Parler de Amico Aspertini, c'est aborder un sujet passionnant et en constante évolution. Depuis sa création, Amico Aspertini a suscité l'intérêt des experts et des fans, qui ont étudié ses multiples aspects et dimensions. Dans cet article, nous explorerons divers aspects de Amico Aspertini, de son impact sur la société à ses éventuelles applications futures. À travers une analyse détaillée, nous visons à offrir une vision globale de Amico Aspertini, abordant à la fois son passé et son présent et projetant son développement potentiel.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activités | |
Lieux de travail | |
Père |
Giovanni Aspertini (d) |
Fratrie |
Guido Aspertini (d) |
Amico Aspertini (Bologne, 1474 - Bologne, 1552) est un peintre italien, fresquiste et enlumineur de la Renaissance, dont le style complexe, excentrique et éclectique posa les principes du maniérisme. Il est considéré comme le premier peintre de l'école bolonaise.
Né à Bologne, fils du peintre Giovanni Antonio Aspertini et frère cadet d'un autre peintre Guido Aspertini, il étudie avec des maîtres comme Lorenzo Costa et Francesco Francia.
Il apparaît à Rome dès 1496 à l'époque de l'engouement pour l'Antiquité, et peint dans un style influencé par Pinturicchio. De retour à Bologne il devient une figure centrale du nouveau goût « proto-classique », et collabore en 1505, avec Francia et Costa à la peinture des fresques de l'oratoire de sainte Cécile à Basilique San Giacomo Maggiore, commandées par Giovanni II Bentivoglio.
Après la chute des Bentivoglio, il se rend à Lucques en 1508, où il peint un cycle de fresques majestueuses dans la chapelle de la Croix, à la Basilique San Frediano, puis de 1510 à 1531, il participe comme sculpteur aux travaux du portail de San Petronio à Bologne. En 1519 il peint un retable pour cette même basilique et en 1531, il reçoit commande des volets de l'orgue.
En 1529, il est un des deux artistes qui décorent l'arc de triomphe pour l'accueil du pape Clément VII et de l'empereur Charles Quint.
Il a aussi inspiré quelques gravures sur bois de Francesco Denanto.
Son imaginaire, comme celui du Ferrarais Ludovico Mazzolino, fut nourri par l'œuvre humaniste, teintée d'ésotérisme, d'Ercole de’ Roberti qui a stimulé leur goût pour la magie, le masque, le tragique et le grotesque. Ils bénéficièrent aussi de la puissance expressive de la peinture allemande qui s'est répandue dans la plaine émilienne grâce au gravures et aux voyages à Venise où la mode était aux écoles du Nord.