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Anjou | |
Vue d'édifices et de l'autoroute Métropolitaine. | |
Administration | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Municipalité | Montréal |
Statut | Arrondissement |
Constitution | 23 février 1956 |
Maire Mandat |
Luis Miranda 2021-2025 |
Démographie | |
Gentilé | Angevin(e) |
Population | 43 243 hab. (2021) |
Densité | 3 177 hab./km2 |
Langue(s) parlée(s) | Français |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 36′ 24″ nord, 73° 33′ 20″ ouest |
Superficie | 1 361 ha = 13,61 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Anjou (prononciation : / ɑ̃ʒu /) est un des dix-neuf arrondissements de la ville de Montréal, au Québec (Canada). Avant les réorganisations municipales québécoises de 2002, il constitue une municipalité, soit la ville d’Anjou, fondée en 1956 à partir de la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice.
Situé à l’intersection de deux artères de circulation névralgiques de la région métropolitaine montréalaise – l'autoroute 25 et l'autoroute Métropolitaine (A-40) –, Anjou est un important carrefour commercial et industriel de l’est de l’agglomération de Montréal. En plus de l'imposant centre commercial Les Galeries d'Anjou, il s'y trouve un parc industriel comptant plus de 600 entreprises, un grand lac de rétention, autour duquel s'articule le quartier Anjou-sur-le-Lac, et un club de golf, tous situés dans le nord de l'arrondissement.
Le territoire où est situé aujourd'hui Anjou apparaît pour la première fois en tant qu'entité territoriale officielle le lorsqu'une partie du territoire de la ville de Saint-Léonard-de-Port-Maurice se détache de celle-ci pour former la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice. Les velléités des dirigeants de la ville de Saint-Léonard-de-Port-Maurice de transformer la ville en espace urbanisé est réprouvé par des cultivateurs qui demandent la constitution d'une municipalité rurale indépendante. L'inventeur de la souffleuse à neige, Arthur Sicard, est par ailleurs né et a grandi dans les fermes de la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice.
Jusque dans les années 1950, le territoire qu’occupera Anjou est principalement à vocation agricole. Les autorités municipales préconisent une certaine rigueur budgétaire visant à éviter tout endettement. Contrairement à plusieurs autres municipalités de l'île de Montréal – trop endettées – qui doivent fusionner avec Montréal au tournant du 20e siècle, la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice réussit à subsister en tant que municipalité indépendante, et ce, même jusqu'au début du 21e siècle. En revanche, la municipalité de paroisse possède très peu de services publics et ceux-ci sont peu développés. Par exemple, aucun service de transport en commun n'y est offert en 1939. En réaction à la pauvreté qui est par ailleurs omniprésente, la Congrégation des Sœurs Grises y envoie des missionnaires et y ouvre un dispensaire.
À partir du milieu des années 1950, le développement domiciliaire et l’urbanisation de la ville la font passer d’une petite paroisse de quelques centaines de personnes à une banlieue qui compte plusieurs milliers d’habitants dans les années 1960. Le , la ville d'Anjou est finalement constituée à la suite de la séparation de la paroisse Saint-Léonard-de-Port-Maurice et de la paroisse de la Longue-Pointe : le territoire de la paroisse Saint-Léonard-de-Port-Maurice devient la nouvelle municipalité d'Anjou.
La construction de l’échangeur Anjou où se croisent l'autoroute 25 et l'autoroute Métropolitaine (A-40), la création d’un énorme parc industriel et la construction du centre commercial régional Les Galeries d'Anjou contribuent dans les années 1960 à un développement accéléré du territoire. D’ailleurs, les Galeries d’Anjou seront considérées à sa fondation en 1968 comme le plus grand centre commercial du Québec. La municipalité d'Anjou qui comptait 9 500 habitants vers la fin des années 1950, en accueille plus de 30 000 au début des années 1970. Au début des années 1980, plus de la moitié du territoire d'Anjou est urbanisé.
Aujourd’hui, l’arrondissement comprend différents quartiers : Vieux-Anjou, Central, Haut-Anjou, des Galeries d’Anjou, Anjou-sur-le-Lac et Industriel.
Depuis les fusions municipales de 2002, la ville d'Anjou est fusionnée avec la ville de Montréal et son territoire est devenu un arrondissement de celle-ci, soit l'arrondissement d'Anjou. En 2004, un référendum proposant la défusion d'Anjou de la ville de Montréal est tenu et une majorité de citoyens se prononcent pour la reconstitution de leur ville indépendante, mais vu un taux de participation inférieur au 35 % requis, Anjou demeure un arrondissement montréalais.
En 2006, Anjou célèbre son 50e anniversaire.
Le prolongement de la ligne bleue du métro, dont l’inauguration est prévue en 2026, prévoit une station terminale près de la rue Bélanger et du boulevard des Galeries-d’Anjou permettant ainsi de mieux desservir ce secteur en transport collectif.
Le nom de « Ville d'Anjou » pour identifier la municipalité est relativement récent. Lorsque la municipalité de paroisse décide de modifier son statut municipal pour devenir une ville à l'automne 1955, le conseil municipal de l'époque choisit cette dénomination pour désigner la ville.
Deux hypothèses sont avancées afin d'expliquer ce choix. La première veut que Marcel Sylvestre, un habitant de Saint-Léonard-de-Port-Maurice, ait proposé le nom d’Anjou après son passage dans cette région française comme soldat lors de la Seconde Guerre mondiale. La deuxième soutient que ce nom a été choisi en hommage à l'Anjou, province historique de France, d'où étaient originaires les premiers colons de la Nouvelle-France,, dont l'un des instigateurs de Ville-Marie, Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière.
Les armoiries de l'arrondissement sont composées de fleurs de lys rappelant les origines françaises de plusieurs concitoyens et de feuilles d’érable pour ses origines québécoises ainsi que de deux branches de laurier, symbolisant la gloire et la persévérance. Sa devise en latin est « Non devis unquam » signifiant « Je ne dévie jamais ». Les armoiries constituent la signature visuelle de la ville puis sont intégrées au logo de l'arrondissement lorsqu'Anjou est fusionnée à la ville de Montréal.
L'arrondissement est situé dans l'est de Montréal, au croisement des autoroutes 25 et 40.
Montréal-Nord | Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles | |||
Saint-Léonard Mercier–Hochelaga-Maisonneuve |
N | Montréal-Est | ||
O Anjou E | ||||
S | ||||
Mercier–Hochelaga-Maisonneuve |
En 2016, l'arrondissement d’Anjou rassemblait 42 796 habitants, répartis sur une superficie de 13,7 km2. Le tiers de la population était issue de l’immigration et provenait principalement de l’Algérie (20,7 %), de Haïti (17,7 %), du Maroc (7 %) et de l’Italie (6,5 %).
Langue | Population | Proportion |
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Français | 28 825 | 75,8 % |
Anglais | 2 905 | 7,6 % |
Français et anglais | 490 | 11,1 % |
Autres langues | 6 280 | 16,5 % |
En tant qu'arrondissement montréalais, Anjou est dirigé en premier lieu par un conseil d'arrondissement chargé des affaires locales puis par le conseil de ville de Montréal, chargé de certaines matières qui concernent l'ensemble de la ville. Il est composé de trois districts électoraux représentés chacun par un conseiller d'arrondissement qui ne siège qu'au conseil d'arrondissement. Un conseiller de Ville est élu pour représenter tout l'arrondissement et siège au conseil d'arrondissement et au conseil de ville. Un maire d'arrondissement est élu à la tête de l'arrondissement et siège également aux deux instances.
Depuis plusieurs années, la majorité des élus municipaux de l'arrondissement sont des élus du parti angevin Équipe Anjou. Depuis 1997, le maire de l'arrondissement est Luis Miranda.
Fonction | 2009-2013 | 2013-2017 | 2017-2021 | 2021-2025 | |
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Maire d'arrondissement | Luis Miranda | Luis Miranda | Luis Miranda | Luis Miranda | |
Conseillers | |||||
Ville | Andrée Hénault | Andrée Hénault | Andrée Hénault | Andrée Hénault | |
Arrondissement | Centre | Michelle D. G. Zammit | Michelle D. G. Zammit | Kristine Marsolais | Kristine Marsolais |
Est | Paul-Yvon Perron | Paul-Yvon Perron | Richard Leblanc | Richard Leblanc | |
Ouest | Gilles Beaudry | Gilles Beaudry | Lynne Shand | Marie Josée Dubé | |
Projet Montréal Ensemble Montréal / Équipe Denis Coderre Union Montréal Vision Montréal
Coalition Montréal Vrai changement pour Montréal Équipe Anjou Indépendant |
Anjou est situé au carrefour des autoroutes 25, reliant Longueuil à Saint-Esprit, et 40, reliant l'Ontario à Sainte-Anne-de-Beaupré.
Le service public de transport en commun à Anjou est sous la responsabilité de la Société de transport de Montréal.
L'arrondissement compte huit écoles primaires et deux écoles secondaires dont une privée. L'éducation francophone est assurée par le Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île (anciennement la Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île) tandis que l'école anglophone est gérée par la English Montreal School Board. L'école Jacques-Rousseau est la seule école publique située dans le secteur du Haut-Anjou.
Anjou est le plus important pôle commercial et industriel de l'est de l'Île de Montréal. Au niveau commercial, on retrouve l'imposant centre commercial régional Les Galeries d'Anjou, le centre commercial d’alimentation Les Halles d'Anjou, d’importantes tours à bureaux, plusieurs commerces de grandes surfaces (Costco, Rona L’entrepôt, Réno-Dépôt, Home Dépôt, Meubles Léon, Mayrand, Adonis, Bureau en gros, etc.) et plusieurs autres commerces ayant pignon sur rue, principalement dans de petits centres commerciaux de quartier. Au niveau industriel, on retrouve de nombreuses industries dans le quartier industriel au nord-est de l'arrondissement. On retrouve, entre autres, le siège social du Groupe Marie Claire Inc., de Chocolat Vadeboncoeur, de Les Éditions CEC et de Mondou.
La Ville possède deux bibliothèques : la bibliothèque Jean-Corbeil et, une petite annexe, la bibliothèque du Haut-Anjou. N’ayant pas de Maison de la culture, seule la salle d’animation de la bibliothèque Jean-Corbeil sert de lieu de spectacle et d’exposition. Un petit chapiteau a été installé en 2017 à la place des Angevins permettant d’offrir des spectacles, des projections cinématographiques et de la danse à l’extérieur.
L’arrondissement possède deux ensembles urbains d’intérêt patrimonial : le secteur de la Loire et le secteur du boulevard Yves-Prévost. Ces ensembles harmonieux sont principalement composés de bungalows et split-levels alignés le long de rues bordées d’arbres matures. L’église Notre-Dame-d’Anjou, réalisé par l’architecte André Blouin, est un immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle ainsi que deux maisons rurales situées le long du boulevard Métropolitain Est, seules traces de l’époque de l’ancien chemin de la côte Saint-Léonard. L’hôtel de ville d’Anjou, par son caractère architectural unique au Québec, est un immeuble qualifié de valeur patrimoniale intéressante.