainsi l'adjectif en 1871, dans le poème Le Cœur supplicié (« Mon triste cœur bave à la poupe »), inclus dans une lettre à son professeur de rhétorique Georges Izambard.
Ô flots abracadabrantesques
Prenez mon cœur, qu'il soit sauvé.
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l'ont dépravé !
Le , au cours d'un entretien télévisé avec Élise Lucet au 19/20 de France 3,, le président de la République française Jacques Chirac qualifie d'« abracadabrantesque » les accusations posthumes de Jean-Claude Méry sur les financements occultes du RPR. Selon la presse, l’usage de cet adjectif rare aurait été suggéré par Dominique de Villepin, amateur de mots précieux et de poésie. C’est Jacques Chirac qui aurait popularisé l’expression qui, depuis, est parfois reprise dans les médias.
Le terme est resté et a souvent été repris depuis dans le sens d’« abracadabrant », invraisemblable.