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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Alexandru Ipsilanti |
Nationalités | |
Activité | |
Père |
Ioannis Ypsilántis (d) |
Mère |
Smaragda Mamona (d) |
Enfant |
Alexandre Ypsilántis, fils de Ioannis Ypsilántis, est né en 1725 à Constantinople et décédé le . C'est un prince phanariote qui, après avoir été Grand Drogman au service de l'Empire ottoman en 1774, devint Hospodar de Valachie de septembre 1774 à octobre 1782 puis d'août 1796 à novembre 1797, et de Moldavie de décembre 1786 à avril 1788. Capturé à Jassy par les troupes autrichiennes il est emmené en otage à Brno en Moravie jusqu'à la paix.
En décembre 1806, sous prétexte de découvrir les complices de son fils Constantin qui entretenaient des contacts avec la Russie, mais en réalité pour lui extorquer sa fortune, il est arrêté par les Ottomans et livré aux bourreaux qui le torturent pendant 35 jours. Il ne cède pas : les Ottomans torturent alors l'un de ses secrétaires qui désigne une cachette où se trouvaient 300 000 piastres. Le vieux prince, qui était âgé de plus de 80 ans, est alors décapité et son fils Constantin perd une grande partie de son héritage.
Il avait épousé Katherini, une fille de Dimitrios Adamaki-Mourousi, et eut comme secrétaire et représentant le lettré et révolutionnaire grec Rigas Vélestinlis dont il fut un mécène.
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Alexande Ypsilanti » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)